Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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Beaucoup plus grave et lourd de conséquences, quatre Hipparions avaient été tués. Ces morts, l’évasion de Roderigo Yrarier avaient déchaîné chez les monstres survivants les pires instincts de vengeance. Leurs cavaliers en avaient subi les conséquences. Tandis que se déroulaient ces scènes d’apocalypse, les témoins, comme en transe, ne pensaient à rien. Après le départ des Hipparions, la foule suffoquée, pantelante, avait cherché dans un apparent mépris du désastre quelque raison de ne pas céder à la panique.

— Figor, chuchota Tarence bon Damfels, voici ce que j’ai trouvé à l’endroit où était tombé le Terrien.

L’objet n’était qu’une sorte de manche, muni d’un cran de sûreté. Figor libéra celui-ci d’un coup de pouce. Le rayon fulgura dans toute son intensité. On le bloqua aussitôt.

— Quelle petite merveille… murmura Figor.

— Je me demandais aussi comment il avait pu leur tenir tête, et leur infliger de telles blessures. Il leur a fait subir le sort qu’ils nous réservent depuis si longtemps. Une patte en moins, ou même une tête, avec ce rayon, cela devient un jeu d’enfant. Un plaisir, en somme.

Les deux hommes échangèrent un regard dans lequel se lisaient la surprise, l’excitation.

— Voilà au moins un secret qu’ils ne nous raviront pas, dit Figor à mi-voix.

— Tu n’hésiterais pas à t’en servir ?

— Hésiterais-tu, toi ?

— Pas un seul instant. C’est l’arme idéale. Petite, infaillible. Elle permet de tuer à distance.

— Où le Terrien se l’est-il procurée, à ton avis ? Dans la Zone Franche ?

— Pourquoi ignorions-nous son existence ? Pourquoi ne nous dit-on jamais rien ?

— Pour deux raisons. D’abord, les roturiers nous haïssent ; ensuite, nous ne voulions rien entendre.

À leur arrivée à Opal Hill, laissant Rigo dans l’aéronef, Sebastien Mecano et Persun Pollut gagnèrent la résidence en toute hâte. Le premier geste du secrétaire fut d’appeler son père. Après lui avoir exposé la situation, il lui annonça son intention de faire évacuer toute la population de Opal Hill, le hameau et le domaine.

— Crois-tu qu’une mesure d’une telle gravité s’impose ? s’étonna Hime Pollut.

— As-tu oublié dans quelles circonstances le domaine Darenfeld et son village ont été rayés de la carte ? Un Hipparion avait été blessé. L’incendie s’est déclaré le lendemain, il n’y a pas eu de survivant. Pouvons-nous prendre un tel risque ? Après tout, les habitants de Opal Hill, domestiques ou villageois, ne sont-ils pas des roturiers, comme nous ?

— Combien sont-ils ?

— Une centaine. Nous aurons également besoin de quelques gros transporteurs, pour le bétail. Peux-tu demander à Roald Few de faire le nécessaire ?

— Je m’en occupe à l’instant. De ton côté, charge-toi de la famille Yrarier et de sa suite.

— Je t’ai décrit l’état dans lequel se trouve l’ambassadeur. J’amènerai les deux dames et le prêtre le plus âgé. Les autres ne sont plus ici.

— Son épouse, ses enfants… où sont-ils ? Et la courtisane de l’ambassadeur ?

— Pas plus tard que ce matin, Asmir a conduit Mademoiselle Le Fèvre dans la Zone Franche. En ce qui concerne les absents, je t’expliquerai.

Persun coupa la communication. Il parcourut la maison en tous sens, arrêtant les domestiques qu’il rencontrait. La plupart d’entre eux furent renvoyés chez eux, dans le hameau, où ils devaient sonner le branle-bas. Quelques-uns reçurent l’ordre d’aller prévenir le Père Sandoval, ainsi qu’Andrea Chapelside et sa sœur. Tout le monde devait être prêt dans une heure. Il ne pouvait accorder de plus long délai, la vie de Rigo en dépendait.

Persun fit ensuite appeler les caméristes de Marjorie et de Stella.

— Mettez quelques vêtements dans un sac, les objets personnels, les bijoux, le strict nécessaire.

