Arcadi Strougatski - Le lundi commence le samedi

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Le lundi commence le samedi: краткое содержание, описание и аннотация

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Vous êtes un programmeur scientifique et très réaliste.
Mais soudain vous voici propulsé dans un institut de chercheurs passionnés pour qui le lundi commence le samedi et qui ont pour collaborateurs : des Pythies, Merlin l’Enchanteur … et un ex-Grand Inquisiteur !
Alors vous commencez à vous poser quelques questions pratiques sur le bon usage de la science et de la technique. Et les réponses que vous trouvez sont tout à fait fantastiques !

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Des changements se produisaient dans les somptueux édifices qui m’entouraient. Il y avait toujours autant de colonnes, l’architecture était toujours aussi absurdement somptueuse, mais de nouveaux coloris se montraient, le marbre, à mon sens, avait été remplacé par un matériau plus moderne. Sur les toits, les statues aveugles avaient cédé la place à des objets miroitants qui ressemblaient à des antennes de radio-téléscope. Il y avait beaucoup plus de monde dans les rues, la circulation était intense. Les troupeaux et leurs pâtres avaient disparu, cependant les blés ondulaient toujours bien qu’il n’y eût toujours pas de vent. J’appuyai sur le frein et stoppai.

Regardant autour de moi, je compris que je me trouvais sur un trottoir roulant. Il y avait un monde fou, toutes sortes de gens très différents. Dans leur majorité, à vrai dire, ces gens étaient plutôt irréels, bien moins réels que les mécanismes puissants, complexes et presque silencieux qui les entouraient. Si bien que lorsqu’un de ces mécanismes accrochait par mégarde un passant, il n’y avait pas collision à proprement parler. Ces machines m’intéressaient peu, sûrement parce que sur le pare-chocs de chacune d’elles se tenait leur inventeur, inspiré jusqu’à en devenir translucide et qui expliquait en détail le mécanisme et la raison d’être de son enfant. Personne ne les écoutait, d’ailleurs ils ne semblaient s’adresser à personne en particulier.

Je préférais regarder les gens. J’aperçus de superbes gaillards en combinaison de pilote qui se promenaient bras dessus bras dessous, juraient et braillaient des chansons discordantes. Je rencontrais des personnages qui n’étaient vêtus qu’en partie ; par exemple, un chapeau vert et une veste rouge sur un corps nu ( rien d’autre ) ; ou bien des souliers jaunes et une cravate à fleurs ( sans pantalon, sans chemise ni même linge de corps ), d’élégantes chaussures enfilées sur des pieds nus. Les passants ne réagissaient pas, moi j’étais très gêné, et puis je me souvins que certains auteurs ont l’habitude d’écrire des phrases de ce genre : « La porte s’ouvrit, un homme élancé et musclé, en casquette et lunettes noires se montra dans l’encadrement. » Je croisais des hommes habillés complètement mais dont les costumes avaient une coupe un peu étrange, et par-ci, par-là, des hommes bronzés et barbus, vêtus de chlamydes d’un blanc immaculé, portant d’une main un collier de cheval ou une houe, de l’autre un chevalet ou un plumier. Ces gens en chlamyde semblaient affolés, ils s’écartaient devant les machines et jetaient des regards apeurés autour d’eux.

Exception faite du pépiement des inventeurs, il n’y avait guère de bruit. La plupart des gens étaient silencieux. A un tournant, deux jeunes garçons s’affairaient autour d’un engin mécanique. L’un disait d’un ton convaincu : « La pensée d’un constructeur ne peut pas stagner. C’est une loi d’évolution de la société. Nous l’inventerons. Nous l’inventerons sûrement. En dépit des bureaucrates du genre de Tchinouchine et des conservateurs comme Tverdolobov. » Son compagnon murmurait sans l’écouter : « J’ai trouvé comment employer des pneus inusables de fibre polystructurelle. Mais je ne sais pas encore comment utiliser le réacteur de génération à neutrons subthermiques. Micha, hé ! Micha ! comment faire pour le réacteur ? »

Regardant de plus près, je reconnus sans peine une bicyclette.

