Norman Spinrad - Rêve de fer

Здесь есть возможность читать онлайн «Norman Spinrad - Rêve de fer» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2006, ISBN: 2006, Издательство: Gallimard, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Rêve de fer»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

Rêve de fer — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Rêve de fer», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Les larmes montaient aux yeux de Feric à cette vue. Ses rêves les plus chers se trouvaient exaucés. Il avait mené Heldon à la victoire totale et assuré la postérité du pur génotype humain ; bientôt, le programme de reproduction convertirait la race helder en une race pure de surhommes S.S. Il avait haussé l’humanité à son ancienne pureté génétique, et il aurait un jour l’honneur inégalable de créer, étape suivante de l’évolution de l’homme, une véritable race de maîtres. Personne ne pouvait prétendre accomplir davantage.

Et, pourtant, il avait accompli davantage, et cette ultime réalisation s’étalait à ses pieds. Il avait parachevé la dernière et triomphale Armageddon d’une œuvre d’art transcendante qui vivrait à jamais.

Le jour suivant, la tornade de feu s’étant complètement apaisée, l’armée helder entra dans Bora. De la ville, il ne restait qu’une perspective infinie de cendres fumantes grises et noires, animées çà et là de quelques flammes sporadiques et de monticules de braises ardentes. La ville avait abrité dix mille Dominateurs ainsi que des millions d’esclaves monstrueux, et on ne pouvait même pas reconnaître leurs ossements dans cette montagne de cendres.

Feric entra dans la ville avec Bogel, Best, Waffing et Remler, dans sa voiture de commandement lustrée à neuf, escorté d’une vingtaine des plus beaux spécimens S.S., sanglés dans leur uniforme sombre et montés sur leurs splendides motos noires et chromées. Suivait une longue ligne de tanks, de motards et d’infanterie, qui s’éparpillèrent sur le cadavre de la ville pour passer les cendres au crible, à la recherche du moindre signe de vie.

« Nul doute que les Dominateurs aient enfin été éliminés de l’Histoire », fit Remler, alors que les roues de la voiture soulevaient des nuages plumeux de cendre grise. Feric hocha la tête ; jusqu’à l’horizon, de tous côtés, on n’apercevait que cendres chaudes et braises incandescentes. Il était peu probable qu’un Dom ait pu survivre à cet holocauste ; des constructions elles-mêmes, il ne restait que des décombres méconnaissables.

Soudain, Best s’agita frénétiquement et désigna quelque chose dans les ruines, à gauche de la voiture. « Commandeur ! là-bas ! »

Feric suivit du regard le doigt tendu de Best et aperçut quelque chose de dur et de métallique qui émergeait des cendres à quelque cents mètres de la voiture. Il ordonna au chauffeur de s’approcher de l’objet, quel qu’il fût.

Tandis que la voiture de commandement et sa suite progressaient péniblement dans les cendres, Feric put distinguer que l’objet en question était un vaste cube d’acier, de deux mètres cinquante de côté, que la chaleur avait bleui et qui était à moitié recouvert de cendres. Le chauffeur arrêta la voiture juste devant ; la garde d’élite S.S. demeura en selle sur les machines vrombissantes, attendant les ordres.

« Allons jeter un coup d’œil à cette chose », suggéra Feric. Suivant leur Commandeur Suprême, les quatre généralissimes quittèrent la voiture et avancèrent péniblement dans les cendres vers le cube de métal égratigné.

Feric atteignit la paroi la plus proche : une dalle nue d’acier terni qui donnait l’impression d’avoir plusieurs dizaines de centimètres d’épaisseur. Faisant le tour du cube, il tomba sur une lourde écoutille ronde de près de deux mètres de diamètre munie en son centre d’un volant.

Tandis qu’il essayait sans succès de tourner le volant afin d’ouvrir l’écoutille, Remler, Best, Bogel et Waffing parvinrent à ses côtés.

« C’est probablement l’entrée d’une chambre souterraine, observa Bogel.

— Occupons-nous de cette écoutille », ordonna Feric. Les cinq hommes s’employèrent de toutes leurs forces à tourner le volant, sans plus de succès que Feric lui-même.

