Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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Le vieil homme haussa les épaules.

— Il est trop tôt pour vous révéler le peu que je sais. Demain, dès que possible…

Le regard de Marjorie se fit plus insistant.

— Cela dépend-il de vous ?

— Non, reconnut-il. C’est une grave décision, elle ne m’appartient pas.

— Qu’attendent-ils donc ? Je comprends. Avant d’être « initiés », nous devons être soumis à une inspection ?

À nouveau, il opina.

Les yeux exaspérés de Tony allaient de l’un à l’autre.

— Si vous consentiez à nous expliquer le sens de ces propos sibyllins ?

— Il a raison… commença Sylvan.

— Attendons demain, coupa le prêtre en leur adressant à tous deux un regard d’avertissement. Peut-être notre ami a-t-il déjà abusé de la compréhension de ces puissances occultes.

Mainoa le regarda, surpris.

— Vous ne croyez pas si bien dire, Père James. Lady Westriding, si elle n’efface aucun souci, du moins la nuit abolit-elle la fatigue. Essayez de dormir, si vous le pouvez. Vous êtes en sûreté sur cette île, comme vous le seriez dans votre propre chambre.

Marjorie se leva sans rien dire, prit une lampe de poche et gagna le pré voisin où les chevaux paissaient tranquillement. Elle chercha, comme souvent, le réconfort de leur présence, puis trouva le point d’eau claire que lui avait indiqué le Père James et fit un brin de toilette. Les autres, pendant ce temps, dépliaient leurs sacs de couchage à proximité du feu. Tony installa celui de sa mère à l’écart, derrière un petit taillis qui lui garantirait un peu d’intimité. Chacun se coucha tant bien que mal et le silence se fit, troublé par les ronflements intermittents des uns et des autres, les plaintes lointaines des catiminis et les brises chuchotantes et guillerettes de la forêt.

Marjorie appréhendait les longues heures d’insomnie. À peine eut-elle trouvé la bonne position, cependant, qu’elle glissa dans un sommeil calme comme dans un espace immense et rêva de la lune, roulant parmi les étoiles. Elle dormait de si bon cœur que Rillibee Chime dut se résigner à lui secouer l’épaule pour la réveiller.

— Madame, j’entends des bruits bizarres.

Marjorie se dressa sur un coude, toute déboussolée.

— Quelle heure est-il ?

— Minuit, passé de quelques minutes. Écoutez. On dirait un bruit de voix.

Elle cessa de respirer, tendit l’oreille. Rien, tout d’abord, puis aux confins de l’audible, par rafales légères, des murmures, l’écho confus, inintelligible, de plusieurs conversations mêlées. Il n’y avait pas à s’y tromper. Aussi stupéfiant qu’il y parût, non loin de là, des gens discutaient avec animation. On songeait à une fête, à une cour de récréation.

— D’où cela vient-il ? souffla-t-elle.

Il posa la main sur sa joue et lui fit tourner la tête dans la bonne direction. La rumeur se fit plus distincte.

— Avez-vous de la lumière ?

Il lui tendit une torche électrique et lui montra la sienne. Une fois allumées, elles projetèrent devant eux deux halos discrets. Ils traversèrent le pré dans lequel les chevaux s’ébrouaient, paissaient et renâclaient. Ils se retrouvèrent au milieu des arbres. Rillibee s’arrêta et désigna le ciel. En effet, le brouhaha venait d’en haut.

S’agissait-il d’un langage humain ? On pouvait en douter ; trop de chuintements, trop de sifflements…

— Ces voix, je les reconnais enfin, murmura Marjorie. Ce sont celles de la cité Arbai.

Rillibee hocha la tête.

— Je monte, dit-il. Je veux en avoir le cœur net.

— Jamais de la vie ! s’écria Marjorie. D’ailleurs vous ne verrez rien, il fait trop noir. Vous allez vous tuer.

Le jeune homme passa la tête dans la boucle du cordon qu’il avait attaché au crochet de sa lampe.

