Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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Le char de Feric tira une nouvelle bordée tandis que la formation se précipitait en avant ; le feu nourri des blindés noirs continua de pilonner les positions borgraviennes. Une dernière salve projeta en l’air des nuées de terre et de chair, puis les chenilles du véhicule de Feric entrèrent avec un grand éclaboussement dans les eaux basses de l’Ulm.

Feric arma sa mitraillette alors que le char déchirait les barbelés borgraviens ; derrière lui, la formation emplit l’air du crépitement des balles traçantes tout en broyant le peu qui restait des fortifications.

Des Borgraviens eux-mêmes, plus aucune trace, sauf les quelques fragments sanglants éparpillés dans les trous d’obus encore fumants. Les rares misérables non encore taillés en pièces par la canonnade avaient fui dans la nuit en piaillant et en hurlant de terreur. Dès les premières lueurs du jour, l’infanterie motorisée et les motards S.S. pourchasseraient et anéantiraient ces traînards, un par un si besoin était. Plus la première démonstration serait impitoyable, et plus vite mutants et métis, sur le passage foudroyant des Helders, seraient convaincus que toute résistance était parfaitement inutile. Ainsi, une politique bien menée d’annihilation de l’ennemi se révélerait à longue échéance la pratique la plus miséricordieuse.

Toute la nuit, les chars poursuivirent leur course en direction de l’est, à travers le paysage vallonné de Borgravie, droit sur Gormond, sans rien rencontrer qui pût décemment être qualifié de résistance organisée.

Feric avait ordonné la destruction de tous les villages, fermes ou autres constructions sur le passage de ses troupes, et le massacre de toute canaille borgravienne assez stupide pour montrer sa face putride. Dans leur majorité, les habitations de ces régions consistaient en huttes solitaires, grossièrement construites en planches rudimentaires consolidées par de la boue séchée ou de la bouse. Un simple obus incendiaire suffisait à transformer ces masures en brasiers ronflants, et un ou deux autres coups à incendier les champs. De temps à autre, des créatures à l’aspect rébarbatif s’échappaient des ruines comme des insectes pour être aussitôt abattues d’une ou deux rafales ; mais, dans leur ensemble, les Borgraviens de cette zone avaient pris leurs jambes à leur cou bien avant le passage des chars, à charge pour les troupes s’occupant du nettoyage de les rabattre. Les rares villages que trouva la colonne étaient déserts et sans défense, aussi les chars purent-ils ouvrir une large trouée destructrice dans la campagne sans entamer sérieusement leurs réserves de munitions.

Une heure avant l’aube, Feric aperçut une lueur rouge à l’est qui semblait scintiller et crépiter comme un lointain embrasement.

« Regardez, Best, dit-il, ce doit être Gormond !

— Nos chasseurs-bombardiers doivent être en train de donner une leçon à ces porcs. »

Peu après, le lointain grondement des explosions se fit entendre, et, lorsque le soleil se fut levé, les bombes tombant sur la ville emplirent l’air d’un bruit semblable au tonnerre, de grandes flammes s’élevèrent des ruines, clairement visibles dans le lointain ; Feric crut même apercevoir le pointillé des blindés aériens plongeant sur la ville en piqué.

Soudain, Best désigna l’Est. « Là-bas, Commandeur ! Je crois que voilà l’armée borgravienne. »

Entre le bataillon de chars et Gormond, Feric discerna des marbrures grises sur la grande plaine étique couleur vert-de-gris ; sans nul doute les troupes borgraviennes, rassemblées là pour opposer un semblant de résistance à l’avance helder.

Comme pour confirmer cette observation, quelques éclairs de feu fleurirent au sein de cette écume grise, et, quelques secondes plus tard, une demi-douzaine d’obus explosèrent piteusement à près de mille mètres des chars. Les pointeurs helders, quant à eux, se gardèrent de gaspiller leurs munitions en tirant à longue portée. Feric brancha le micro et contacta le chef des cuirassés aériens lancés à l’attaque de Gormond.

