Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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Rayonnant d’une légitime fierté, Remler entraîna Feric vers la porte la plus à gauche, qui s’ouvrait sur une petite pièce occupée par deux S.S. armés de mitraillettes et de massues ; à la vue du Commandeur Suprême, ils se mirent instantanément au garde-à-vous et saluèrent. Dans le plancher de la cabine s’ouvrait une bouche d’égout ; un tuyau était relié à un robinet sortant du mur. Le sol de béton n’en était pas moins teinté d’une légère couleur brun-rouge.

« Nous n’avons jusqu’à présent découvert que quelques milliers de Doms, dit Remler. Mais les savants S.S. sont bien près de mettre au point un test spécifique pour le génotype des Dominateurs. À l’heure actuelle, j’ai bien peur que certains Doms ne nous échappent en se dissimulant parmi les métis et les mutants les plus communs. »

Feric rendit leur salut aux exterminateurs S.S. et hocha la tête à l’adresse de Remler. « Dès qu’un test indiscutable sera mis au point, il sera relativement facile de le faire repasser aux stérilisés et d’extirper ainsi le dernier gène dominateur de la face de Heldon.

— Quoi qu’il en soit, le problème sera résolu d’une façon ou d’une autre à la prochaine génération », remarqua Remler.

Suivi de Feric, il franchit la porte du fond de la chambre d’extermination, longea un couloir et pénétra dans une grande pièce peuplée de Helders souriants et excités qui faisaient la queue devant un mur de coffres pour recevoir leur nouveau certificat de pureté génétique et leurs vêtements civils.

Avant même que le commandant S.S. eût pu faire un mouvement pour réclamer l’hommage, Feric fut aperçu et un chœur légèrement désordonné de « Vive Jaggar ! », accompagné de saluts quelque peu fantaisistes, éclata au milieu de ces gens exubérants. Suivit plus d’une minute d’acclamations spontanées.

Feric ne put s’empêcher de sourire en rendant le salut. Ces Helders avaient de bonnes raisons de se réjouir : ils avaient passé les nouveaux et rigoureux tests génétiques et ils étaient admis à nouveau dans la communauté de l’humanité pure. Feric fut profondément ému de cette joie communicative ; elle raffermit sa résolution de veiller à ce que les hommes purs et eux seuls héritent du monde à venir.

Puis Remler lui fit parcourir le couloir en sens inverse et l’introduisit dans une longue pièce rectangulaire, objet visible de sa fierté et de sa joie. Un comptoir d’expérimentation ; derrière se tenaient cinq généticiens S.S., tous de grands spécimens blonds. Outre cette brochette d’experts généticiens, un docteur S.S., équipé de toutes sortes d’instruments de précision. Le fond de la salle était occupé par une rangée de tables où de grands jeunes gens blonds s’activaient à remplir des carnets de tests, sous la supervision d’un capitaine S.S. L’ardeur patriotique et l’excitation étaient ici à leur comble car, dans cette pièce, les pensionnaires ayant satisfait aux tests généraux avaient la possibilité de passer les tests génétiques, somatiques, mentaux et patriotiques incroyablement rigoureux de l’examen d’entrée S.S.

À la vue de Feric, chacun dans la pièce se figea au garde-à-vous, salua et rugit « Vive Jaggar ! » Feric salua brièvement et signifia d’un geste de la main que l’examen solennel devait se poursuivre sans qu’il fût tenu compte de sa présence. Il entraîna lui-même Remler hors de la pièce par une porte latérale ; ces garçons avaient bien besoin de toute leur attention à un moment pareil, et la présence de leur Commandeur Suprême n’eût pas manqué de faire diversion !

En pénétrant dans la pièce attenante, Feric se trouva en présence d’une file d’individus au visage blême et à l’air accablé. Des S.S. disposés régulièrement au long de cette ligne et armés de massues et de mitraillettes surveillaient les infortunés. Au bout de la rangée se tenait un major S.S. muni d’un carnet et d’un crayon ; derrière lui s’ouvraient deux portes.

