Sheri Tepper - Rituel de chasse

Здесь есть возможность читать онлайн «Sheri Tepper - Rituel de chasse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1992, ISBN: 1992, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Rituel de chasse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

Rituel de chasse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Rituel de chasse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Stavenger, répéta Marjorie avec une inflexion méprisante, comme si ce nom lui faisait horreur. Stavenger, l’homme qui avait battu, puis enfermé sa femme, pour oublier ensuite jusqu’à l’existence de celle-ci. Fallait-il exposer la vie de Stella pour le bon plaisir d’un tel chenapan ?

— Maman, je t’en prie, dit la jeune fille sur un ton d’exaspération contenue, comme si sa mère souffrait de déficience mentale. Ma décision est prise, un point c’est tout.

Marjorie, depuis les marches de la terrasse, regarda l’aéronef décoller, devenir lilliputien et s’estomper dans la distance. Elle était sur le point de rentrer lorsque Persun Pollut s’approcha.

— Lady… ?

— Oui, Persun… ?

— Sylvan bon Damfels vous appelle sur le grand-com. Il désirait savoir si vous envisagiez de vous rendre à Klive. J’ai répondu par la négative. Il demande à présent la permission de vous rendre visite.

— Sans doute a-t-il eu des nouvelles de sa mère, murmura tristement Marjorie, sans pouvoir détacher les yeux du coin de ciel où l’appareil avait disparu. À qui pourrait-il se confier ? Pauvre garçon, comme il doit souffrir de la solitude ! Dites que je veux bien le recevoir, vous le conduirez dans mon bureau.

Dans le quart d’heure suivant l’arrivée de Sylvan, il fut en effet beaucoup question de Rowena. Les nouvelles étaient décourageantes. Physiquement, sa mère était toujours faible, mais en voie de guérison ; par contre, il l’avait trouvée très diminuée sur le plan psychologique. La perte de Dimity hantait ses jours et ses nuits, elle s’accrochait à l’espoir d’une réapparition et cette idée tournait à la névrose obsessionnelle.

Le sujet de la tragédie familiale, trop pénible, fut vite abandonné. Sylvan se lança ensuite dans une étrange déclaration dont le flux diffus, capricieux, dessinait les imperceptibles méandres d’une intention. Il y avait tant d’années que Marjorie n’avait été l’objet de convoitises ouvertement, quoique confusément, exprimées qu’elle demeura quelque temps avant de comprendre où le jeune homme voulait en venir avec son discours alambiqué. L’expression de son visage se modifia ; elle secoua la tête.

— Sylvan, si vous ajoutez un seul mot, je me verrai dans l’obligation de vous mettre à la porte. Je n’ai pas le droit de vous écouter. Je suis mariée, mère de famille.

— Cela change-t-il quelque chose ?

— Si l’importance de ce que je viens de dire vous échappe, tant pis pour vous. En ce qui me concerne, cela fait une différence considérable.

— Permettez-moi d’insister… Votre réaction est-elle dictée par un devoir d’obéissance à des principes religieux ? Est-ce la raison pour laquelle ces prêtres vous accompagnent ? Sont-ils chargés de veiller à ce que vous restiez une épouse irréprochable ?

— Le Père Sandoval et le Père James ? Seigneur, qu’allez-vous imaginer ? Ils veillent sur le salut de mon âme !

— Je suis trop jeune, n’est-ce pas ? Cela vous inquiète.

— Votre jeunesse n’a rien à y voir. Je suis mariée, comprenez-vous ? Le mariage est un sacrement, les époux se doivent fidélité. Rompre ce serment, ce serait commettre un grave péché.

Sylvan restait confondu.

— Les habitants de la Prairie ne sont pas astreints à une telle discipline.

— N’avez-vous aucune notion du bien et du mal ? Votre conscience vous laisse-t-elle libres d’agir à votre guise, en toutes circonstances ?

— N’exagérons rien. Certains actes seraient considérés comme répréhensibles. Le meurtre d’un bon, par exemple, ou le viol d’une femme. De même, il serait mal vu de brutaliser un enfant ou de dérober quelque chose dans la propriété d’un voisin. Par contre, il ne viendrait à l’idée de personne de désapprouver les relations amoureuses entre un homme et une femme, fussent-ils mariés chacun de leur côté.

