Arcadi Strougatski - Le lundi commence le samedi

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Le lundi commence le samedi: краткое содержание, описание и аннотация

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Vous êtes un programmeur scientifique et très réaliste.
Mais soudain vous voici propulsé dans un institut de chercheurs passionnés pour qui le lundi commence le samedi et qui ont pour collaborateurs : des Pythies, Merlin l’Enchanteur … et un ex-Grand Inquisiteur !
Alors vous commencez à vous poser quelques questions pratiques sur le bon usage de la science et de la technique. Et les réponses que vous trouvez sont tout à fait fantastiques !

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Le grand maître dormait majestueusement, de temps en temps, un mouvement réflexe soulevait son sourcil droit, comme si le possesseur avait réagi avec étonnement aux paroles du conférencier. Dans les rangs du fond, on jouait à la bataille navale fonctionnelle dans l’espace de Banach. Deux garçons de laboratoire prenaient consciencieusement des notes, le désespoir et la résignation la plus totale se peignaient sur leur visage. Quelqu’un fumait en cachette en rejetant la fumée entre ses genoux. Au premier rang, les grands maîtres et les bacheliers écoutaient attentivement, préparant questions et remarques. Certains souriaient ironiquement, d’autres semblaient perplexes Le patron de Sedlovoï hochait la tête d’un air approbateur. Je regardai par la fenêtre et ne vis qu’une affreuse bâtisse de brique et des gosses qui passaient en courant, des cannes à pêche à la main.

Puis Sedlovoï déclara qu’il avait achevé son introduction et qu’il aimerait faire une démonstration de sa machine.

— C’est intéressant, très intéressant, dit le grand maître, tiré de sa somnolence. — Alors ? C’est vous qui allez partir ?

— Voyez-vous, expliqua Sedlovoï, je préférerais rester ici pour donner des éclaircissement sur le déroulement du voyage. Quelqu’un parmi l’assistance, peut-être ?…

Les auditeurs se recroquevillèrent. Tout le monde devait se rappeler le sort mystérieux réservé à l’explorateur de la Terre plate. Un grand maître proposa d’envoyer un double. Sedlovoï dit que ce ne serait pas intéressant, parce que les doubles sont peu réceptifs aux excitations extérieures et sont de mauvais transmetteurs d’information.

— De quelle sorte d’excitations extérieures s’agit-il ? demanda quelqu’un dans les rangs du fond. Sedlovoï répondit : — Les excitations habituelles : visuelles, olfactives, tactiles et acoustiques. Alors le même, dans le fond, demanda quelles sortes de sensations tactiles prédomineraient. Sedlovoï écarta les bras et dit que cela dépendait du comportement du voyageur et des endroits où il se trouverait. « Ah !.. », fit-on dans les rangs de derrière, et plus personne ne posa de questions. Sedlovoï nous regardait d’un air déprimé. Chacun fuyait son regard tandis que le grand maître disait : — Allons ! Hé bien, les jeunes ! Alors ? Qui ? Je me levai et me dirigeai sans un mot vers la machine. Je ne supporte pas le spectacle d’un conférencier à l’agonie ; c’est pitoyable douloureux et gênant.

Dans le fond, des types me crièrent : — Sacha, qu’est-ce que tu fais ! Tu n’es pas fou ! Les yeux de Sedlovoï étincelèrent.

— Si vous le permettez, j’irai, dis-je.

— Mais je vous en prie, mais bien sûr ! balbutiait Sedlovoï qui me tirait vers l’engin en me tenant par le doigt.

— Un petit instant, dis-je en me dégageant délicatement. Ce sera long ?

— Mais comme vous voudrez ; Je ferai ce que vous me direz … Et puis c’est vous qui conduirez ! C’est très facile ! Il m’attrapa et m’entraîna vers la machine. — Ça, c’est le guidon. Ça, c’est la pédale d’embrayage sur la réalité. Ça, c’est le frein. Vous savez conduire ? Parfait ! Où voulez-vous aller, dans le passé ou dans l’avenir ?

— Dans l’avenir.

— Ah … fit-il, un peu déçu, me sembla-t-il. Dans le futur décrit … C’est-à-dire, les romans d’anticipation, les récits fantastiques. Oui, c’est intéressant aussi. Mais dites-vous bien que c’est un futur mathématiquement discret, il doit y avoir d’énormes vides temporels qu’aucun écrivain n’a comblés. D’ailleurs, ça n’a pas d’importance … Donc, vous appuyez deux fois sur cette touche. Une fois, maintenant, au départ, et la deuxième fois, quand vous voudrez rentrer. Vous comprenez ?