Un doute le saisit. Était-il en proie à une psychose paranoïaque ? Allait-il, pour rien, bouleverser la vie de tous ces gens ? Il se jeta sur le grand-com.

— Tout est arrangé, dit son père. Roald Few a tout de suite compris l’urgence et la gravité des derniers événements. Il a emprunté quatre cargos au spatioport ; ils sont en route.

Rasséréné, Persun fit monter dans un aéronef ceux qui avaient déjà préparé leurs modestes bagages. Une heure plus tard, l’appareil se posait dans la cour de l’hôpital. Rigo n’avait pas repris connaissance, il fut emporté sur un brancard. Le Père Sandoval, Andrea et sa sœur prirent des chambres à l’hôtel.

Asmir apparut tout à coup.

— Où est donc Eugénie ? lui demanda Persun.

— Comment le saurais-je ? Je la croyais avec toi.

— Ce matin, tu devais la conduire ici.

— Après votre départ, elle a changé d’avis. Je suis venu sans elle, afin de chercher du ravitaillement.

L’infatigable secrétaire regagna Opal Hill en toute précipitation. Il s’agissait d’évacuer tout le monde avant la nuit. Trois cargos étaient déjà là, chargés jusqu’à la gueule. Dans l’un avaient été entreposés les sacs de grain et de légumes, l’autre grouillait de vaches et de moutons affolés. Dans le troisième, les villageois résignés se taisaient. Les visages exprimaient chagrin, tristesse et regret. Le quatrième véhicule arriva sur ces entrefaites, piloté par Sebastien.

— Eugénie est introuvable ! lui cria Persun.

— La demoiselle de l’ambassadeur ? Il y a longtemps qu’elle est partie. Ce matin, avec Asmir.

— Elle a changé d’avis, paraît-il. Asmir me l’a dit lui-même.

— Renseigne-toi auprès de Linea, sa femme de chambre. Elle sait peut-être quelque chose.

Linea ne savait rien. Sans cesser de courir, Persun retourna dans le pavillon de la jeune femme et le trouva aussi désert que la première fois. Il parcourut toutes les allées du jardin.

— Eugénie ! appela-t-il, avec quelques hésitations au début, puis à pleins poumons. Eugénie, où êtes-vous ?

N’était-ce pas ainsi, par son prénom, que tout le monde la désignait, comme quelqu’un que l’on connaît depuis toujours ?

Par acquit de conscience, il fit une dernière fois le tour de la grande maison. L’idée ne lui vint pas de pousser la porte de la chapelle. Cet oubli n’avait rien d’étonnant : les roturiers avaient peu de religion, et ceux qui prétendaient croire en « quelque chose » n’avaient jamais édifié de lieu de culte.

De retour dans le Faubourg, il chercha Eugénie parmi la foule des réfugiés, dans l’espoir qu’elle aurait rejoint le hameau et serait montée dans l’un des transporteurs pendant qu’il criait son prénom à tous les bosquets du parc.

Il faisait presque nuit.

— Je fais encore un voyage, annonça-t-il à Sebastien. Elle a dû rester là-bas, je ne sais où. Il faut la trouver.

— Allons-y ensemble. Les quatre transporteurs sont déchargés, je n’ai plus rien à faire ici.

— A-t-on des nouvelles de Messire Yrarier ? demanda Persun, peu après le décollage.

L’autre secoua la tête, la mine un peu contrite.

— Dans tout ce remue-ménage, personne n’a songé à s’en préoccuper. Était-il très mal en point ?

— Ses jambes ont beaucoup souffert. Il a reçu un mauvais coup sur la tête. Sa respiration était régulière, pourtant. Qui sait s’il ne va pas rester paralysé ?

— Il n’y a pas lieu de s’en faire. Les machines du Docteur Bergrem le remettront sur pied.

— Ce n’est pas certain.

À l’ouest naquit une immense lueur. Ils ne furent pas longs avant de comprendre que Opal Hill était la proie des flammes. Pendant quelque temps, l’aéronef décrivit des cercles autour du brasier.

— Ces jardins ne constituent pas le dispositif de protection le plus efficace, fit observer Sebastien.

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