Clifford Simak - Les fleurs pourpres

Здесь есть возможность читать онлайн «Clifford Simak - Les fleurs pourpres» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: OPTA, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les fleurs pourpres: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les fleurs pourpres»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

Les fleurs pourpres — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les fleurs pourpres», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— « C’est quelque chose de pas ordinaire, mademoiselle. Il n’y a rien mais ça vous arrête aussi sûrement qu’un mur de pierre. Et c’est parfaitement transparent. »

— « Vous avez téléphoné à votre entreprise ? » lui demandai-je.

— « Bien sûr ! Mais personne n’a voulu me croire. Ils se figurent que je suis saoul. Tellement saoul que je n’ose plus reprendre le volant et que je me suis planqué quelque part. Moi qui ne bois pas ! Je vous jure que ça fait mal ! Quand je pense que la prévention routière m’a filé la médaille du bon conducteur trois ans de suite ! »

Il soupira et reprit :

« Je ne sais pas quoi faire. Pas moyen de sortir de ce patelin. J’habite à huit cents kilomètres d’ici et ma femme est seule avec six gamins dont un en bas âge. Comment qu’elle va s’en tirer ? D’accord, elle a l’habitude que je sois sur les routes mais je ne reste jamais absent plus de trois ou quatre jours. Supposez que je ne puisse pas rentrer avant deux ou trois semaines ― deux ou trois mois, si ça se trouve ? Y aura plus d’argent à la maison. Avec les traites de la baraque à payer, six mômes à nourrir… »

— « Allons, vous ne serez peut-être pas bloqué aussi longtemps, » dis-je pour essayer de le réconforter. « Quelqu’un trouvera sans doute le moyen de faire sauter l’obstacle. Peut-être même que la barrière disparaîtra comme elle est venue. Et en mettant les choses au pire, je suppose que votre compagnie continuera de vous verser votre salaire. Après tout ce n’est pas votre faute… »

Thomas fit claquer sa langue d’un air écœuré. « Ah là là ! On voit que vous ne les connaissez pas ! Ils sont bien trop crapules ! »

— « Il sera toujours temps de se faire de la bile plus tard. Nous ne savons pas encore ce qui s’est passé et jusqu’à ce que nous… »

— « Oui, vous avez raison. D’ailleurs, je ne suis pas le seul. J’ai discuté avec pas mal de gens. Entre autres avec un type dont la femme est à l’hôpital à… comment c’est, le nom ? »

— « Elmore, » dit Nancy.

— « C’est ça… Elmore. Le pauvre type ! Il est dans tous ses états parce qu’il ne peut pas aller lui rendre visite. Elle l’attend, qu’il m’a dit, et elle ne comprendra pas pourquoi il ne vient pas. Et tous les gars qui travaillent à l’extérieur et qui ne peuvent pas aller au boulot ! On m’a parlé d’une fille qui devait se marier demain avec un garçon de Coon Valley. Tintin pour la nuit de noces ! »

— « J’ai l’impression que vous avez parlé à beaucoup de gens ! »

— « Chut ! » fit Nancy.

Le maire venait d’apparaître sur le perron de l’hôtel de ville. Il levait les bras.

— « Mes chers concitoyens, je vous demanderai un peu de silence, » lança-t-il à pleins poumons de sa voix de politicard qui me donnait la nausée.

— « Cause toujours, Higgy, » cria quelqu’un. Il y eut une vague de rires mais c’étaient des rires nerveux.

— « Mes amis, il se peut que nous connaissions pas mal de désagréments. Vous avez probablement entendu parler de ce qui se passe. Beaucoup de rumeurs circulent et je ne sais pas moi-même de quoi il s’agit exactement. Excusez-moi d’avoir fait sonner la sirène mais c’était le moyen le plus rapide de vous rassembler tous.

» Il semble qu’une sorte de barrière nous isole du reste du monde. Elle ne laisse passer personne, ni dans un sens ni dans l’autre. Ne me demandez pas ce que c’est, ne me demandez pas comment cette barrière est arrivée ici : je n’en ai pas la moindre idée et je pense que tout le monde est dans le même cas. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Elle peut disparaître. L’important, c’est de conserver notre calme. Pour l’instant, nous n’avons aucune crainte à avoir. Nous ne pouvons pas sortir de Millville et personne ne peut y entrer mais nous ne sommes pas totalement coupés du monde extérieur. Le téléphone fonctionne, le gaz et l’électricité également. Nous avons suffisamment de vivres pour tenir dix jours et même davantage. Et même si nous épuisons nos réserves, nous pourrons être ravitaillés. Des camions chargés de ravitaillement ou d’objets de nécessité quelconque peuvent parvenir jusqu’à la barrière. Il ne restera plus alors aux chauffeurs qu’à descendre et à pousser leur véhicule car la barrière n’arrête pas ce qui n’est pas vivant. »

— « Je voudrais dire un mot, monsieur le maire, » cria quelqu’un.

