Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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Waffing acquiesça, et les trois hommes regardèrent le soleil se coucher sur le champ de bataille. De l’endroit où ils se tenaient jusqu’à la rivière Roul s’étendait une vaste zone entièrement tapissée des corps de l’ennemi et des débris de son matériel. Les S.S. et les pelotons de nettoyeurs commençaient à manœuvrer dans cet immense charnier ; de temps à autre une rafale rompait le silence majestueux. Les rayons rouges du soleil couchant semblaient auréoler les silhouettes de Feric et de ses deux paladins et baigner le champ de victoire dans un feu céleste.

XI

Les hordes de Zind temporairement rejetées au-delà du Roul, la construction du nouvel Heldon progressa selon un rythme à couper le souffle. La victoire de Lumb avait enflammé les esprits de la race helder, en même temps que la certitude de voir bientôt les Dominateurs lâcher derechef leurs ignobles esclaves sur le sol sacré de l’humanité les poussait à d’incroyables actions, preuve d’une abnégation fanatique et d’une énergie sans précédent.

Le programme des camps de sélection surtout mit en valeur les qualités inhérentes au Nouvel Ordre. Rien ne satisfaisait davantage Feric que de visiter ces camps, car l’ardeur patriotique qui animait le pays vivait là son expression la plus haute et la plus tangible.

C’est donc avec une joie anticipée que Feric franchit l’entrée principale du tout dernier camp de sélection de Heldon, à proximité de la bordure nord de la Forêt d’Émeraude, pour une inspection amicale sous la conduite de Bors Remler lui-même. À ses côtés, le commandant S.S. rayonnait de ferveur patriotique, et Feric se fit la réflexion que Waffing lui-même, qui avait accompli des miracles avec l’armée et l’industrie d’armement, n’arrivait pas à la cheville de Remler et des S.S. pour les exploits qu’ils avaient accomplis durant ces deux mois de fièvre.

Le camp apparaissait comme une construction assez modeste. Un rectangle de barrières électrifiées entourait un grand hangar et des rangées de baraquements en bois, le tout dominé aux quatre coins par des miradors. Les baraques étaient assez vastes pour loger environ dix mille Helders en permanence ; pour faire la preuve de l’efficacité surhumaine des S.S., Remler avait promis un renouvellement complet de la population des trois douzaines de camps tous les cinq jours, et il avait dès à présent fait mieux qu’améliorer cette performance.

Bien évidemment, rien de tout cela n’eût été possible sans le soutien fanatique du peuple de Heldon tout entier, à l’image des deux mille personnes alignées par Remler dans la cour principale du camp. C’étaient pour la plupart des individus sans tare apparente, ayant provisoirement troqué leurs vêtements civils contre les tuniques grises numérotées du camp de sélection. Bien que ce séjour au camp fût considéré par tous comme une épreuve, y compris par l’écrasante majorité qui obtenait un nouveau certificat, Feric remarqua avec plaisir qu’aucun visage maussade ne déparait le lot. Sans doute la perspective d’intégrer les formations S.S. contribuait-elle fortement au moral élevé qui régnait dans les camps, car à tout moment les pensionnaires pouvaient jouir du spectacle éblouissant de quelque spécimen de la virilité S.S., grand, blond, physiquement parfait, en cuir noir ajusté et cape vermeille, exemple galvanisateur s’il en fût.

Feric s’arrêta à dix mètres du premier rang de pensionnaires du camp, et Remler l’imita en claquant les talons et en faisant silencieusement le salut du Parti. Immédiatement, une véritable forêt de bras jaillit et le cri de « Vive Jaggar ! » se répercuta dans tout le camp de sélection.

Feric rendit le salut et, comme à son habitude, prononça une brève allocution pour rendre hommage à l’abnégation des pensionnaires.