Au moment où Feric entrait, il entendit le fonctionnaire s’adresser au premier Helder de la file, individu à la mine morose, et à l’aspect convenable à première vue.

« Il est de mon devoir de vous informer que vous n’avez pas toutes les qualités requises pour accéder au pur génotype humain. Vous avez le choix entre deux possibilités : l’exil définitif ou la stérilisation. Que choisissez-vous ? »

L’homme hésita un moment ; Feric vit des larmes dans ses yeux. Mais soudain la présence du Commandeur Suprême fut remarquée et tous – S.S. et pensionnaires à la triste figure – se figèrent pour le salut du Parti et crièrent « Vive Jaggar ! » avec une vigueur et un enthousiasme sans défaut. Feric fut profondément touché par cette démonstration de solidarité raciale chez des hommes pourtant appelés à sacrifier tout espoir de progéniture.

Dans les secondes qui suivirent, le Helder qui était en tête de la file redressa les épaules, claqua les talons, se mit au garde-à-vous et répondit au major S.S. d’une voix ferme et claire : « Je choisis la stérilisation pour le bien de la Patrie ! » Il leva alors le bras, fit un salut parfait et marcha résolument vers la porte de droite.

« Quatre-vingt-cinq pour cent des refusés préfèrent la stérilisation à l’exil », souffla Remler à l’oreille de Feric.

Des larmes, où se mêlaient joie et tristesse, montèrent aux yeux de Feric tandis que les exclus, les uns après les autres, franchissaient stoïquement la porte de droite pour être dépouillés de leur pouvoir de procréation : il savait qu’il avait devant lui la preuve décisive de la justesse de sa cause et du triomphe du Svastika.

Le maréchal commandant en chef Lar Waffing se leva lourdement, jeta un coup d’œil à la grande carte, derrière la chaise surélevée de Feric, salua d’une inclination de la tête les généraux assemblés dans la Salle de Guerre du Haut Donjon, adressa un sourire à Feric, puis commença son rapport officiel.

« Commandeur, j’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer que la rénovation de l’armée peut à présent être considérée comme terminée. Nos forces comptent actuellement plus de trois cents tanks, et les nouvelles usines poursuivent la production au rythme de plusieurs dizaines par semaine. Nous possédons déjà plus de deux cents chasseurs et bombardiers en piqué et des dizaines d’autres continuent de sortir des chaînes. Nos effectifs se sont accrus d’un demi-million de splendides recrues, et je suis fier d’annoncer que chaque soldat helder est à présent équipé d’une nouvelle mitraillette de premier ordre et d’une formidable massue. Les réserves regorgent de munitions et nous avons stocké assez d’essence pour un mois de guerre totale. Les savants de l’armée sont en train de relancer la construction de missiles téléguidés et de bien d’autres armes des Anciens. En résumé, Commandeur, vous disposez à présent d’une force qui n’attend que vos ordres pour se jeter dans le feu de l’action !

— Bravo, Waffing ! » lâcha Feric avec enthousiasme pendant que le commandant en chef se rasseyait. Il ne manquait plus à l’armée et aux S.S. que l’occasion d’aiguiser rapidement le tranchant de leur arme de guerre. Restait à savoir où et comment. « Pensez-vous que nous soyons prêts à annihiler Zind, Waffing ? » demanda-t-il.

Waffing se plongea quelques instants dans une profonde réflexion. « Je suis absolument sûr que nous vaincrions Zind si nous attaquions maintenant, dit-il. Mais la guerre serait longue et difficile. Donnez-nous six mois et notre armée aura doublé ses effectifs, nous disposerons de milliers de tanks et d’avions, et nous progresserons alors dans Zind à la vitesse de nos chars ultra-rapides. Nous pulvériserons ses ports en cas de guerre-éclair. »

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