Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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Pourtant, il n’y avait pas âme qui vive dans la cité des arbres.

Un couple d’amoureux se tenaient accoudés au garde-fou. Rillibee les traversa comme un écran de fumée.

— Nous avons franchi le pont, souffla Tony. Voici que les fantômes viennent…

— Plutôt des hologrammes, rectifia sa mère d’une voix émue. Les projecteurs doivent être disséminés dans le sommet des arbres.

— Un subterfuge imaginé pour conserver l’illusion de la vie dans une cité condamnée, dit Mainoa. Quand la population se fut amenuisée, le joyeux babil des spectres tenait compagnie aux survivants.

— Comment le savez-vous ?

— Je viens de l’apprendre. Ces indications confirment et complètent tous les renseignements que j’ai recueillis depuis quelque temps.

— Les ordinateurs de Semling ont déchiffré leur langue, n’est-ce pas ? Marjorie semblait ébahie. Obnubilée par le rapt de ma fille, je n’ai même pas songé à vous interroger à ce sujet…

Mainoa haussa les épaules.

— Jusqu’à présent, la moitié des livres fournis peuvent être traduits. Pour le reste, on en est encore au stade de l’intuition et du tâtonnement. Les caractères révélateurs se trouvaient non dans les volumes comme nous l’avions pensé, mais dans les motifs des frises ornementales, auxquelles nous n’avions jamais songé à porter qu’un intérêt esthétique.

— Qu’avez-vous appris ?

— Ceux qui vivaient dans la steppe ont été massacrés par les Hipparions, contrairement aux habitants de la cité forestière. Ceux-ci ont péri de mort lente. Leur éthique leur interdisait de tuer des espèces intelligentes, aussi les Arbai n’ont guère opposé de résistance à la folie meurtrière des Hipparions. Cette ville suspendue était un centre de villégiature. Imaginez l’état d’esprit de sa population, apprenant ce qu’il était advenu de leurs familles et de leurs amis demeurés dans la steppe. Sortir de la forêt, c’était s’exposer à subir la violence de l’ennemi. Ils passèrent tout l’été dans les arbres, conscients du sort qui les attendait. L’hiver referma sur eux sa main de glace. Le froid noir gela leur sang, paralysa leurs membres. Ils succombèrent les uns après les autres, jusqu’au dernier. Le dernier des Arbai.

— D’après vous, de quand date cette tragédie ?

— Les faits dont je parle remontent au déluge ! Pensez donc, les Arbai se sont éteints il y a plusieurs siècles, selon le calendrier de la Prairie.

Marjorie regarda autour d’elle et secoua la tête.

— C’est impossible. Cette fragile architecture aurait été disloquée par la croissance des arbres, ou simplement réduite en poussière au fil du temps. Sans oublier les dommages causés par les intempéries, la pluie, les tempêtes…

— Peut-être sommes-nous en train de visiter une sorte de ville-musée, répliqua doucement Mainoa. Un lieu préservé, garanti de la destruction, de l’abandon et de l’oubli. Cela vous paraît-il invraisemblable ?

— Qui se serait chargé de maintenir en bon état ces demeures et ces passerelles végétales, de veiller au fonctionnement et à l’entretien des projecteurs ?

— Voilà au moins une question dont la réponse devrait nous être fournie plus tôt que vous n’imaginez.

Ils avaient atteint une clairière suspendue, un grand espace tendu entre les arbres. Les acteurs du ballet fantomatique déclinaient autour d’eux toutes les figures de la joie et de l’amitié. La réalité était si bien restituée que l’espace d’un instant, voyant se propulser vers eux dans le balancement cadencé de son énorme personne un être aux contours un peu indécis, les visiteurs crurent à un nouveau trucage, moins réussi, dû à l’holographie. Quand il se révéla qu’il ne s’agissait pas d’une apparence, ils furent saisis d’épouvante. D’instinct, Tony porta la main sur le manche de son couteau-laser. Frère Mainoa l’arrêta d’un geste prompt.

