Cherie Priest - Boneshaker

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Nous sommes en 1880. La Guerre Civile américaine fait rage depuis plus de deux décennies, poussant les avancées technologiques dans d’étranges et terribles directions. Des dirigeables de combat sillonnent le ciel, et des véhicules blindés rampent dans les tranchées. Les scientifiques de l’armée détournent les lois de la nature et échangent leur âme contre des armes surnaturelles alimentées par le feu, la vapeur et le sang. Bienvenue dans le Siècle Mécanique, un siècle sombre et différent. C’est dans ce monde que vit Briar Wilkes et son fils. Elle est la veuve de l’infâme Dr. Blue, créateur du Boneshaker, la machine qui détruisit Seattle, perçant par-là même une poche de gaz qui transforma les vivants en non-morts. Mais un beau jour, son fils décide de pénétrer dans Seattle dans l’espoir de réécrire l’histoire. Sa quête le conduira dans une ville en ruine grouillant de morts-vivants affamés, de pirates de l’air, de seigneurs criminels et de réfugiés armés jusqu’aux dents. Seule Briar peut le ramener vivant.

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Elle empoigna la grille, tâtonnant le long des barres jusqu’à ce que ses doigts trouvent un verrou. Il n’avait pas été fermé, seulement posé, et il était donc facile de le soulever.

Elle agrippa ensuite le loquet de la porte en bois, mais celle-ci ne bougea pas.

Alors elle se mit à pousser. Le battant grinça en s’ouvrant et une bouffée d’air entra dans la salle souterraine. Briar n’eut pas besoin de sentir le gaz à travers le masque ni de regarder à travers son fragment de verre polarisant pour savoir qu’il était là.

De l’autre côté, un escalier en pierre l’attendait. Il permettait de grimper et de sortir, mais pas de continuer à descendre.

Elle ne prit pas le temps de changer d’avis ou de chercher une autre issue. Dans la rue, elle pourrait retrouver son chemin. Elle longea le mur et se glissa de l’autre côté d’une porte en bois. Elle referma le battant en le poussant avec son dos et leva à nouveau le fusil, obligeant ses mains à ne plus trembler et se concentrant, car cette fois elle était bel et bien dans Seattle… À l’intérieur du mur, avec les terribles choses qui y étaient piégées, et également, pour autant qu’elle sache, ses terribles habitants.

Le Spencer lui procura un sentiment de sécurité. Elle le serra de toutes ses forces et remercia silencieusement son défunt père pour ses choix d’armes à feu.

En haut des marches, elle ne voyait rien à l’exception d’un rectangle d’un gris intense qui se détachait, et ce n’était même pas le gris du ciel. C’était le crépuscule permanent qu’imposait la hauteur du mur, dont l’ombre bloquait même les faibles rayons du soleil qui perçaient pendant quelques heures chaque jour de l’hiver.

— Dans quelle rue est-ce que je suis ? se demanda Briar. (Sa voix ne lui apportait pas autant de réconfort que le fusil.) Quelle rue ?

Il y avait quelque chose d’étrange avec cette porte, se dit-elle, mais cela ne lui sauta aux yeux qu’une fois qu’elle l’eut franchie : il n’y avait pas de loquet, de poignée, ou même de verrou à l’extérieur. Elle était conçue pour empêcher les gens d’entrer, sauf s’ils avaient la permission de ceux qui étaient déjà à l’abri à l’intérieur.

Ce constat la fit presque paniquer car elle comprit que, même si elle en avait besoin, elle ne pourrait pas revenir en arrière. Mais, de toute façon, faire demi-tour ne faisait pas partie du plan.

Son but, c’était de monter. Atteindre la rue, trouver où elle était, s’orienter, puis aller à…

Où ? Eh bien. Il y avait toujours la maison.

Elle n’avait pas longtemps habité le pavillon qui se trouvait à flanc de colline, seulement quelques mois ; et maintenant qu’elle savait qu’il y avait des gens à l’intérieur du mur, elle était prête à parier que les biens qu’il contenait avaient été volés. Mais il restait peutêtre quelque chose d’utile. Leviticus avait fabriqué énormément de machines, et il avait caché beaucoup de ses créations favorites dans des pièces secrètes qui avaient peut-être échappé au pillage.

Et, de plus, la seule chose qu’elle savait des plans d’Ezekiel était qu’il voulait voir le laboratoire de son père et qu’il comptait y trouver une preuve de l’innocence de ce dernier.