Le maire scruta la foule pour repérer le téméraire qui osait l’interrompre.

— « C’est vous, Len ? »

— « Oui, » répondit l’homme.

C’était Len Streeter, mon ancien professeur de sciences.

— « Que voulez-vous dire, Len ? »

— « Je suppose que vous étayez cette déclaration en ce qui concerne la matière non vivante sur le fait que la voiture immobilisée sur la route de Coon Valley a franchi l’obstacle ? »

— « Exactement, » répondit Higgy avec condescendance. « Que savez-vous à ce propos ? »

— « Rien du tout en ce qui concerne cette automobile. Mais je présume que votre intention est d’étudier le phénomène dans le cadre rigoureux de la logique ? »

— « Absolument, » acquiesça Higgy avec son air cafard. Il suffisait de l’entendre pour comprendre que ce que lui disait Streeter le dépassait et qu’il ne voyait pas du tout où ce dernier voulait en venir.

— « En ce cas, permettez-moi de vous mettre en garde. Il serait dangereux de prendre les apparences pour argent comptant. Ainsi, ce n’est pas parce qu’il n’y avait pas d’être humain dans cette voiture qu’elle ne renfermait rien de vivant »

— « Il n’y avait personne dedans, » protesta Higgy. « Le chauffeur était parti en abandonnant son véhicule. »

— « Les êtres humains ne sont pas la seule forme de vie qui existe. » expliqua patiemment Streeter. « Peut-être y avait-il une ou deux mouches enfermées dans cette auto, une sauterelle qui s’était posée sur le capot, sans compter diverses espèces de micro-organismes. Et un micro-organisme est une forme de vie au même titre qu’un homme. »

Higgy ne savait pas trop si c’était du lard ou du cochon. Il devait se demander si Streeter se moquait de lui. C’était sans doute la première fois dans son existence qu’il entendait parler de micro-organismes.

— « Notre jeune ami a raison, Higgy, » fit une voix que je reconnus : c’était celle du Dr Fabian. « Il est évident qu’il y avait des micro-organismes dans cette voiture. Nous aurions dû y penser plus tôt. »

— « Puisque vous le dites, docteur, je veux bien vous croire. Len a raison, d’accord. Mais où est la différence ? »

— « Pour le moment, il n’y en a pas. »

— « Ce que je voulais souligner, » poursuivit Streeter, « c’est que nous ne devons pas nous laisser obnubiler par la notion d’êtres vivants. Si nous voulons étudier sérieusement la situation, il nous faut partir sur des bases solides et nous débarrasser de nos idées fausses. »

— « Monsieur le maire, j’ai une question à poser. » Malgré mes efforts, je fus incapable d’identifier celui qui venait de parler.

— « Allez-y, » dit Higgy avec cordialité, tout heureux que quelqu’un interrompe Streeter.

— « Ben, voilà. Je travaille au chantier de l’autoroute, au sud de Millville. Maintenant, je suis bloqué. Peut-être qu’on me conservera ma place encore un jour ou deux mais l’entrepreneur n’attendra pas plus longtemps. Il a des délais à respecter. »

— « Je sais, » fit Higgy.

— « Je ne suis pas le seul dans ce cas. Il y a des tas de gens qui travaillent à l’extérieur. J’ignore comment ça se présente pour eux mais, moi, j’ai besoin de ma paye. Je n’ai pas d’économies. Que se passera-t-il si nous sommes dans l’impossibilité de faire notre boulot et si on ne touche rien ? »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les fleurs pourpres»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les fleurs pourpres» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Clifford Simak - Spacebred Generations
Clifford Simak
Clifford Simak - Shadow Of Life
Clifford Simak
Clifford Simak - The Ghost of a Model T
Clifford Simak
Clifford Simak - Skirmish
Clifford Simak
Clifford Simak - Reunion On Ganymede
Clifford Simak
Clifford Simak - Halta
Clifford Simak
libcat.ru: книга без обложки
Clifford Simak
libcat.ru: книга без обложки
Clifford Simak
Clifford Simak - A Heritage of Stars
Clifford Simak
Отзывы о книге «Les fleurs pourpres»

Обсуждение, отзывы о книге «Les fleurs pourpres» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x