Sheri Tepper - Rituel de chasse

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Rituel de chasse: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde va mal, le monde est malade.
Un terrible fléau se répand dans l’univers, une infection mortelle qui menace d’exterminer toute vie. Aucune planète n’est épargnée. Aucune, sauf Grass. Pourquoi ? Comment expliquer cette immunité ? Marjorie est envoyée en mission sur Grass pour trouver la réponse.
Grass, planète dont on sait peu de chose, si ce n’est qu’elle est couverte d’herbe et que des colons s’y sont installés, voici quelques siècles. Aristocrates, ils ont fait de la chasse leur occupation favorite. Chasse à courre, chasse à mort...
Là-bas, à des millions de kilomètres de la Terre, Marjorie va découvrir un monde étrange, une culture fascinante et cruelle. Mais pourra-t-elle percer le secret de Grass ? Un secret qui peut sauver l’univers — ou le conduire à sa perte…

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Un beau matin, Rigo annonça à sa famille réunie autour de la table du petit déjeuner qu’il participerait à la Chasse organisée par les bon Damfels, deux jours plus tard.

— Une montgolfière sera mise à votre disposition, précisa-t-il. Je ne voudrais surtout pas que vous manquiez ce spectacle.

— Nous y prendrons un plaisir extrême, j’en suis sûre, répliqua Marjorie sur le ton le plus indifférent.

Stella avait pensé à tout. Une servante soudoyée avait matelassé sa culotte de cheval. La tenue de concours hippique, bien repassée, bien pliée, était dissimulée dans l’aéronef qui les transporterait à Klive. Pour la dernière fois de la saison, le clan Damfels serait l’hôte de la Chasse. Le clan Laupmon devait prendre la relève dès la semaine suivante.

La parenthèse de l’hiatus étant renfermée, Marjorie estima opportun de procéder à l’exploration méthodique de l’antre des Hipparions, espérant que ceux-ci l’auraient déserté depuis qu’ils étaient occupés ailleurs. Le lendemain, à l’heure où s’insinuait un soupçon de matin, emportant dans son havresac l’indispensable couteau-laser, un casse-croûte et une caméra, elle sellait Quijote et se mettait en route vers le nord. Le cheval avançait comme si la route, sinuant à travers un désordre de collines, de gorges et de futaies, était devant lui toute tracée. Les couleurs s’éveillaient, magnifiques. Ils atteignirent enfin l’escarpement tapissé de fougères sous lequel se cachait la vallée en demi-cercle, dominée par la haute falaise dont la base était évidée. L’odeur indéfinissable de l’autre jour s’était évaporée ; sur le versant de l’amphithéâtre poussait une herbe fine et des mousses, ici et là un peu de silène, de joubarbe, toutes essences fines, humides de rosée, d’où s’exhalait un parfum revigorant.

À l’orée de la grotte s’accumulaient des mottes noires et friables que la visiteuse examina de près et reconnut pour ce qu’elles étaient. Ces reliefs poudreux qui s’effritaient au contact du pied étaient bien des cadavres de chauves-souris, en quantité impressionnante. Elle enjamba ce sinistre dépôt. La grotte, elle s’en fit aussitôt la réflexion, avait été aménagée suivant le même modèle que l’ancien refuge de Opal Hill. On y accédait par les mêmes ouvertures étroites, et les mêmes colonnes faites de moellons empilés soutenaient la voûte. Un filet d’eau ruisselait contre la paroi du fond.

Il existait pourtant une différence remarquable. Les sabots des Hipparions avaient laissé leurs empreintes dans le sol de terre battue. Il s’ornait d’un immense dessin décrivant des circonvolutions assez semblables à celles qu’elle avait observées, petite fille, dans le granit d’anciens monuments celtiques. Marjorie promena l’objectif de sa caméra d’un bout à l’autre du périmètre décoré ; elle enregistra chaque motif et surveilla l’apparition de l’œuvre entière sur son petit écran. Il ne servirait à rien de faire part de sa découverte à Rigo. En revanche, elle était impatiente de montrer le film à frère Mainoa. Le trajet de retour s’effectua sans incident. L’appréhension qu’elle avait ressentie à l’aller s’était dissipée, remplacée par un sentiment de bien-être inexplicable.

Le lendemain, jour de Chasse, Marjorie fit son apparition dans une robe éblouissante dont les cascades de volants s’enroulaient autour d’elle comme une vaporeuse cuirasse. Ces effets de toilette ne lui ressemblaient guère. Rigo l’enveloppa d’un regard à la fois appréciateur et méfiant. Lui-même arborait sa tenue de chasseur avec le plus de dignité possible. Stella portait une robe qui semblait le reflet assagi de celle de sa mère. Tony était en frac.