— Oui. Et si quelque chose se détraque ?

— Il n’y a absolument aucun danger. A la moindre anicroche, ne serait-ce qu’un grain de poussière entre les contacts, vous reviendrez immédiatement.

— De l’audace, jeune homme, dit le grand maître. Vous nous raconterez comment ça se passe dans le futur, ah ! ah ! ah !..

Je me hissai en selle sans regarder personne, car je me sentais ridicule.

— Appuyez, appuyez, chuchotait avec ardeur Sedlovoï. Je pressai la touche. C’était sans doute le démarreur. La machine tressauta, pétarada, puis se mit à vibrer régulièrement.

— L’arbre est courbé, murmura Louis avec dépit. Mais ça ne fait rien, rien du tout. Passez en première. Voilà, et maintenant lâchez les gaz !

C’est ce que je fis tout en appuyant en douceur sur la pédale. Le monde s’obscurcit. La dernière phrase que j’entendis fut cette tranquille question du grand maître : « Et comment allons-nous l’observer ?… » La salle de conférence disparut.

II

La seule différence entre le temps et n’importe laquelle des trois dimensions de l’espace, c’est que notre conscience se meut dans le temps.

H. G. Wells.

La machine partit en cahotant, je ne songeais qu’à me maintenir en selle, cramponné au guidon et serrant le cadre entre mes jambes. Du coin de l’œil, j’aperçus vaguement de somptueux édifices transparents, des plaines vert sombre, un astre froid dans un brouillard gris. Puis je me rendis compte que les secousses venaient de ce que j’avais lâché l’accélérateur. L’engin avançait par à-coups et heurtait sans cesse des ruines d’utopies de l’Antiquité et du Moyen Age. J’accélérai, l’allure devint régulière. Je pus enfin m’installer plus commodément et regarder autour de moi.

Un monde chimérique m’entourait. D’immenses constructions de marbre multicolore, décorées de colonnades, se dressaient parmi de petites maisons de type villageois. Il n’y avait pas de vent, pourtant les champs de blé ondulaient. De gros troupeaux transparents paissaient dans l’herbe, gardés par des pâtres à cheveux blancs assis sur des talus. Tous sans exception lisaient des livres et des manuscrits anciens. Puis deux personnages transparents prirent la pose et se mirent à parler. Ils étaient pieds nus, la tête couronnée, et vêtus de chitons plissés. L’un tenait dans la main droite une pelle, dans la main gauche, un rouleau de parchemin. L’autre s’appuyait sur une pioche et jouait distraitement avec une énorme écritoire d’airain suspendue à la ceinture. Ils parlaient à tour de rôle, et comme il me sembla au début, entre eux. Mais je compris très vite qu’ils s’adressaient à moi, bien qu’aucun ne regardât de mon côté. Je tendis l’oreille. Celui qui tenait une pelle, exposait d’une voix monotone les fondements de l’organisation politique du magnifique pays dont il était citoyen. Le régime était extraordinairement démocratique, il ne pouvait être question de la moindre coercition ( il insista à plusieurs reprises sur ce fait ), tous étaient riches et sans soucis, même le dernier des agriculteurs possédait au moins trois esclaves. Quand il s’arrêtait pour reprendre son souffle et s’humecter les lèvres, le porteur del’écritoire prenait la parole. Il se vantait d’avoir fait le passeur pendant trois heures, sans avoir demandé le moindre sou, il dédaignait l’argent ; pour l’instant, il allait se livrer au plaisir à l’ombre des sources.

Ils parlèrent longtemps, — plusieurs années à en juger au compteur de vitesse — puis ils disparurent brusquement et ce fut le vide. Un soleil immobile filtrait à travers les édifices de rêve. Soudain de lourds engins volants, munis de membranes alaires comme celles des ptérodactyles, passèrent lentement à petite hauteur. Au début, j’eus l’impression qu’ils étaient tous en feu, puis je m’aperçus que la fumée venait de grandes tuyères coniques. Ils me survolèrent en agitant péniblement leurs ailes, de la cendre tomba, quelqu’un lâcha une grosse bûche.

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