Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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— Je suis loin d’avoir tout compris, déclara Tony, exprimant le sentiment général.

Certaines révélations leur avaient été faites sur le mode le plus allusif, le plus énigmatique.

— Il y a longtemps que j’ai renoncé à tout comprendre, soupira frère Mainoa.

— Les renards seraient la progéniture des Hipparions ? murmura le Père James. Étrange filiation dont il a beaucoup été question.

— Progéniture, le mot est trop fort, corrigea Mainoa. Les renards sont issus des Hipparions, comme le papillon est engendré par la chenille.

— L’ultime métamorphose du cycle, dit Marjorie. Catiminis, chiens, Hipparions, renards.

— Tous les Hipparions ne se transforment pas en renards, lui rappela Mainoa.

— Il fut un temps où cette mutation était la règle pour tous les Hipparions, affirma Marjorie, sûre de son fait sans trop savoir pourquoi.

— En ce temps-là, les renards déposaient les œufs. À présent, la ponte revient surtout aux Hipparions, et la naissance d’un renard est devenue un phénomène rarissime.

— Combien en reste-t-il ?

— À travers toute la Prairie ? Le vieil homme haussa les épaules. Il semblait plus vieux, depuis que s’était produite cette confrontation entre l’interrogation humaine et la sagesse des renards, et beaucoup plus las. Personne ne le sait. Chaque fois que se fait entendre ce grand hurlement solitaire, ils savent que leur est né un petit. Ils surgissent en nombre de la forêt et des bosquets, et parcourent la steppe à sa recherche. S’ils le trouvent avant les Hipparions, le jeune renard est sauvé ; sinon, il sera la proie des chiens, ou celle des chasseurs…

— Les Hipparions ignorent donc que certains d’entre eux sont de futurs renards ?

— Ils refusent de l’admettre, comme ils refusent d’admettre la mort. Ils se croient immuables, à l’abri du vieillissement ou de la mutation. Rappelez-vous l’enfant que vous étiez, mon Père. Comme il vous semblait improbable de jamais devenir un homme !

— Sans doute nous haïssent-ils, nous, les aristocrates, dit Sylvan. Ne sommes-nous pas les dociles instruments de la férocité des Hipparions ?

Mainoa secoua la tête, pensif.

— À vrai dire, vous ne comptez guère à leurs yeux. Ils assument l’entière responsabilité de la triste évolution qui a conduit à cet état de choses. Ils sont les artisans de leur propre malheur. C’est du moins l’avis de celui d’entre eux avec lequel je m’entretiens depuis longtemps. J’ignore si cette analyse fait l’unanimité parmi les siens.

— A-t-il un nom ? demanda Marjorie.

— Il ne m’en a jamais rien dit. Je l’appelle Premier, ou Lui , avec une majuscule, comme s’il s’agissait d’une divinité, acheva-t-il avec un sourire confus.

— Ce sont donc les amis dont vous nous aviez parlé à Opal Hill, ces êtres intelligents, innocents, que taraudait la crainte du péché originel ?

— Bien sûr, pourtant je ne vous ai pas révélé la véritable raison de ces remords. Les catiminis ne représentent rien. Le génocide des Arbai, voilà le crime qui pèse sur leur conscience. Encore ne ressentent-ils pas tous avec la même acuité le sentiment de la faute commise. Comme les hommes, ils sont plus ou moins accessibles à la culpabilité. Comme nous, ils connaissent les brouilles, les discussions, les désaccords.

Le prêtre semblait intrigué.

— Si terrible qu’il soit, le massacre des habitants de la cité ne saurait être considéré comme un génocide.

— Vous m’avez bien entendu, dit Mainoa. Je parle de l’extermination d’une race. Ici et ailleurs, les Hipparions ont tué tous les Arbai, et les renards ont laissé faire.

— Partout ? Sur tous les mondes qu’ils avaient colonisés ? Marjorie le dévisageait, incrédule.