« Elle doit être verrouillée de l’intérieur, dit Remler.

— Faisons venir un char pour la faire sauter, suggéra Waffing.

— Ce ne sera pas nécessaire », répliqua Feric en dégainant le Commandeur d’Acier, l’arme qu’il était seul à porter sans effort, bien qu’elle fît en réalité le poids d’une petite montagne.

Saisissant fermement la poignée de la Grande Massue, Feric en assena un coup puissant sur le centre de l’ouverture. On entendit un fracas métallique, un bruit terrible de déchirement, et le manche de la noble arme s’enfonça de cinquante centimètres dans l’acier comme dans une motte de beurre. Le volant et le mécanisme de fermeture ferraillèrent dans les ténèbres de l’intérieur. Feric gratifia l’écoutille de deux autres coups ; cette fois, elle tomba lourdement dans un grand nuage de cendres, révélant une ouverture ronde béant sur une nuit d’encre.

Le Commandeur d’Acier toujours fermement serré dans sa main droite, Feric passa la tête à l’intérieur. En quelques instants ses yeux s’accoutumèrent à l’obscurité et il vit que le cube d’acier ne contenait rien de plus qu’une volée de marches de pierre s’enfonçant dans les entrailles de la terre.

Il se recula et s’adressa à ses camarades : « C’est l’entrée d’une installation souterraine. Il y a peut-être quelque chose de vivant là-dedans.

— Pourquoi ne pas jeter un coup d’œil nous-mêmes, Commandeur ? suggéra vivement Best. Peut-être, si nous avons de la chance, aurez-vous l’honneur d’abattre personnellement le dernier Dom vivant sur terre ! »

Instantanément, Remler s’enthousiasma. « Si nous avons vraiment de la chance, nous rencontrerons assez de Doms pour nous tous ! »

Feric approuva l’idée de l’expédition. N’y eût-il aucun Dom vivant, ce serait cependant une excellente occasion de prendre un peu d’exercice après le séjour prolongé dans la voiture de commandement. « Certainement ! » déclara-t-il.

Seul Bogel semblait un peu réticent. « Peut-être serait-il préférable d’amener la garde S.S. avec nous, suggéra-t-il.

— Vous n’avez tout de même pas peur d’un trou dans le sol, Bogel ! lâcha Waffing.

— Il est inutile de risquer la vie du Commandeur Suprême de Heldon sans nécessité, répondit Bogel. Quelle tragédie si quelque chose arrivait à Feric à ce moment de l’Histoire ! »

L’objection de Bogel fut favorablement accueillie. Tout désir personnel mis à part, Feric comprit qu’il devait au peuple de Heldon de prendre les mesures nécessaires à sa propre sécurité.

« Très bien, fit-il. Waffing, allez chercher dix S.S., et munissez-les de globes électriques portatifs. »

Quelques minutes plus tard, Feric précédait les généralissimes et dix grands S.S. blonds dans l’escalier de pierre à l’intérieur d’un boyau humide et frais, un globe électrique à la main gauche et le Commandeur d’Acier assuré dans sa main droite. Bien qu’il eût laissé sa mitraillette accrochée à l’épaule, les autres, quasiment avides d’action, tenaient leurs armes pointées, prêts à tirer.

Les marches s’enfonçaient dans le sol à plus de trente mètres, débouchant finalement sur un passage creusé dans le roc, dont les parois couvertes de moisi suintaient d’humidité.

« Cela ressemble fort à un abri à bombes, remarqua Waffing. Soyez sur vos gardes ! » lança-t-il – recommandation quelque peu superflue – aux S.S., tandis que Feric entraînait le groupe dans le couloir. Le passage courait dans les ténèbres sur trente mètres, puis butait sur une autre écoutille d’acier, à peu près semblable à celle qui fermait l’entrée du cube. Manifestement, s’il y avait encore une trace de vie dans cette grotte humide, ce devait être derrière cette épaisseur d’acier. En outre, la double fermeture de ce dernier réduit donnait à penser que si quelque chose avait atteint cet abri avant le bombardement il devait être encore vivant.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Rêve de fer»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Rêve de fer» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Rêve de fer»

Обсуждение, отзывы о книге «Rêve de fer» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x