Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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Après tant d’années de préparation, il allait enfin pouvoir se rendre utile. Il allait répandre à travers cette planète scandaleusement épargnée les germes de l’épidémie qui avait naguère détruit sa vie. Si l’Oncle Shales, la bonté incarnée, avait subi ce châtiment atroce en expiation de ses péchés, alors personne n’avait le droit d’en réchapper.

La violence des convulsions avait décru. Il ouvrit les yeux et rencontra, braqué sur lui, le regard du Révérend Jhamlees Zoe.

— Vous n’avez pas l’air dans votre assiette, Fuasoi.

— Rien de grave, Révérend. Une simple crise de gastralgie.

— Avez-vous vu vos médecins traitants ?

— Voilà plusieurs semaines que je ne suis pas retourné en ville, Révérend.

— Quel diagnostic avaient-ils prononcé, la dernière fois ?

— Les greffes ne donnent pas les résultats escomptés.

— Hum. J’ai bien envie de vous renvoyer au Saint-Siège. Là-bas, au moins, vous seriez bien soigné.

— Merci de votre sollicitude, Révérend, mais je n’y tiens pas. J’ai trop de travail. Qui le ferait à ma place ?

Jhamlees Zoe branla du chef d’un air entendu qui voulait tout dire et n’importe quoi. Il fit la moue, se frotta les mains en homme qui pèse le pour et le contre, se décida enfin.

— Fuasoi ?

— Oui, Révérend ?

— Vous serait-il parvenu quelques rumeurs concernant l’apparition sur cette planète d’une éventuelle infection ?

Fuasoi le dévisagea, bouche bée.

— Quelle sorte d’infection, Révérend ?

— De l’espèce la plus sérieuse. Une infection de type viral, dirions-nous. Une épidémie, en quelque sorte.

Un pli sévère barra le front de Fuasoi.

— Il n’y a pas d’épidémie, Révérend. Ces rumeurs alarmistes ne sont qu’une tentative de nos ennemis visant à manipuler les foules. Je n’imagine pas que vous puissiez mettre en doute les assertions de notre Hiérarque ?

— Nullement, je vous assure. Je songeais plutôt à l’insidieuse propagation d’une maladie contagieuse pouvant constituer une menace pour notre communauté. Me voilà rassuré, puisque le chef de la sécurité m’affirme que tout est en ordre. Tout le monde se porte à merveille, à part vous. Veillez à ne pas laisser votre santé se dégrader davantage, Fuasoi. Et si vous changez d’avis au sujet de votre rapatriement, faites-le-moi savoir au plus vite.

Il était déjà sur le seuil. Il referma la porte au plus vite, comme soulagé d’en avoir fini.

Si je m’attendais… songea Fuasoi, au comble de la perplexité. Aurait-il eu vent de quelque chose ?

— Shoethai est de retour, déclara Yavi. Je l’entends traîner sa patte folle dans le couloir.

— Ce n’est pas trop tôt ! Quand il frappera, vous lui direz d’entrer. Et pendant que vous y êtes, allez donc prendre un peu l’air. Je voudrais lui parler en particulier.

Yavi haussa les épaules et gagna raidement la porte. Il s’écarta avec toutes les marques d’une répulsion insurmontable pour laisser entrer le phénomène.

Entravé dans tous ses mouvements par ses différentes infirmités, Shoethai fit une laborieuse génuflexion.

— Vénérable…

D’un petit signe impatient, Fuasoi lui intima l’ordre de se relever.

— Approche-toi. Rapportes-tu ce que nous attendions ?

Shoethai posa sur le bureau un paquet minuscule.

— Il ne paie pas de mine, fit-il observer, l’air déçu.

Un sourire de triomphe s’épanouit lentement sur le visage de Fuasoi. Le compte à rebours allait enfin pouvoir commencer. Dans un proche avenir, son estomac cesserait peut-être de le faire souffrir.

— Tu te rends compte, Shoethai ? Des germes de mort préparés spécialement pour la Prairie.