Le trottoir roulant me conduisit sur une immense place. Une foule très dense entourait des engins cosmiques de types variés. Je descendis du trottoir et poussai ma machine. Au début, je ne compris pas ce qui se passait ; des jeunes gens bouclés au tein vermeil, aux prises avec des mèches rebelles qui retombaient tout le temps sur leur front, récitaient des vers d’un air pénétré. Les poésies étaient soit connues, soit mauvaises, mais de nombreux auditeurs versaient des larmes, rares chez les hommes, brûlantes chez les femmes, pures chez les enfants. Des hommes au visage austère s’étreignaient avec force, et, les maxillaires contractés, s’envoyaient des claques dans le dos. Comme beaucoup n’étaient pas habillés, ces claques sonnaient comme des applaudissements. Deux lieutenants au regard las mais bon, traînaient un homme élégamment vêtu, les mains liées dans le dos. Le prisonnier se débattait et criait quelque chose en mauvais anglais. Il donnait tous ses complices et racontait comment et pour qui il avait posé une bombe dans le moteur d’un stelloplane. Quelques gamins, qui avaient sur eux les œuvres de Shakespeare, se faufilaient avec des mines de voleur vers l’astroplane le plus proche. Personne ne les remarquait.

Je compris que j’assistais à des adieux. C’était quelque chose comme une mobilisation générale. D’après les discours et les conversations, je me rendis compte que les hommes s’en allaient dans le cosmos, qui sur Vénus, qui sur Mars ; certains, le regard déjà ailleurs, se préparaient à partir pour d’autres planètes et même pour le centre de la Voie lactée. Les femmes restaient. Un grand nombre attendaient leur tour de pénétrer dans une grande et vilaine bâtisse que certains appelaient Panthéon et d’autres Refrigerator. Je me dis que j’étais arrivé à temps. Une heure plus tard, il ne serait resté dans cette ville que des femmes surgelées pour des milliers d’années. Puis mon attention fut attirée par un haut mur gris qui fermait la place à l’ouest et d’où s’élevaient des volutes de fumée noire.

— Qu’y a-t-il là-bas ? demandai-je à une jolie femme qui se dirigeait, tout abattue vers le Panthéon-Réfrigerator.

— Le Mur de Fer, répondit-elle sans s’arrêter.

L’ennui me gagnait. Toute l’assistance pleurait, les orateurs étaient aphones. A côté de moi, un jeune homme en combinaison de pilote bleue et une jeune fille en robe rose se disaient adieu. La jeune fille murmurait d’une voix monotone : « Je voudrais être une poussière astrale, le nuage cosmique qui étreindra ton vaisseau … » Le garçon l’écoutait. Puis des fanfares retentirent, mes nerfs n’y tinrent pas, je sautai en selle et démarrai. J’eus le temps de voir s’envoler en rugissant des stelloplanes, des planétosphères, des astronefs, des ionoptères, des photonoplanes et des astromates. Puis un brouillard phosphorescent recouvrit tout à l’exception du mur gris.

Après l’an deux mille, je tombai sur de grandes lacunes temporelles. Je traversais un temps privé de substance. Il faisait sombre dans ces périodes, par moments seulement, de brusques explosions fulguraient, des lueurs d’incendie s’allumaient derrière le mur. Quand un paysage urbain réapparaissait, les maisons étaient à chaque fois plus hautes, les coupoles plus transparentes ; sur les places, les stelloplanes étaient de moins en moins nombreux.

J’effectuai mon deuxième arrêt quand je vis une place vide d’engins cosmiques. Les trottoirs roulaient. Il n’y avait plus de bruyants pilotes en combinaison. Personne ne disait de gros mots. Des gens incolores, habillés soit bizarrement, soit modestement, se promenaient par groupes de deux ou trois. Autant que je pusse comprendre, les conversations avaient un tour scientifique. On se préparait à faire revivre quelqu’un, et un professeur de médecine, un intellectuel taillé en athlète, vêtu de son seul gilet, expliquait le procédé de réanimation à une grande perche de biophysicien, qu’il présentait aux passants comme l’auteur, l’initiateur et le principal exécutant de cette entreprise. Un peu plus loin, il était question d’un trou à creuser d’une extrémité à l’autre de la Terre. Le projet était débattu en pleine rue, on dessinait les plans à la craie, sur les murs et sur les trottoirs. J’écoutai, mais c’était tellement ennuyeux, assaisonné de surcroît d’attaques contre un conservateur inconnu de moi, que je mis la machine sur mes épaules et partis. Je ne m’étonnai point que la discussion du projet cessât aussitôt et que chacun se mît au travail. Mais dès que je m’arrêtai, un citoyen de profession mal définie ouvrit la bouche. De but en blanc, il entama un laïus sur la musique. Des auditeurs accoururent ; suspendus à ses lèvres, ils posaient des questions qui témoignaient d’une ignorance crasse. Tout à coup, un homme arriva en poussant des cris. Il était poursuivi par une mécanique en forme d’araignée. Je crus comprendre qu’il était traqué par un robot à quateurs trigènes qui s’était détraqué et … « Aïe ! aïe ! aïe ! il va me déchiqueter !.. » Personne ne parut s’émouvoir. On ne devait pas croire à la révolte des robots.

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