« Ici le Commandeur Suprême. Prenez une vingtaine de vos appareils et attaquez les troupes borgraviennes à l’est de la ville.

— Tout de suite, Commandeur ! Vive Jaggar ! »

Alors que les mouchetures grises se transformaient en un échantillonnage sordide de métis borgraviens en uniformes d’un gris terne disséminés sur la ligne de front, vingt cuirassés aériens noirs, rapides et élégants surgirent et se lancèrent l’un après l’autre en un carrousel de plongeons mortels, clouant au sol les créatures et les pulvérisant sous une grêle de balles de mitrailleuse. Les grands aigles de métal piquaient et remontaient, tuant à chaque fois des dizaines de misérables mutants qui couraient à l’aveuglette, fous de terreur, et écrasant également sous leurs bombes les quelques vieux blindés pesants que possédaient les Borgraviens ; en somme, une action magnifique et exaltante.

« Feu ! ordonna Feric aux commandants de blindés. Feu à volonté tant qu’il y a des cibles ! »

Le tonnerre secoua son char quand le canon tira, des obus sifflèrent au-dessus de sa tête, et une forêt d’explosions s’épanouit dans les rangs borgraviens. Sans répit, les chars lancèrent des salves d’obus explosifs dans la canaille en débandade – que les cuirassés aériens mitraillaient toujours. Enfin, les chars eux-mêmes atteignirent l’armée borgravienne, tout au moins ce qu’il en restait. Un vaste capharnaüm de tranchées et de trous d’hommes avait été creusé dans la plaine devant la capitale en flammes ; un labyrinthe de barbelés serpentait au hasard parmi ces fortifications grossières et ridicules. La zone entière était trouée de cratères de bombes et d’obus et le champ de bataille obscurci par l’âcre fumée de la poudre. Partout, des fragments épars de l’attirail militaire borgravien – débris d’obusiers, morceaux de cuirassés volatilisés, mitrailleuses brisées et tordues – et les lambeaux ensanglantés de toutes sortes de mutants répugnants en uniformes gris.

« Nous n’avons presque plus rien à nous mettre sous la dent, Commandeur », observa Best avec un certain désappointement.

C’était quelque peu excessif car, du fond des tranchées, trous d’hommes, cratères et épaves tordues, quelques Perroquets, Peaux-Bleues, Hommes-Crapauds, nains et autres créatures atteintes de tous les fléaux génétiques concevables tirèrent de bien inutiles salves de fusils sur les chars, leurs balles ricochant contre les blindages comme autant de petits cailloux.

Feric maintint enfoncée la gâchette de sa mitrailleuse, arrosant les monstres d’une pluie de plomb brûlant, tandis que les chenilles de son char écrasaient un rouleau de barbelés et broyaient un Perroquet, un nain bossu et un Peau-Bleue tapis derrière l’épave d’un blindé. « Utilisez les mitrailleuses ! ordonna-t-il aux commandants des chars. Obus incendiaires ! »

Les chars avancèrent rapidement derrière un véritable mur de balles de mitrailleuses, écrasant barbelés, tranchées, trous d’hommes et Borgraviens sous leurs lourdes chenilles d’acier. À bout portant, les canons lancèrent des obus au phosphore dans les rangs des mutants. Des centaines de créatures se traînèrent, coururent ou rampèrent affolées dans tous les azimuts, leurs uniformes en flammes. Les Borgraviens se trouvant sur la trajectoire des chars jaillissaient comme des diables de leurs positions, parcourant quelques mètres dans un état de terreur hystérique avant d’être fauchés par les mitrailleuses et laminés par les chenilles des chars en mouvement.

Poussant devant elle les restes meurtris de l’armée borgravienne, la foudre helder roulait à travers la plaine en direction de Gormond : formation serrée de blindés noirs, bannières rouges au vent, qui pulvérisait tout sur sa route, ne laissant derrière elle que des flammes, des cendres et les cadavres mutilés de l’ennemi.

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