— De même que l’humanité est aujourd’hui menacée d’anéantissement, dit le Père James avec gravité. D’une certaine façon, l’épidémie apparaît comme le lointain écho de l’œuvre destructrice jadis menée à son terme par les Hipparions. C’est pourquoi frère Mainoa nous a conduits ici, n’est-ce pas ?

Le vieil homme acquiesça.

— Les renards, quelques-uns d’entre eux, tout au moins, avaient décidé d’enrayer cette nouvelle tragédie. Ils voulaient faire en sorte que vive la Prairie, qu’elle soit le dernier bastion de l’humanité. Comment pensaient-ils accomplir ce miracle ? Je n’en sais rien. Ils ont presque réussi, vous le savez. Ont-ils fait preuve de négligence, l’adversaire est-il décidément trop puissant ? Ils ne m’ont rien dit de précis, simplement ceci : nous avons échoué. Il est trop tard, tout est perdu.

— C’est faux ! s’écria Marjorie avec passion. Elle songeait à Stella, à Tony, à ceux, restés sur Terre, qui lui étaient chers. Je refuse de perdre confiance, je refuse d’admettre la défaite ! Rien n’est perdu aussi longtemps que nous continuerons à nous battre !

15

Au Monastère, tandis que Shoethai « préparait » l’aéronef et que les acrobates pressentis pour accomplir la sinistre besogne jetaient quelques effets dans des sacs et songeaient aux mille façons qu’il existe de faire passer un homme de vie à trépas, Fuasoi ouvrait à nouveau le second tiroir de son bureau et constatait l’absence du précieux journal. Il n’était pas difficile de deviner le nom du voleur ; sinon Jhamlees Zoe en personne, du moins l’exécrable Yavi Foosh, pour le compte du Révérend. La première réaction de celui-ci avait dû être de prévenir le Saint-Siège. La réponse du Hiérarque ne faisait aucun doute. Déclenchez l’alerte maximale, mettez toute la gomme, prenez possession de cette planète.

L’alerte maximale était un mythe. Le Monastère ne disposait d’aucune armée secrète, capable de s’emparer de la Prairie et de soumettre tout le monde, y compris les chiens et les Hipparions. Par contre, le Saint-Siège pouvait prendre la décision d’envoyer ici ses savants et ses machines. En un clin d’œil ils auraient mis au point un antidote. L’épidémie serait vaincue.

Fuasoi en aurait rougi de honte. Au lieu de répandre le virus, comme c’était son devoir, il avait lanterné. J’ai tout mon temps, se répétait-il, remettant chaque jour la tâche au lendemain. Pour la peine, l’Oncle Shales n’aurait pas manqué de lui tirer les oreilles.

Ouvrant une mallette, il en garnit le fond d’une soutane pliée, posa dessus le précieux paquet, recouvrit le tout de quelques sous-vêtements et d’une autre soutane. Il sortit, d’un pas vif traversa une enfilade de galeries fleurant le foin coupé, se dirigea vers l’aire de décollage. Shoethai était justement en train de fermer le capot du moteur.

— Est-il prêt au départ ? demanda le Vénérable.

Il considéra l’appareil d’un œil désapprobateur. Pourquoi Shoethai avait-il choisi ce mastodonte disgracieux, pourvu de deux cabines, de préférence à un petit modèle, beaucoup plus rapide ?

— Tout est en ordre, Vénérable.

— Où est donc Flumzee ?

Shoethai lui montra une allée le long de laquelle s’avançait Beaupré, suivi de ses quatre comparses. Au même instant, apercevant le redoutable chef de la sécurité, le groupe s’était figé.

— Allons, allons, pressons, gronda Fuasoi. Nous ferons le voyage ensemble.

Shoethai laissa échapper un hurlement étranglé. Six paires d’yeux se braquèrent sur lui. Il parut se ratatiner encore, rentrant le cou dans ses épaules déjetées.

— Vénérable, est-il opportun d’entreprendre ce déplacement avec le travail important que vous venez juste de commencer et votre santé chancelante…

Sa voix mourut pour ainsi dire ; il tenait le regard obstinément baissé.

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