Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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« Quel magnifique spectacle, Best ! s’écria Feric. Imaginez-vous la réaction qu’il va déclencher en Vétonie et en Husak ?

— Peut-être se rendront-ils sans résister, Commandeur.

— La reddition ne sera pas admise dans cette guerre ! répliqua Feric. Nous devons faire un exemple de tous ces États de mutants ! »

Un moment plus tard, le char de Feric pénétrait dans les faubourgs de Gormond, ou plutôt de ce qui restait de la capitale borgravienne : des tas de gravats fumants violemment illuminés par les bâtiments en flammes. Les cadavres de mutants et de métis tapissaient le sol, la plupart complètement calcinés, interdisant toute identification, mais nombre d’entre eux portant encore les traces de la plus ignoble dégénérescence génétique – petites têtes, longs membres inarticulés, peau marbrée de bleu, de vert, de marron ou même de violet, ignobles bosses poilues, becs chitineux et même carapaces, grappes de tentacules vermiculaires – dans l’ensemble une exhibition révulsante de protoplasme déjeté et dégénéré.

Tandis que les chars s’engouffraient dans cette décharge génétique en flammes, abattant de temps à autre d’un coup de canon une construction par miracle intacte ou transperçant avec leurs mitrailleuses un groupe de grotesques survivants, l’esprit de Feric revint au temps horrible de son exil, où ces souilles abjectes grouillaient de répugnante vermine, offensant à chaque seconde sa propre humanité.

Un Peau-Bleue zigzagua d’un tas de gravats à l’autre, et Feric le mit en pièces d’une rafale de mitrailleuse. « Encore un sac de chromosomes pourris qui ne contaminera plus le génotype ! s’écria-t-il. Best, vous ne pouvez pas concevoir la satisfaction que je ressens à balayer ce cloaque puant de la surface de la Terre ! »

En une heure, les forces d’artillerie lourde s’étaient frayé un passage à travers les ruines de Gormond, prenant bien soin de ne laisser aucun bâtiment debout, pas un seul monstre ignoble vivant et aucune chance à cette engeance de se reproduire. Feric n’avait pas le moindre doute que Remler et les S.S. seraient parfaitement capables de purger l’ancien territoire de Borgravie de ses derniers agents de contamination et de le rendre apte à l’intégration dans le Domaine de Heldon. Mais il y allait de son honneur personnel que ses propres troupes assurent elles-mêmes la purification de Gormond, en détruisant jusqu’à la dernière construction fétide, jusqu’au dernier gène malsain. Le cloaque où l’avait reclus le traité de Karmak durant tant d’années devait être anéanti par le feu, comme s’il n’avait jamais existé.

Et, lorsque les chars foncèrent vers l’ouest à travers les plaines, loin de ce qui avait été Gormond, poussant devant eux une horde de réfugiés, tel un troupeau de porcs, Feric mit son œil au périscope arrière et ne vit qu’une grande colonne de fumée et de feu tournoyant dans le ciel.

« Je me demande si vous pouvez comprendre mon soulagement d’avoir enfin effacé cette tache de l’honneur de ma généalogie, Best, fit-il doucement.

— Mais, Commandeur, votre pouvoir de soulever la Grande Massue de Held prouve bien que votre généalogie est la plus pure qui soit ! »

Feric sourit. « Vous avez raison, bien sûr. Pourtant, il m’apparaît qu’un affront personnel a été lavé, et cela redouble ma satisfaction du travail bien fait. »

Best acquiesça avec enthousiasme. « Cela, je peux facilement le comprendre, Commandeur ! »

Le soleil brillait au-dessus des eaux claires de l’Ulm. La voiture noire de Feric, polie à neuf, escortée par un peloton de motos S.S. pareillement immaculées, fonçait sur le pont d’Ulmgarn, dans la province de l’Ulmland du Sud, province qui, il y a seulement un mois, était la pestilence mutante de Borgravie. À ses côtés, Best rayonnait de plaisir car, à cette première étape déjà, la diligence et le fanatisme du peuple helder sous la direction des S.S. avaient opéré des miracles dans la transformation de l’ancien égout génétique en une province salubre, apte à recevoir une population de vrais humains.