L’arrivée opportune des frères Mainoa et Lourai à Opal Hill mit fin à une violente altercation. Après que Persun Pollut eut annoncé qu’ils se trouvaient déjà dans l’antichambre, Marjorie décida de les faire entrer, espérant que la diversion calmerait les esprits. Rigo reprochait avec véhémence à sa fille d’avoir fait preuve de désobéissance et de dissimulation ; Marjorie et Tony faisaient grief aux deux autres de n’être que des monstres d’égoïsme, capables de risquer leur vie pour le plaisir, sans se soucier de personne.

Feignant de ne pas avoir remarqué l’apparition des visiteurs dans la pièce, Rigo continuait d’admonester Stella. Discrètement rappelé à l’ordre par son épouse, il se tourna pour tendre la main au plus âgé des deux moines. Il découvrit un quinquagénaire court sur pattes, myope et corpulent, les cheveux clairsemés, et se remémora l’allusion perfide adressée à Marjorie à son sujet. Le grotesque de son attitude lui apparut enfin, de même que l’impossibilité dans laquelle il se trouvait, surpris en plein accès de colère, de demeurer face à cet homme en présence de sa femme. Il marmonna quelques vagues excuses et sortit en coup de vent, entraînant Stella que la vue des soutanes rebutait et qui n’en avait pas fini avec son père.

D’un sourire indulgent, Mainoa s’employa à dissiper la gêne de Marjorie.

— Toutes les familles ont leurs petites querelles, Lady Westriding. Votre mari et votre fille ont donc participé à la Chasse organisée hier par les bon Damfels ?

— Comment le savez-vous ?

— Chère madame, la Prairie entière était au courant dès l’instant où les chasseurs avaient franchi l’enceinte de Klive.

— Cette participation faisait justement l’objet de la vive controverse qui nous opposait. L’initiative de Stella nous a tous pris de court et son père l’a réprimandée pour son insubordination. Quant à nous, nous n’avons qu’une crainte, c’est qu’il ne leur arrive malheur s’ils persévèrent dans cette folie.

Frère Mainoa prit l’air triste et soucieux.

— Votre appréhension est fondée, malheureusement. Ont-ils l’intention de chasser à nouveau ?

Rillibee, les yeux toujours fixés sur la porte derrière laquelle Stella avait disparu, semblait anéanti.

— Votre fille… balbutia-t-il, votre fille ne doit surtout pas recommencer. N’y a-t-il rien qui puisse la faire revenir sur sa décision ?

— Hélas, ils semblent tous deux résolus, chacun obéissant à ses propres motifs, soupira Marjorie.

— Nos avertissements et nos prières les laissent indifférents, renchérit Tony. Les explications ne servent à rien. Chacun s’échauffe, le ton monte, on ne s’entend plus.

— Rowena bon Damfels se trouverait dans la Zone Franche, murmura Mainoa. Le patriarche, m’a-t-on dit, ne s’est pas même aperçu de son absence.

Marjorie secoua la tête, déconcertée.

— Y a-t-il quelque chose que vous ignoriez ? Me direz-vous, par exemple, comment tout cela va finir ?

— Je ne puis, Lady Westriding. Pas plus que vous, je n’ai le don de divination.

— Appelez-moi Marjorie, je vous en prie. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, le Père Sandoval et le Père James se joindront à nous. Ce dernier, tout particulièrement, était impatient de vous rencontrer à nouveau.

Le repas leur fut servi sur la terrasse, à l’ombre de grands parasols. Une brise courait à travers l’herbe avec des murmures de rivière. L’air était doux, d’une consistance de soie. Le couvert avait été mis pour huit ; pas plus Rigo que Stella ne daigna se montrer.

— Vous me voyez ravi de l’occasion qui m’est offerte de discuter avec vous, déclara frère Mainoa, s’adressant aux deux ecclésiastiques. J’aurais à vous soumettre une petite énigme philosophique dont la solution m’échappe.

— Pensez-vous que les lumières de la religion puissent vous être d’un quelconque secours ? répliqua le Père Sandoval avec la glaciale suggestion d’un sourire.

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