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Clifford Simak: Les fleurs pourpres

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Clifford Simak Les fleurs pourpres

Les fleurs pourpres: краткое содержание, описание и аннотация

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis. On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant… Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Je me précipitai dans le jardin… et m’arrêtai net. Ce n’était pas un gamin qui se prélassait dans le fauteuil à bascule mais un homme complètement nu, exception faite d’un vieux chapeau de paille posé de guingois sur son crâne.

À ma vue, un sourire stupide s’épanouit sur ses lèvres. « Salut, » dit-il sur un ton guilleret et il se mit à compter ses doigts.

Au son de cette voix qui remontait de si loin, il se produisit comme un déclic en moi et je me mis à revivre les événements de la veille.

Chapitre 2

Cet après-midi-là, Ed Adler était venu pour me couper le téléphone. « Je suis désolé, Bob, » me dit-il avec embarras. « Ça ne m’amuse pas mais que veux-tu que je fasse ? J’ai des ordres de Tom Preston. »

Ed était un copain. On avait été à l’école ensemble et on ne s’était pas perdus de vue par la suite. Quant à Tom Preston, lui aussi, bien sûr, je l’avais connu en classe. Mais nous n’étions pas amis. Il n’était l’ami de personne. C’était un sale morveux et il n’avait pas changé en grandissant Ce sont toujours les types antipathiques qui réussissent, apparemment. Preston était le directeur du service du téléphone de Millville et Adler travaillait pour lui comme installateur. Moi, je faisais dans l’immobilier et dans l’assurance ― et j’étais en train de boire un bouillon. Je n’avais pas de quoi régler mes quittances et j’étais en retard pour le loyer du bureau.

Tom Preston avait réussi. Je faisais faillite. Ed Adler, lui, nourrissait tant bien que mal sa famille en tirant le diable par la queue. Et les autres ? Mes anciens condisciples ? Où en étaient-ils ? Ils étaient tous partis. Il n’y a pas assez de débouchés dans un bled comme Millville. Je n’y serais sans doute pas resté, moi non plus, s’il n’y avait pas eu ma mère. Quand papa était mort, j’avais abandonné mes études et j’étais rentré pour l’aider à s’occuper de l’affaire. Et quand maman avait rejoint papa dans la tombe, j’étais resté trop longtemps à Millville pour pouvoir partir.

— « Dis donc, Ed, tu n’as jamais eu de nouvelles de nos anciens copains ? »

— « Non. Je ne sais même pas où ils ont échoué. »

— « Il y avait Skinny Austin, Charley Thompson, Marty Hall, Alf… quel était donc son nom ? »

— « Peterson. »

— « Bien sûr ! Comment ai-je pu l’oublier ? Pourtant, qu’est-ce qu’on a pu rigoler tous les deux ! »

Ed débrancha le téléphone et se redressa. L’appareil se balançait au bout de son bras.

— « Qu’est-ce que tu vas faire, maintenant, Brad ? »

— « Probablement mettre la clé sous la porte. Ce n’est pas seulement lé téléphone – c’est tout le reste ! J’ai des arriérés de loyer et ça chagrine beaucoup Dan Willoughby. »

— « Tu pourrais t’occuper de tes affaires chez toi ? »

— « Le problème, c’est qu’il n’y a pas d’affaires, Ed. Je n’ai jamais réussi à démarrer. Dès le début, j’ai bouffé de l’argent. »

Sur ce, je pris mon chapeau et sortis.

La rue était vide à l’exception de quelques voitures rangées au bord du trottoir, d’un chien qui flairait le pied d’un réverbère et du vieux Stiffy Grant planté devant la taverne du Happy Hollow dans l’espoir que quelqu’un lui paierait un pot.

J’étais démoralisé. Ce téléphone que l’on m’avait coupé avait beau n’être qu’un détail, c’était pour moi le mot de la fin, le symbole de mon échec.