La ville-frontière jadis appelée Pormi, désormais Pontville, avait été complètement reconstruite. Les ingénieurs avaient entièrement rasé les cabanes et les huttes sordides de la cité borgravienne et tracé de nouvelles rues bétonnées selon un dessin charmant qui combinait un quadrillage régulier avec une série d’avenues rayonnant de cinq grandes places circulaires. De nombreux immeubles modernes s’élevaient déjà, des dizaines d’autres étaient en construction. Les édifices publics en pierre noire ou en marbre rose, de majestueuses proportions, s’ornaient magnifiquement de nervures de bronze et de statues héroïques où prédominait le thème de la continuité entre les héros du passé et les héros, plus grands encore, du Svastika. Les constructions plus frivoles étaient en briques vernies de couleurs gaies – jaune, bleu, rouge et vert, et la majorité arborait des façades en bois artistiquement sculptées. Pontville abritait déjà plusieurs centaines de colons helders. Ceux-ci, mêlés aux équipes de construction, stationnaient dans les rues de la ville modèle à moitié terminée, agitant de petits drapeaux de papier à croix gammée et multipliant les saluts du Parti, aux cris de « Vive Jaggar ! » sur le lent passage de la voiture de Feric.

Celui-ci, debout à l’arrière, ne pouvait s’empêcher de sourire de plaisir en rendant le salut. De retour d’une visite triomphale dans le Westland – la nouvelle province qui était encore une semaine plus tôt la Vétonie – il avait une idée précise du déroulement de la guerre. Les ailes sud et nord de l’armée avaient fait leur jonction deux semaines après le début des hostilités, largement en avance sur le programme, et avaient écrasé l’armée vétonienne en trois jours, puis complètement rasé la capitale, Barthang, grâce aux nouveaux missiles guidés de Waffing. Ce dernier territoire conquis, la Vétonie n’existait plus et la canaille mutante avait fui dans les déserts du Sud ou en Husak. À présent, Waffing conduisait l’armée à travers Husak, avec le ferme espoir de faire tomber Kolchak en un ou deux jours. La capitale de Husak une fois pulvérisée, la guerre atteindrait son terme triomphal, et il ne resterait plus qu’à purifier les pays conquis et à y installer des colonies de vrais humains.

Feric contemplait la preuve irréfutable de l’ardeur et de la rapidité avec lesquelles le peuple de Heldon, dirigé par les S.S., pouvait purifier un pays conquis et le rendre apte à l’incorporation au Domaine de Heldon.

Alors que le convoi progressait en pleine campagne, Remler se tourna vers Feric, une légère trace d’agitation sur le visage. « Commandeur, j’ai pris la liberté d’ordonner au chauffeur de nous conduire au camp de sélection le plus proche. Nous avons un petit problème à résoudre qui nécessite une décision de votre part, et j’ai pensé que vous devriez voir un camp borgravien avant d’agir. »

Feric hocha la tête d’un air absent, absorbé par le spectacle de l’ingéniosité et de l’assiduité des Helders, visible même dans les campagnes. À la poussière et aux fondrières des routes borgraviennes avait été substitué un revêtement uni de béton gris. Ici et là, de solides fermes en bois piquetaient le paysage, et quelques fermiers labouraient à la charrue la terre humaine nouvellement défrichée. Le convoi de Feric parcourut encore trente kilomètres sur l’admirable route, à travers une campagne déjà plus helder que borgravienne.

En effet, des anciens habitants bâtards de Borgravie, aucun ne se montra avant que le convoi n’atteignît un des grands camps de sélection qui avaient été érigés dans tout le sud de l’Ulmland, soigneusement à l’écart des centres d’habitation humaine.

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