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Clifford Simak: Les fleurs pourpres

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Clifford Simak Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis. On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant… Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Les fleurs pourpres

par Clifford D. Simak

Chapitre 1

Il y avait un camion derrière moi. Un semi-remorque qui fonçait à toute allure. Sur ce tronçon, la vitesse était limitée à 70 ― on était encore en agglomération ― mais à une heure aussi matinale, qui eût fait attention aux panneaux ?

Je cessai de penser au camion. Je n’allais pas bien loin : à moins de 2 kilomètres, au Johnny’s Motor Court, le motel où Alf Peterson et ses cannes à pêche m’attendaient. Et puis, j’avais autre chose en tête. Cette histoire de téléphone, en particulier. Qui m’avait donc appelé ? Il y avait eu trois voix. Des voix bizarres. Pourtant j’avais l’impression que ce n’en était qu’une seule dont le timbre changeait. Et que si je réussissais à déterminer la voix de base, le mystère serait éclairci. Autre problème : Gerald Sherwood et les plans qui naissaient tout armés dans sa tête. Et Stiffy me suppliant de ne pas « les » laisser employer la bombe. J’allais oublier l’enveloppe aux quinze cents dollars !

La route s’étirait devant moi. La visibilité était excellente. Aucune voiture en vue. Juste la mienne et, derrière moi, le camion qui gagnait allègrement du terrain. Je voyais ses phares dans le rétroviseur. Il n’allait pas tarder à me doubler.

Je roulais sans me presser ; il y avait toute la place voulue pour effectuer la manœuvre de dépassement, aucun obstacle à redouter. Et pourtant, je heurtai quelque chose.

Ce fut comme si je rentrais dans du caoutchouc. Pas de choc, pas de tamponnage. La voiture perdit progressivement de la vitesse comme si j’avais freiné. Un instant, je crus à un pépin technique ― la panne idiote, les freins qui lâchent, quelque chose dans ce goût-là. Je levai le pied de l’accélérateur. L’auto s’immobilisa, puis elle repartit en arrière. De plus en plus vite. Exactement comme si une bande de caoutchouc la repoussait. Je mis le point mort car mes pneus commençaient à brûler, ça se sentait. Aussitôt, la bagnole recula à une telle allure que je fus précipité contre le volant.

Derrière moi, le chauffeur du camion actionnait son avertisseur comme un dingue et j’entendis un affreux crissement ― il faisait ce qu’il pouvait pour essayer de m’éviter. Il me dépassa dans un bruit assourdissant, à croire que le camion lui-même m’engueulait. Et ma voiture s’immobilisa sur le bas-côté.

Le poids lourd heurta lui aussi l’obstacle. J’eus l’impression qu’il allait se désintégrer car il était beaucoup plus mastoc et plus rapide que moi. Enfin, il ralentit. Ses roues patinèrent. Il continua d’avancer avec obstination mais il ne put franchir l’invisible barrière et s’arrêta à une trentaine de mètres de l’endroit où je m’étais arrêté moi-même. À son tour, il recula. D’abord lentement, puis plus rapidement. Et en zigzag. Il fonçait droit sur moi.

J’étais très calme. À peine étonné. Tout avait eu lieu trop vite. Mais quand le semi-remorque se rapprocha, j’ouvris la portière, la repoussai d’un coup d’épaule et me laissai tomber à terre. Je fis un roulé-boulé, me relevai et pris mes jambes à mon cou.

J’entendis rugir les pneus du semi-remorque, puis il y eut un fracas de tôles froissées. Alors, je me retournai. Le camion avait embouti ma voiture par l’arrière et l’avait renversée dans le fossé. Il s’abattit sur elle presque majestueusement.

— « Eh là ! » m’écriai-je. C’était parfaitement inutile mais instinctif.

La cabine du semi-remorque était en travers de la chaussée. Je vis le chauffeur s’en extraire.

La route était déserte. Nous étions seuls, le routier et moi.

Il me rejoignit et me demanda, les bras ballants : « Qu’est-ce qui est arrivé ? Dans quoi on est rentrés ? »

— « Je n’en sais rien, » répondis-je.

— « Excusez-moi d’avoir esquinté votre bagnole. Je vais prévenir ma compagnie. Elle s’en occupera. »

Il était comme pétrifié. « Il n’y avait rien, » reprit-il. « Absolument rien. »

La colère montait lentement en lui. « Bon Dieu de bon Dieu, il faut que j’en aie le cœur net, » murmura-t-il.

