Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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Rigo se laissa entraîner, frappé par l’apparente justesse de ces exhortations à la patience, incapable de démêler ce qu’elles pouvaient contenir de vrai et de faux.

Les chevaux suivaient la piste l’un derrière l’autre. Il était difficile de se parler, et comme rien ne venait couper la monotonie du paysage de savane touffue, chacun se replia sur ses préoccupations. Celles de Mainoa et de Lourai étaient candides : il s’agissait de chercher dans la somnolence l’engourdissement des courbatures qu’ils ressentaient partout. Marjorie songeait à Rigo, espérant de tout son cœur qu’il ne commettrait pas de folie. Sylvan tournait ses pensées tantôt vers sa mère, tantôt vers Marjorie, sans pouvoir trouver chez l’une ou chez l’autre le moindre sujet de réconfort. Le Père James priait le ciel de lui pardonner son erreur, en admettant qu’il se fût fourvoyé en se joignant à cette équipée. Ayant eu l’imprudence d’évoquer le souvenir d’un doux visage qu’il ne reverrait peut-être jamais plus, Tony sombra dans une profonde mélancolie.

Les heures avaient tourné en cercle, le soleil était en face d’eux. Ils avaient fait halte à deux ou trois reprises. L’inexorable fuite en avant de la piste, cependant, les incitait à poursuivre et, d’un commun accord, ils s’étaient chaque fois remis en route au plus vite. Un hurlement, le premier depuis leur départ, retentit à quelque distance derrière eux. Reconnaissant le signal de danger qu’elle avait entendu lors de sa randonnée solitaire, Marjorie frémit d’appréhension.

— Les Hipparions ! s’écria Sylvan d’une voix inquiète. Qu’allons-nous faire ? Ont-ils flairé notre présence ?

— Pas encore, assura Mainoa.

— Comment le savez-vous ?

— Lady Westriding, vous êtes venue à moi dans l’espoir d’obtenir de l’aide. Vous m’avez gagné à votre cause et je ne vous ai pas marchandé mon soutien jusqu’à présent. Les comment et les pourquoi ne vous regardent pas encore. Nous n’avons rien à craindre pour l’instant, mais ce n’est qu’un répit. Si j’avais une suggestion à faire, ce serait d’en profiter pour accélérer l’allure et creuser notre avance. D’ici peu, les Hipparions vont nous tomber dessus.

Tony se redressa, pressant sa monture des genoux. El Dia Octavo partit au galop, imité par les autres. Les deux moines se cramponnaient éperdument à leur selle.

— Le buste droit, leur cria Marjorie. Et baissez les talons ! Ce n’est pas plus redoutable qu’un fauteuil à bascule.

Sans lâcher le pommeau de sa selle, Mainoa baissa les talons. Peu à peu, le galop lui parut moins périlleux, son dos noué s’adapta vaille que vaille aux mouvements du cheval, il apprit à les accompagner. À côté de lui, Rillibee se grisait de vitesse et trouvait l’expérience exaltante.

D’autres clameurs sauvages s’élevèrent, toujours dans leur dos, mais beaucoup plus rapprochées, provenant de plusieurs côtés à la fois.

— Où allons-nous ? lança Marjorie par-dessus son épaule.

— Dans la grande forêt, haleta Mainoa. C’est tout droit.

Cet échange avait à peine eu lieu que le paysage se modifiait brusquement. Laissant derrière eux le domaine des hautes herbes, ils se trouvèrent en rase plaine. Au loin, d’un bout à l’autre de l’horizon, la forêt déployait ses ailes noires. La piste traçait à travers ce territoire blême, interminable, une perpendiculaire qui semblait braquée sur un dôme rocheux dont la masse dominait la ligne sombre des arbres.

— Plus vite ! implora Mainoa. Plus vite, si cela se peut.

