Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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Sous la conduite de Feric et de sa garde d’élite S.S., la colonne helder balaya tout reste d’opposition et traversa le pont pour se joindre à la bataille décisive sur la rive occidentale du Roul. Les derniers à passer furent cinq chars qui, dès que leurs chenilles mordirent fermement le sol de la berge occidentale, tournèrent leurs tourelles vers l’arrière et, en trois salves rapides, firent voler le pont en éclats, bloquant ainsi toute l’arrière-garde de la horde derrière la large barrière liquide de la rivière.

Quant aux rescapés, ils se trouvaient à présent pris au piège entre les hommes de Waffin à l’ouest et ceux de Feric à l’est, coupés de leurs réserves et encerclés.

Les troupes de Waffin combattaient sur un large front dans les faubourgs en ruine à l’ouest de Lumb. À l’abri d’un bouclier de tranchées et de grossières levées de terre, des milliers de Helders avaient déclenché un feu roulant de balles sur les vagues de Guerriers que l’armée zind lançait sans relâche sur leurs positions. Loin derrière les lignes, les vieux cuirassés à vapeur lançaient des obus explosifs sur la horde sans craindre de représailles de la part des mortiers de moindre portée des fourgons de guerre zind. D’épaisses nuées d’âcre fumée obscurcissaient le ciel sur des kilomètres sur toute la largeur du front, et le vacarme était terrifiant.

Jusque-là, la horde avait réussi, par le simple jeu de sa supériorité numérique, à s’approcher à moins de cent mètres des premières tranchées de Waffing, derrière une véritable levée de corps de Guerriers, et sous le feu meurtrier des mitrailleuses. Du haut de la crête qu’il avait atteinte avec ses troupes, Feric voyait les Guerriers avancer, rang après rang, lâchant des salves synchrones de leurs fusils. Presque immédiatement, ils étaient taillés en pièces par les mitrailleuses helders, mais aussitôt remplacés par une nouvelle ligne de robots géants. Chacune d’elles rapprochait la horde de quelques centimètres, au prix d’énormes pertes. La multitude progressait ainsi, imperceptiblement mais irrésistiblement, tel un acier descendant vers la vallée.

L’immense troupeau qui s’étirait devant Feric avançait régulièrement vers l’ouest, droit sur les canons des fusils de Waffing. « Une attaque par l’arrière est bien la dernière chose à laquelle les Doms doivent s’attendre ! s’écria Feric. Nous allons les écraser comme de la vermine ! »

Feric agita par trois fois le Commandeur d’Acier au-dessus de sa tête, et les troupes de choc S.S. se formèrent en ordre de bataille : des milliers de motards se disposèrent sur un large front de part et d’autre de Feric, les tanks s’insérant à intervalles réguliers dans cette muraille en mouvement.

Feric abattit la Grande Massue, mit pleins gaz et conduisit cette magnifique troupe d’hommes et de métal au bas de la pente, vers les ruines carbonisées et pulvérisées de Lumb, droit sur les arrières de la horde zind. Accompagnant le déferlement des S.S., les canons des tanks tirèrent salve sur salve dans les rangs ennemis, concentrant leur feu sur les fourgons de guerre, les faisant sauter par grappes en quelques secondes, de sorte que, au moment où les motos et les tanks atteignirent effectivement la horde, des dizaines de formations se trouvaient déjà réduites à l’état de troupeaux écumants et paniqués.

Feric tomba à revers sur une vingtaine de Guerriers, brisant leur crâne d’un magistral coup de la Grande Massue. Fait incroyable, les géants de trois mètres continuaient à avancer vers les lignes de Waffing, ignorant les motards S.S. et les tanks alors même que ceux-ci les mettaient en pièces. Les motards S.S. fauchèrent des rangées entières de Guerriers avec leurs mitrailleuses sans rencontrer de résistance. Best descendit vingt créatures d’une seule rafale, son visage exprimant une totale incrédulité.