Il fit demi-tour et s’éloigna à grands pas. Je le suivis. Il grondait comme un chien à qui on a enlevé son os.

Il fonça jusqu’au milieu de la route et se précipita sur la barrière, furieux, bien décidé à ne pas se laisser arrêter. Effectivement, il alla plus loin que je ne l’aurais pensé mais, finalement, il fut bel et bien bloqué. Pendant quelques secondes, il se débattit stupidement, luttant contre le vide, faisant aller et venir ses jambes comme des pistons.

Et la barrière le repoussa. Il roula cul par-dessus tête ; on aurait dit qu’il était pris dans une bourrasque. Au bout du compte, il se retrouva à moitié engagé sous le capot de la voiture.

Bondissant à sa rescousse, je l’empoignai par les chevilles et tirai de toutes mes forces. Il se remit sur ses pieds. Il saignait un peu, ses vêtements étaient déchirés et maculés de poussière. Mais il n’était plus en colère : l’effroi avait chassé la fureur. Il tremblait comme une feuille en regardant la route. Comme s’il avait vu un fantôme.

— « Mais il n’y a rien, » dit-il.

— « Votre bahut est en travers de la route. Vous n’avez pas de panneau de présignalisation ? »

À ma question, il parut se ressaisir, « Des panneaux de présignalisation ? » répéta-t-il.

Il alla en chercher deux dans sa cabine. Quand il les eut mis en place, il sortit son mouchoir et s’épongea le front.

— « Où est-ce qu’il y a un téléphone ? » me de-manda-t-il.

— « Oh ! vous n’avez qu’à aller dans n’importe quelle maison. On vous laissera téléphoner. »

Stupéfiant ! On était là, à discuter le coup tranquillement, comme s’il ne s’agissait que d’un banal barrage ― un arbre tombé, une rivière en crue qui aurait coupé la route !

— « Je ne sais même pas le nom de ce bled. »

— « Millville. »

— « Vous habitez ici ? »

J’acquiesçai.

Il remit dans sa poche son mouchoir souillé de sang ; et de cambouis.

— « Bon… Je vais essayer de bigophoner. »

Il aurait bien voulu que je l’accompagne mais j’avais autre chose à faire. Il fallait que je contourne la barrière pour retrouver Alf et lui expliquer ce qui m’avait retardé.

Quand le camionneur se fut éloigné, je me dirigeai vers cet obstacle capable d’arrêter une voiture. Moi aussi, il m’arrêta. Sans brutalité, sans violence. Gentiment. Pas question de passer : c’était comme ça, voilà tout. Refus poli. Raisonnable. J’avais beau tâter, je ne sentais rien. Rien… Pas même une surface contre ma paume. À peine une légère résistance.

J’examinai la route. Elle était toujours déserte mais cela ne durerait sûrement pas longtemps. J’imaginais déjà l’embouteillage qui allait se produire !

Un méchant bouchon en perspective !

Coupant à travers champs, je gravis le coteau en faisant un large crochet pour contourner la barrière mais je la rencontrai à nouveau. Je la longeai tant bien que mal ― plutôt mal que bien du fait qu’elle était immatérielle. Peut-être allais-je en trouver le bout ? Peut-être s’amincissait-elle à un moment ou à un autre ? Mais j’avais beau grimper, elle était toujours aussi impénétrable.

Soudain, j’entendis un hurlement strident de pneus et me retournai. Une autre voiture avait télescopé l’invisible muraille qui la repoussait lentement. Le conducteur mit pied à terre et agita les bras dans ma direction en criant quelque chose. Mais j’étais trop loin pour entendre ce qu’il disait.

Il y avait une maison en haut de la colline, celle de Bill Donovan, le cantonnier. Il me fallut pourtant plusieurs secondes pour la reconnaître. Plus rien ne me semblait familier, tout à coup. Je franchis la clôture, traversai une courette disparaissant sous des détritus de toutes sortes, grimpai un escalier de bois branlant. Je cherchai une sonnette. Il n’y en avait pas. Alors, je donnai quelques coups de poing dans la porte. Il y eut finalement du bruit à l’intérieur et elle s’ouvrit. Bill me toisa. Il était sale, mal rasé et, sous ses sourcils hérissés, son regard était belliqueux. Il avait enfilé un pantalon par-dessus son pyjama mais n’avait pas pris le temps de fermer sa braguette d’où sortait le pan de la veste rouge dudit pyjama. Il était pieds nus et ses orteils étaient recroquevillés ― le carrelage de la cuisine était froid.

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