Je regardai autour de moi. Je la détestais, cette ville. Pas ses habitants mais la ville en tant que telle, ce concept géographique impersonnel et localisé. Arrogante, elle me méprisait. J’avais eu tort de ne pas la quitter quand j’en avais eu l’occasion. J’avais essayé de m’accrocher mais ç’avait été une erreur. Les copains qui étaient partis avaient eu raison, je le savais même si je ne me l’avouais pas. Il n’y avait plus rien à Millville qui valût qu’on y reste. C’était une bourgade finie qui mourait comme meurt tout ce qui est vieux. Les routes rapides permettant aux consommateurs de se rendre facilement dans des cités plus commerçantes l’étranglaient. Le déclin de l’agriculture marginale, la disparition des petites fermes avoisinantes, abandonnées parce qu’elles ne permettaient plus de subvenir aux besoins des familles, l’avaient tuée. Millville se mourait dans l’odeur douce de la lavande, avec une politesse irréprochable, pauvre et digne ― mais elle se mourait

Tournant le dos au poussiéreux quartier des affaires, je me dirigeai vers la petite rivière au bord de laquelle nous pique-niquions autrefois avec Nancy, Ed Adler, Priscilla Gordon, Alf Peterson…

Professionnellement, c’était le fiasco. Pour la première fois je regardais les choses en face. Qu’allais-je faire, à présent ?

Peut-être aurais-je dû conserver la serre. Mais à quoi bon revenir en arrière ? Du vivant de papa, ç’avait été une bonne affaire. Mais nous étions trois et mon père avait le sens inné du jardinage. Les plantes qu’il soignait poussaient et prospéraient et il semblait savoir exactement ce qu’il fallait faire pour qu’elles verdissent et restent saines. Moi, je n’avais pas la main. Les plantations dont je m’occupais étaient, au mieux, malingres et chétives ; les parasites les envahissaient et elles attrapaient toutes les maladies imaginables.

Soudain, la rivière, le sentier, les arbres qui m’entouraient me firent l’effet de très vieilles choses. J’étais un étranger en ces lieux, un étranger qui était entré dans une région de l’espace et du temps où il n’avait rien à faire.

Pris d’une sorte de panique, je rebroussai chemin. J’avais presque envie de courir.

Je retrouvai la rue familière et cette impression terrifiante s’effaça. Tout était à nouveau comme d’habitude. Il y avait un peu plus de voitures le long du trottoir, le chien avait disparu et Stiffy Grant avait changé de place : maintenant, c’était devant mon bureau qu’il battait la semelle.

De mon ancien bureau, plus exactement. En effet, il n’y avait aucune raison de s’attarder. Autant aller tout de suite vider les tiroirs, boucler la porte et remettre la clé à Daniel Willoughby à la banque. Il prendrait ça plutôt mal mais je m’en balançais ! Évidemment, j’avais des termes en retard que j’étais bien incapable de régler et cela n’arrangerait pas les choses. Mais il y avait beaucoup de gens à Millville qui lui devaient de l’argent et qui n’étaient pas près de liquider leurs dettes. C’était comme cela que travaillait Willoughby et c’était pourquoi tout le monde le détestait et le méprisait. Somme toute, j’aimais mieux être dans ma peau que dans la sienne.

En d’autres circonstances, j’aurais été heureux de bavarder un moment avec Stiffy Grant. Il avait beau être le clochard du pays, c’était un ami. Toujours d’accord pour une partie de pêche ; il connaissait tous les coins poissonneux et sa conversation était beaucoup plus intéressante qu’on ne pourrait le supposer, mais, pour le moment, je n’avais envie de parler à personne.

— « Salut, Brad, » me lança-t-il en me voyant approcher. « T’aurais pas un dollar de trop sur toi, par hasard ? »

Il y avait longtemps que Stiffy ne m’avait pas tapé et j’éprouvais une certaine surprise, je l’avoue. Quoi qu’il pût être par ailleurs, c’était un gentleman qui ne manquait pas de délicatesse. Il ne demandait jamais de l’argent qu’à ceux qui pouvaient lui donner quelque chose. Il était doué dans ce domaine d’une sorte de génie.

Je me fouillai. J’avais quelques billets et un peu de monnaie dans la poche. Je lui tendis un dollar.

— « Merci, Brad. Je n’ai pas encore bu un coup de la journée. »

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