Il fut exaucé à l’instant même. Mystérieusement avertis, les deux étalons avaient allongé leur galop sans y avoir été invités par leurs cavaliers. Les six montures dégringolèrent la colline à un train d’enfer, les membres étirés, les crinières dressées comme des ailes, les queues à l’horizontale. Emportée par ce formidable élan, Irish Lass martelait lourdement le sol, en queue de peloton. Mainoa était au supplice. Cent fois, il crut vider les étriers, cent fois, il resta en selle. Blue Star semblait résolue à conserver son cavalier. Tandis que les hurlements, de plus en plus féroces, circulaient autour d’eux, le vieux frère n’osait guère se dévisser le cou pour évaluer les chances qu’il leur restait d’échapper à leurs poursuivants.

Sylvan, dont la pauvre monture avait bien de la peine à ne pas se laisser trop distancer, avait conservé toute sa liberté de mouvement. Il se retourna et vit les monstres, une douzaine d’entre eux, alignés sur la crête du versant qu’ils venaient juste de dévaler. Une meute de chiens jappaient et bondissaient autour d’eux. Comme sur un signal, toute la ménagerie s’élança sus aux fugitifs, et si la Chasse les rendait habituellement muets, il n’en était plus de même à présent. C’était à qui, des chiens ou des Hipparions, ferait entendre les clameurs les plus hystériques. Cet ouragan tonitruant serait bientôt sur les talons de Irish Lass. L’athlétique jument n’était pas faite pour les cavalcades et Sylvan se voyait déjà broyé sous les sabots des Hipparions, mis en pièces par les chiens. L’affolement le gagnait. Il jeta un autre coup d’œil en arrière et vit, proche à le toucher semblait-il, le colosse tacheté de violet qui menait la charge. Sous son regard ébahi se passa une chose incroyable. Le monstre fit un violent écart. Dix mètres plus loin, il trébucha sur un obstacle invisible et s’écroula en roulant des yeux rouges. Dans l’herbe clairsemée s’allumèrent des reflets de vif-argent, une forme insaisissable sinua.

Privée de son chef, la horde n’en continua pas moins sur sa lancée, mais ce moment d’hésitation sauva la vie de Sylvan bon Damfels. Tendrement, il se pencha sur l’encolure de son cheval.

— C’est le moment, Lass. Le maximum de force, le maximum de vitesse. Notre salut est dans la fuite !

La jument entendit sa prière et redoubla d’effort. Là-bas, El Dia Octavo venait d’atteindre l’orée de la forêt ; Don Quijote arriva en second, suivi de Millefiori. Embarrassées de leurs piètres cavaliers, Her Majesty et Blue Star se résignèrent à n’occuper que la quatrième et la cinquième place. Tout le monde mit pied à terre. Les visages angoissés se tournèrent vers la plaine, où rien n’était encore joué. Irish Lass grondait, les flancs trempés, les naseaux écumants de colère et de souffrance. Un chien s’était détaché de la meute ; d’une puissante foulée il arriva à la hauteur du cheval dont il menaçait les jarrets de ses crocs énormes. L’herbe ondula, traversée de scintillements. L’espace de quelques secondes, une gerbe d’étincelles fulgura autour du chien. Il hurlait et se tordait, prisonnier d’atroces souffrances. Sylvan se retrouva en lieu sûr, au milieu de ses compagnons. À nouveau, il se tourna. L’herbe était parcourue de mouvements désordonnés, comme fouaillée par des rafales de vent venues de toutes les directions. Le phénomène arrêta l’ennemi dans son élan et sema la confusion dans ses rangs. Les Hipparions se cabraient, les chiens poussaient des cris de mort. Le tumulte s’épuisa, mais les monstres campaient sur leurs positions, de l’autre côté de la zone des tempêtes.

Marjorie avait enlacé Irish Lass ; elle lui susurrait des cajoleries.

— Bravo, ma toute belle, ma courageuse. Il y a en toi toute la fierté du sang d’Irlande. Quelle beauté ! Quelle force !

Et ainsi de suite… La jument épuisée finit par redresser la tête.

— Où allons-nous, à présent ? demanda Tony. Il n’est pas question d’entrer dans ce cloaque.

Un peu plus loin, entre les arbres, on discernait le miroitement des eaux calmes du marais.

— Nous n’avons pas le choix, dit Mainoa. N’ayez crainte, suivez-moi.

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