« Compagnons Helders, je vous félicite de votre esprit de dévouement et de patriotisme. Je sais que plus de la moitié d’entre vous sont des volontaires. Une telle ardeur idéaliste est un exemple non seulement pour moi mais pour chaque véritable humain vivant à l’ombre du Svastika : c’est aussi un message qui installera la peur au cœur des Dominateurs de Zind et de tous ceux qui les servent, ici et là-bas. Qu’aucun Dom ne soit découvert parmi vous ! Que vous soyez tous certifiés à nouveau ! Que nombreux parmi vous soient ceux jugés dignes de figurer dans les rangs S.S. ! Vive Heldon ! Vive la Victoire ! »

Les oreilles encore bourdonnantes du rugissant « Vive Jaggar ! » qui lui avait répondu, Feric précéda Remler jusqu’au centre de sélection, terme de son inspection du camp.

C’était un bâtiment bas et rectangulaire édifié en tôle galvanisée. Une foule surveillée par de grands S.S. blonds en cuir noir immaculé faisait les cent pas sur un côté de l’entrée principale. D’autres S.S. surveillaient quatre files impeccables de pensionnaires qui pénétraient dans le bâtiment. Ces lignes avançant fort rapidement, les S.S. sortaient sans relâche d’autres pensionnaires de la foule, tandis que des pelotons S.S. amenaient d’autres groupes sur l’aire d’attente. Cela faisait penser au mouvement continu d’une chaîne de montage. Feric remarqua que les gens qui tournaient sur l’aire d’attente parlaient entre eux avec animation, alors que ceux qui étaient déjà alignés adoptaient une attitude digne et solennelle pour marquer l’importance de l’instant.

« Je suis heureux de voir les files avancer si rapidement dit Feric à Remler, tant pour des raisons humanitaires que d’efficacité. »

Remler acquiesça vivement. « Certains de ces jeunes gens sont tellement persuadés de leur admission chez les S.S. qu’ils essaient de vendre leurs rations en échange d’une meilleure place dans la queue. »

Remler conduisit vers une porte dérobée un Feric rayonnant ; une telle ardeur ne pouvait manquer de le toucher. Cependant, il eût été fort dommage de voir les meilleurs candidats S.S. détériorer ainsi leur santé !

« Passez un avis aux termes duquel tout homme pris à céder ses rations sera rétrogradé de dix places, commanda-t-il. Nous ne pouvons laisser nos meilleurs pur-sang génétiques jeûner par enthousiasme mal placé.

— Oui, Commandeur ! » répondit Remler en pénétrant dans le hangar de tôle ondulée.

L’intérieur en était nu et résolument fonctionnel. Chacune des files passait devant un comptoir occupant en longueur la moitié du bâtiment ; derrière avaient pris place de longues rangées de généticiens S.S. en élégants cuirs noirs, armés de batteries de tests qu’ils faisaient subir à la chaîne aux pensionnaires. Les quatre files débouchaient ensuite sur un petit espace vide soigneusement gardé par une douzaine de S.S. armés de massues et de mitraillettes. Au-delà, le reste du hangar était masqué par une cloison en tôle dans laquelle s’ouvraient quatre portes sans signe distinctif. Chaque homme ayant subi tous les tests était dirigé vers l’une d’elles pour la suite des opérations. Feric remarqua que la plupart étaient dirigés sur la porte située à l’extrême droite.

« Nous avons récemment mis au point quatre tests additionnels, fit brièvement Remler. Chaque Helder doit répondre à vingt-trois critères génétiques et, bien entendu, les modalités d’admission chez les S.S. sont infiniment plus rigoureuses. Comme nous avons déjà découvert près de soixante-dix mille recrues S.S. dans les camps, nous avons pu relever le niveau des critères S.S. Les camps de femmes ont produit près de quarante mille femelles dignes d’être appariées avec les S.S. Pouvez-vous imaginer les incroyables spécimens que produira la prochaine génération, Commandeur ?

— Aucun doute là-dessus, Remler. Vous avez accompli des miracles. »

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