Marjorie l’examinait comme elle aurait fait d’un objet de crainte. Avec quelle touchante présomption, quelle orgueilleuse sincérité lui faisait-il cadeau de son affection ! Elle souhaita pouvoir lui prendre la main, geste innocent qu’elle avait déjà eu plusieurs fois en d’autres circonstances, et ce désir impulsif l’effraya. Jadis, face à Rigo, elle avait éprouvé ce même besoin d’attouchement vivant, sensuel. Elle se leva d’un bond et gagna la fenêtre.

— Si vous m’aimez, qu’il ne soit plus jamais question de ces choses entre nous, dit-elle, le regard ailleurs, perdu dans le jardin. Il importe peu que mon mariage avec Roderigo Yrarier soit heureux, ou que vous et moi soyons faits l’un pour l’autre, comme il vous plaît de l’imaginer aujourd’hui. À tort ou à raison, je sacrifie sans hésiter cet hypothétique bonheur à mes obligations morales. Mettons, si cela peut atténuer votre déception, que je suis fidèle par devoir, par fierté, plutôt. Je puis vous offrir mon amitié, je ne serai jamais votre maîtresse. Si l’argument religieux vous déconcerte, ou vous paraît fallacieux, interrogez à ce sujet le Père Sandoval. Il se fera un plaisir de vous éclairer. Quant à moi, je refuse de céder à la tentation de discuter plus longtemps des raisons de mon refus.

— Que vais-je devenir ? demanda-t-il d’une voix angoissée. Que dois-je faire ?

— Rentrez chez vous. Oubliez votre démarche. Oubliez tout, comme je tâcherai de le faire de mon côté.

Il se leva, ou plutôt s’arracha de son siège avec répugnance. L’idée de devoir la quitter sur cet échec, en laissant de lui-même une impression si défavorable, lui était insupportable. Il y avait autour de cette femme un parfum de chasteté, un charme de vertu propre à exacerber son amertume.

— Je me soumets ! lança-t-il avec emportement, si grande était maintenant sa crainte de se voir refuser cette modeste consolation. Puisque vous l’exigez, je vous aimerai courtoisement, comme les chevaliers de l’ancien temps. D’ailleurs, vous avez toujours besoin de moi. Songez à l’épidémie, songez à votre mission, et n’oubliez pas que je puis vous être utile.

Elle pivota vers lui, les bras frileusement croisés devant elle par mesure de précaution. (Contre quoi ? se demanda-t-elle. Son regard ?)

— En effet, je compte sur votre aide. À condition que vous ne saisissiez pas cette occasion pour pousser je ne sais quel avantage.

Elle avait la gorge sèche. Qu’il s’approche et me prenne dans ses bras. Non, qu’il s’en aille ! La lassitude, le désarroi, la livraient à de fastidieuses réminiscences. Inspirait-elle à Sylvan bon Damfels un sentiment comparable à celui qu’elle avait éprouvé pour Rigo ? Il lui vint à l’esprit que la mélancolie qui imprégnait ses jours, depuis trop longtemps, n’était que de la ferveur retombée. Qu’il s’en aille ! se répéta-t-elle.

Ils devisèrent un moment, assis à distance respectueuse l’un de l’autre. Le jeune homme se montra si courtois, si empressé à se mettre à sa disposition pour toute tâche qu’elle voudrait lui assigner, qu’elle oublia sa méfiance, se détendit et retrouva quelque chose du délicieux abandon qu’elle avait ressenti en valsant avec lui. En la quittant, il s’inclina sur sa main avec une déférence particulière. Elle le regarda s’éloigner, travaillée par de troubles fantômes. Que n’était-il jamais venu ! Que ne l’avait-elle rencontré avant Roderigo Yrarier !

Cette pensée coupable entraîna un désir d’expiation. Ses pas la conduisirent lentement vers la chapelle. Elle y demeura longtemps, abîmée dans une méditation recueillie qui ne lui apporta aucun réconfort.

Désœuvrée, elle se rendit à l’écurie où elle passa quelque temps, revint en faisant le tour du parc. Elle avait presque atteint la cour d’honneur lorsque du nord-est lui parvint un bourdonnement ténu. Elle s’élança en direction de l’aire d’atterrissage, des bouffées de joie dans le cœur.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Rituel de chasse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Rituel de chasse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Rituel de chasse»

Обсуждение, отзывы о книге «Rituel de chasse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x