Avant que les Doms restants aient pu faire tourner leurs arrières pour parer à l’attaque S.S., Feric et ses hommes plongèrent au cœur de la horde, infligeant de pertes considérables à l’ennemi ; en outre, tant de fourgons avaient été détruits et tant de Dominateurs abattus qu’il y avait plus de Guerriers fous frappant à l’aveuglette que de troupes disciplinées. La formation de Zind en marche vers les positions de Waffing s’écroula dans une folle mêlée de bêtes piaillantes, affolées et défécantes.

Voyant cela, et comprenant que les hommes de Feric étaient arrivés à pied d’œuvre, les survivants de l’armée de Waffing se ruèrent hors des tranchées et chargèrent avec la dernière énergie.

La horde zind, déjà en plein désarroi, se trouva prise entre deux grandes lignes de Helders héroïques en mouvement. Dans ces conditions, l’issue de la bataille ne pouvait plus laisser de doute.

Se taillant un chemin à la force du poignet dans une véritable mer de Guerriers à l’odeur aigre qui battaient piteusement l’air dans leur agonie, Feric se sentit envahi d’une glorieuse ivresse. Chaque grand coup du Commandeur d’Acier écharpait une paire de monstres obscènes ; chaque Guerrier abattu était un obstacle en moins sur la route vers la victoire finale. Autour de lui, les S.S. fauchaient les Guerriers avec une frénésie toujours croissante, paraissant disposer d’immenses réserves de force hystérique, tirant peut-être des ressources insoupçonnées de la volonté raciale elle-même. Feric et ses hommes étaient unis dans la communication d’un combat héroïque et triomphant, où temps et fatigue étaient des mots dénués de sens.

Feric n’aurait pu dire combien de temps s’était écoulé depuis le début de la bataille. Il poussa sa moto dans l’enfer bouillonnant de la horde en transes, écrasant tout devant lui avec la Grande Massue. Son uniforme de cuir noir semblait teint en rouge ; le sang s’écoulait du fût argenté du Commandeur d’Acier, poissant sa main d’une riche liqueur incarnate. Et pourtant il ne ressentait pas la moindre lassitude. Les Guerriers, devant lui, étaient là pour être massacrés, et il les massacrait ; l’univers de guerre dans lequel il se mouvait n’avait pas d’autres paramètres.

Enfin, il y eut davantage de Guerriers parsemant la campagne que de Guerriers vivants courant sans but ; bientôt Feric n’abattit plus les répugnantes créatures qu’une à une et non plus par paquets, les cibles pour son arme irrésistible se faisant plus rares et lointaines.

À quelques mètres devant lui, Feric aperçut deux Guerriers, juchés sur un monceau de cadavres de leurs pareils, qui se rouaient de coups de massue sans grand enthousiasme. Il dirigea sa moto vers eux, visant les têtes. Mais avant même que la Grande Massue fît mouche, l’une des créatures poussa un hurlement et tomba dans un grand éclaboussement de cervelle ; Feric dut se contenter d’abattre l’autre.

Et comme par enchantement apparut devant lui la lourde silhouette de Lar Waffing, son uniforme kaki poissé de sang, à la main une grande massue teintée de vermillon.

Dans un hurlement de freins, Feric arrêta sa moto devant un Waffing hilare et mit pied à terre. Un instant plus tard, Best s’arrêtait à leurs côtés. Les trois hommes se tinrent ainsi en silence durant quelques instants pendant que les S.S. acclamaient les troupes vert-de-gris. Les mâchoires du piège s’étaient refermées – la horde de Zind était détruite.

Ce fut le bouillant Waffing qui rompit ce silence solennel. « Nous avons réussi ! s’écria-t-il, Heldon est sauvé ! C’est le plus grand moment de l’Histoire du monde !

— Non, mon cher Waffing, corrigea Feric, le plus grand moment de l’Histoire du monde sera celui de l’anéantissement du dernier Dominateur. Réjouissez-vous d’une belle victoire, mais ne la confondez pas avec la fin de la guerre.

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