— Calmez-vous ! Il est notre allié, il ne nous fera aucun mal.

Par la suite, il devait leur être impossible de décrire, autrement que par des approximations, le spectacle qui s’offrit à leur vue. Ils discernèrent une vaste étendue de peau plissée, couvrant à demi des yeux qui n’avaient pas de centre où chercher le regard. Dans la masse floue de la tête, de durs éclats lancéolés signalaient l’emplacement de la bouche et des crocs. Autour se déchaînait une illusion de crinière plutôt qu’une crinière proprement dite. Une espèce d’aura violette scintillait à la périphérie du mastodonte dont la silhouette restait indistincte. Mainoa s’avança sans hésitation à la rencontre du phénomène. À vingt pas, il s’arrêta ; il inclina la tête.

— C’est un grand honneur pour nous, murmura-t-il.

L’autre s’accroupit, tout au moins un tassement se produisit-il dans le magma squameux, parcouru d’incessantes turbulences, d’innombrables reflets. Rien ne se révélait, mais on en voyait suffisamment pour deviner d’effrayantes mesures anatomiques.

Le mirage exerçait sur frère Mainoa une poignante fascination. Enfin, il se trouvait en présence de celui avec lequel il avait si souvent conversé en pensée ! Comme tous ses compagnons, le vieil homme clignait des yeux dans un effort inutile pour éclaircir sa vision. Il osa un sourire.

— En découvrant votre aspect redoutable, je ne puis m’empêcher de me demander de quelle longue série de folles mutations il peut être l’aboutissement.

L’insaisissable regard s’aiguisa-t-il ? Le visage de Mainoa se crispa, il prit sa tête dans ses mains, comme sous l’effet de vives douleurs. Les autres en firent autant et tombèrent à genoux, à l’exception de Sylvan. Le jeune homme ne comprenait rien, il ne savait que croire. Mû par la colère, assailli par une bousculade d’émotions contraires, il fit bravement un pas en avant et s’arrêta. Mainoa se ressaisissait déjà. Il savait à présent quelle péripétie de l’histoire avait provoqué la transformation monstrueuse de l’espèce. Dans la nuit des temps, il avait fallu affronter un ennemi implacable, un monument d’incompréhensible cruauté. Dans l’esprit de Mainoa comme dans celui des autres s’était imprimée avec une acuité redoutable l’image de la bête qui hantait la Prairie et dévorait tout, les Hipparions comme les chiens. Ils avaient tous plié sous le choc.

— Ces ogres ont-ils été exterminés ? Mainoa ressentit un acquiescement. Est-ce votre œuvre ?

Il lui fut communiqué une brève hésitation, suivie d’une longue certitude. Non, les Arbai s’en étaient chargés. Il n’y avait pas une étincelle d’intelligence dans l’étroite cervelle des monstres. Les Arbai les avaient anéantis, pour protéger les Hipparions, leurs principales victimes. Depuis ce temps, les Hipparions s’étaient multipliés.

Le vieil homme regardait son extraordinaire vis-à-vis de tous ses yeux et ne voyait presque rien. Il lui vint un sourire tendre et désenchanté. Brusquement, la lassitude lui coupa les jambes. Il s’assit sur le sol de la clairière que les Arbai avaient déployée au-dessus du précipice.

— Notre amitié ne date pas d’hier, dit-il à ses compagnons, en guise d’explication. C’est pourtant la première fois que je me trouve en face de lui.

— C’est un renard, n’est-ce pas ? chuchota Tony. Il était toujours à genoux. Pas plus que les autres, il n’avait songé à se relever.

— Un renard, bien sûr. Lui et ses semblables ont opéré une diversion pour nous permettre d’échapper aux Hipparions. Ils tenaient à ce que nous arrivions jusqu’ici afin de pouvoir nous examiner à loisir.

— Votre ami sait-il où se trouve ma fille ? Marjorie se fit suppliante. Demandez-lui, je vous en prie.

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