Le voyage fut paisible. Chacun prenait sur soi pour ne pas rompre le fragile état de grâce. Persun Pollut était aux commandes ; Marjorie avait pris place à côté de lui. Ils échangeaient des phrases types dans la langue vernaculaire des aristocrates.

— Où se trouve le Grand Veneur ?

— Le Grand Veneur est sur la piste du renard.

— La Chasse a-t-elle été bonne aujourd’hui ?

— Oui, nous avons tué un renard.

— Quelle horreur ! grommela Stella. Pourquoi se donnerait-on la peine de forger un dialecte si peu harmonieux ? On croirait deux crapauds en train de hoqueter.

Marjorie l’entendit à peine. Elle se sentait loin de tout, repliée sur elle-même, comme un enfant mélancolique et boudeur qui se retire du jeu.

— Qu’y aura-t-il au menu de ce soir ? demanda-t-elle.

— Nous aurons de la dinde rôtie, répondit Persun.

Il lui jeta un coup d’œil furtif. Quelqu’un, certainement, serait le dindon de cette farce.

À Klive, pâles et hautaines, les deux sœurs tenaient avec efficacité leur rôle d’hôtesses. Peu après son arrivée, la famille Yrarier se scinda : la mère et le fils se dirigèrent d’un côté, le père et la fille de l’autre. Marjorie ne s’aperçut pas aussitôt de l’absence de Stella. Consciente de la présence de Tony à ses côtés, elle circulait, souriante, buvant à petites gorgées un breuvage chaud et parfumé, et saluait à la ronde. On se pressa sur les balcons surplombant le pré carré. Au moment où les chasseurs, l’attitude grave et compassée, prenaient position face à la Porte des Chiens, Sylvan entra dans le salon, en tenue de cocktail.

— Vous ne chassez donc pas ? s’enquit poliment Tony.

— Appelons cela une crise d’indigestion. Mon père et mon frère représenteront seuls les couleurs du clan.

— Vos sœurs seraient-elles indisposées, elles aussi ? murmura Marjorie.

— Elles sont enceintes, paraît-il, exemptées de Chasse, par conséquent. Il se peut qu’Emeraude ait dit la vérité.

— Votre père a-t-il manifesté…

— Non. Rien dans les propos ou le comportement du patriarche ne laisse supposer que son épouse lui manque ou qu’il se soit seulement aperçu de sa disparition.

— Comment va-t-elle ?

— Ma mère se rétablit lentement.

Marjorie surprit le petit trébuchement de l’œil, la chute soudaine dans la tristesse, et n’insista pas. Sylvan avait détourné la tête, il feignait de s’intéresser à la scène qui se déroulait en contrebas. Son regard parcourut les visages solennels des chasseurs, s’arrêta sur l’un d’eux.

— N’est-ce pas Rigo ?

— Je n’y peux rien, dit tout bas Marjorie. Mon mari en faisait une question d’honneur.

Sylvan la dévisageait, furieux, stupéfait.

— Vous n’avez pas tenu compte de mes avertissements, vous avez eu tort.

— Rigo n’en fait qu’à sa tête, personne n’était en mesure de lui faire entendre raison, répliqua Marjorie, plus confuse qu’elle n’aurait souhaité. Cherchant une diversion, elle regarda autour d’elle. Au fait, avez-vous vu ma fille ?

Sylvan jeta un coup d’œil circulaire et s’éloigna de quelques pas afin d’avoir une vue d’ensemble du salon. Emeraude s’approcha de lui.

— Si tu cherches la petite Terrienne, je l’ai aperçue il y a quelques instants. Elle courait en direction de l’aire de stationnement.

L’information fut transmise à Marjorie. Celle-ci pensa que sa fille avait oublié quelque chose dans l’aéronef et cessa de s’inquiéter. Une cloche tinta. Les servantes en longues jupes blanches s’égaillèrent. La grande porte s’ouvrit, les limiers s’avancèrent deux par deux, fixant sur les chasseurs leurs yeux rouges, allumés d’une joie mauvaise.

Marjorie avait pâli ; sa respiration s’embarrassa. Quand la procession s’ébranla, Rigo fermait la marche.

Ce fut alors que, tournant le coin de la maison, apparut un retardataire. Il courait, tête baissée, comme s’il craignait d’être reconnu. Le mystérieux chasseur franchit la porte sur les talons de Rigo.

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