— J’y verrai suffisamment, ne vous inquiétez pas. Pour ce qui est d’une chute éventuelle, soyez rassurée sur ce point également. Je suis le roi des acrobates et je ne risque rien. Savez-vous comment m’appellent les durs du Monastère ? Willy la Vigie ! Ne m’attendez pas, rejoignez les autres.

Sans plus attendre, il s’élança à l’assaut du tronc, la lampe bringuebalant à son cou. Il s’élevait avec une agilité stupéfiante. Marjorie demeura au pied de l’arbre aussi longtemps qu’elle put discerner cette petite lumière affolée. Quand il n’y eut plus rien à voir, elle regagna le campement. Il était maintenant certain qu’elle ne fermerait plus l’œil jusqu’au matin.

Malgré l’heure tardive, le Vénérable Fuasoi se trouvait encore à son bureau. Il avait l’air de fort méchante humeur. Yavi Foosh bâillait et se dandinait d’une jambe sur l’autre.

Pour la centième fois, Fuasoi feuilleta les dix premières pages du gros cahier qui se trouvait devant lui, les seules qui fussent écrites.

— Vous disiez donc que Mainoa et Lourai avaient quitté leur poste ?

— En effet, Vénérable.

— Sans avertir personne, sans laisser aucune indication sur l’endroit où ils comptaient se rendre ?

— Puis-je faire observer au Vénérable que les deux frères se trouvaient seuls sur le site archéologique ? L’équipe des bibliothécaires était remontée trois jours auparavant et, conduit par Shoethai et par moi-même, le groupe chargé d’assurer la relève n’est arrivé que ce soir. Comme à l’accoutumée, notre premier soin fut d’aller prévenir Mainoa. Une ruine grossièrement aménagée leur sert d’abri en dehors des heures de travail. Il ne s’y trouvait pas, aussi l’avons-nous cherché partout. Force nous fut de constater qu’il avait disparu, ainsi que Lourai.

— Où avez-vous trouvé ce cahier ?

— Posé sur la table, dans l’abri dont je vous parlais à l’instant. Shoethai l’a remarqué le premier. Après y avoir jeté un coup d’œil, il a décidé de vous l’apporter sur-le-champ. Cela mis à part, le logis ne contenait rien d’intéressant.

Fuasoi considérait l’objet d’un œil froid. Le journal de Mainoa, commencé depuis peu si l’on en jugeait par le petit nombre de pages noircies de sa main. La lecture, trop brève au goût du Vénérable, en était passionnante. Il était beaucoup question de l’épidémie et de l’immunité stupéfiante dont jouissait la Prairie. Immunité naturelle ou provoquée ? Mainoa s’interrogeait. Les Rafalés retenaient son attention. L’épidémie était pour eux pain bénit, naturellement. Avaient-ils déjà pris pied sur cette planète miraculeusement épargnée ? En quoi pouvait consister leur action clandestine ? L’arrivée de la mission diplomatique de Opal Hill était interprétée comme une sérieuse entrave au projet des terroristes. Les Terriens conduisaient une enquête secrète pour le compte du Saint-Siège. Celui-ci espérait prendre l’épidémie de vitesse : il fallait coûte que coûte découvrir un vaccin et tout se jouerait sur la Prairie…

Fuasoi pesta dans sa barbe ; sa main claqua sur la couverture du cahier. Quelle immunité ? Servie par son éloignement, cette planète avait eu de la chance, un point c’est tout.

Si cela était, pourtant, si la Prairie possédait, pour une raison ou pour une autre, la propriété d’être réfractaire aux germes infectieux ? Personne ne devait l’apprendre. Si ce mystère s’ébruitait, les chercheurs du Saint-Siège seraient bien capables d’enrayer la progression de l’épidémie à travers tout le système.

— Vénérable ? murmura Yavi.

Le Vénérable ne répondit rien. Son profil demeurait sombre et perdu.

— Vénérable, puis-je me retirer ?

— Déguerpissez ! aboya Fuasoi. Dites à Shoethai de rappliquer en vitesse. J’ai encore besoin de lui.

Non que le cloporte pût lui être d’une quelconque utilité, songeait-il, mais du moins prêterait-il une oreille attentive au soliloque de son maître.

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