Est-ce que son fils avait seulement la moindre idée d’où se trouvait la maison ?

Briar pensait que non ; mais elle était également persuadée qu’il ne pourrait jamais aller à l’intérieur de la ville et, sur ce point, elle s’était plutôt trompée. C’était un garçon plein de ressources, il fallait le reconnaître. Le plus judicieux était peut-être de partir du principe qu’il avait réussi.

Tandis qu’elle se tapissait en bas de l’escalier en pierre abîmé, se terrant dans l’obscurité comme si elle était assise au fond d’un puits, Briar reprit lentement son souffle et réussit à retrouver son calme. Personne n’avait ouvert la porte et ne l’avait trouvée. Aucun son ne lui parvenait, pas même le tintamarre des machines dans le bâtiment qui se trouvait derrière elle.

La situation n’était peut-être pas désespérée.

Elle posa son pied calmement devant elle, sur la marche la plus proche, puis gravit la deuxième avec la même lenteur et le même silence. Autant que le lui permettait sa vision latérale rétrécie par le masque, Briar regarda la porte derrière elle diminuer au fur et à mesure qu’elle montait.

Elle avait entendu parler des Pourris et elle en avait vu quelquesuns lors des premiers jours qui avaient suivi l’arrivée du Fléau, mais combien pouvait-il y en avoir à l’intérieur de la ville ? Il fallait bien qu’à un moment donné ils meurent, disparaissent, se décomposent, ou tout simplement qu’ils succombent aux éléments. Ils devaient être dans un état déplorable et aussi faibles que des chatons s’ils étaient encore en train de ramper ou de se traîner depuis tout ce temps.

Du moins, c’est ce qu’elle se dit alors qu’elle grimpait les marches.

En pliant les genoux pour rester accroupie, elle arriva à garder la tête cachée sous le sommet de l’escalier jusqu’au dernier moment, puis elle tendit le cou pour pouvoir regarder sans s’exposer à ce qui pouvait l’attendre au-dehors.

Bien que maussade, la ville n’était pas sombre au point qu’elle ait besoin de lumière, mais les épaisses ombres des murs et des toits n’allaient pas tarder à plonger les lieux dans l’obscurité la plus profonde.

La rue au niveau des yeux de Briar était complètement délabrée, glissante et boueuse à cause de l’eau de pluie et du ruissellement du Fléau. Les pavés qui avaient été utilisés pour sa construction se fendillaient. Toute la surface était inégale, bosselée, et jonchée de débris. Des chariots étaient renversés et brisés ; des cadavres de chevaux et de chiens démembrés et décomposés depuis belle lurette étaient éparpillés et formaient des piles d’os poisseux, vaguement reliés par des tissus filandreux vert-de-gris.

Briar tourna lentement la tête vers la gauche, puis vers la droite. Elle ne pouvait pas voir bien loin dans un sens comme dans l’autre.

Entre la pénombre et l’air épais et concentré, il était impossible de distinguer plus de la moitié d’un pâté de maisons. Impossible de dire dans quel sens partaient les rues. Nord ou sud, est ou ouest, cela n’avait aucun sens sans le soleil pour s’orienter.

Pas la moindre brise souleva les cheveux de Briar, et elle ne pouvait entendre ni l’eau ni les oiseaux. Ces derniers avaient été des milliers longtemps auparavant, en grande majorité des corbeaux et des mouettes, tous étant très bruyants. Les différentes espèces faisaient autrefois un véritable raffut de froissements de plumes et de claquements de becs, et le silence, sans eux, était étrange. Pas d’oiseaux, pas de gens. Pas de machines, ni de chevaux.

Rien ne bougeait.

Sa main gauche tendue devant elle, Briar sortit de son trou sans faire aucun bruit susceptible de déranger l’étrange calme qui régnait.

Finalement, elle se retrouva en plein air, tout contre le bâtiment qui jouxtait les marches.

Le seul son provenait du frottement de ses cheveux contre les sangles et les côtés de son masque et, lorsqu’elle arrêta de bouger, même ce très léger bruit cessa.

Elle se tenait en haut d’une côte et avait vue sur un quartier en contrebas, où la rue plongeait et sortait ensuite de son champ de vision. Sur les côtés, des emplacements étaient remplis de poubelles vides. Et, en hauteur, alors que Briar passait le lieu en revue, elle vit les restes d’un panneau à moitié effondré et une énorme horloge sans aiguilles.

Ce devait être…

— Le marché. Je suis près de Pike Street.

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