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Clifford Simak: Les fleurs pourpres

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Clifford Simak Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis. On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant… Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Je pouvais aussi rendre visite à Joe Evans, le rédacteur en chef du Tribune. Il ne serait pas bousculé à une heure pareille, puisque le journal tombait le matin, mais Joe me farcirait les oreilles d’histoires de politique locale, de projets de piscines et autres, ce qui n’avait rien de vraiment excitant.

En définitive, je décidai d’aller tuer le temps à la taverne en essayant de réfléchir en compagnie d’une ou deux bières.

La salle était sombre et fraîche. Je m’installai dans un box vide, tout au fond de la salle. Mae Hutton s’approcha de ma table.

— « Bonjour, Brad. Ce n’est pas souvent qu’on a le plaisir de vous voir. »

— « Tu remplaces Charley, Mae ? »

Elle hocha la tête, « Papa fait une petite sieste. »

— « Je boirais bien une bière. »

— « Une grande ? »

— « Va pour une grande, » dis-je.

Elle me servit et reprit sa faction derrière le bar.

Soudain, un homme que je n’avais pas vu en entrant émergea du box voisin, un verre à demi plein à la main. Il se retourna, me dévisagea et fit un ou deux pas dans ma direction. Encore ébloui par l’éclat du soleil, je ne le reconnus pas.

— « Mais, ma parole, c’est Brad Carter ! »

— « Oui, c’est bien moi. »

L’inconnu posa son verre sur ma table et s’assit en face de moi. Ce museau de renard… Mais oui, bien sûr !

— « Alf Peterson ! » m’écriai-je, stupéfait. « Ça alors ! Il n’y a pas une heure, on parlait de toi avec Ed Adler ! »

Nous nous serrâmes la main avec chaleur. Je ne sais pourquoi mais j’étais heureux de voir cet homme surgir du passé. Et je sentais qu’il était heureux de me retrouver, lui aussi.

— « Seigneur ! Cela fait combien de temps que l’on ne s’était pas vus ? » dis-je.

— « Au moins six ans. »

Nous nous dévisageâmes en silence, un peu gênés comme le sont toujours deux vieux amis qui se retrouvent après s’être perdus de vue, cherchant quelque chose à dire, un sujet de conversation anodin.

— « Tu fais un pèlerinage aux sources ? » lui demandai-je.

— « Oui. Je suis en vacances. »

— « Pourquoi n’es-tu pas passé chez moi ? »

— « Je ne suis là que depuis trois ou quatre heures. »

Curieux qu’il fût revenu. Il ne connaissait plus personne à Millville. Il y avait des années que sa famille était partie. Ses parents n’étaient pas d’ici. Son père était ingénieur de travaux publics. Il s’était installé à Millville pendant la construction de l’autoroute.

— « Je t’invite. Il y a de la place. Je vis seul. »

— « Non, je suis descendu dans un motel, le Johnny’s Motor Court. Je ne savais pas que tu étais toujours là. Et puis, tu aurais pu être marié. »

— « Eh bien, tu vois, je suis toujours là et je ne suis pas marié. »

Il but une gorgée de bière. « Comment va la vie, Brad ? »

Je me préparais à mentir mais m’arrêtai net À quoi bon les boniments ? Alf Peterson avait été l’un de mes meilleurs copains. Il fallait être franc. Ce n’était pas une question d’orgueil mais d’amitié.

— « Pas trop bien. »

— « Tu me désoles, Brad. »

— « J’ai commis une grosse erreur en ne fichant pas le camp ailleurs. Il n’y a rien à faire à Millville. Pour personne. »

— « Dans le temps, tu voulais être peintre. Tu passais ton temps à dessiner et ce n’était pas mal du tout. »

Je balayai ce vieux souvenir d’un geste de la main.

— « Tu ne vas pas me dire que tu n’as pas essayé ? L’année où nous avons décroché notre diplôme, tu envisageais d’aller à l’université. »

— « J’ai fait les beaux-arts à Chicago. Ça n’a duré qu’un an. Papa est mort, maman avait besoin de moi, on n’avait pas le sou. »

— « Tu me disais que tu vivais seul ? »

— « Maman est décédée il y a deux ans. »

— « Alors, tu as repris l’affaire… la serre ? »

— « J’ai laissé tomber. Ça rapportait des clopinettes. J’ai tâté de l’assurance, je me suis lancé dans l’immobilier. Mais je suis tombé sur un bec. Demain, je ferme le bureau. »

— « Que vas-tu faire ? »

— « Je ne sais pas. Je n’y ai pas encore réfléchi. »

Alf fit signe à Mae d’apporter deux autres bières.

— « Tu n’as pas envie de demeurer ici à perpète ? »

Je secouai la tête. « Il y a la maison, bien sûr. Je ne voudrais pas la vendre. Si je pars, je la fermerai, c’est tout. Mais, le problème, c’est qu’il n’y a aucun endroit où j’aie envie d’aller, vois-tu. Je ne sais pas comment t’expliquer. Je suis resté un an ou deux de trop ici. J’ai Millville dans le sang. »

Alf soupira. « Je crois que je comprends. Moi aussi, je l’ai dans la peau. C’est pourquoi je suis revenu et, maintenant, je me demande si je n’ai pas eu tort. Certes, cela me fait plaisir de te retrouver et je serais peut-être content de revoir quelques personnes, mais quelque chose me dit que j’ai eu tort. C’est vide. Desséché, si tu vois ce que je veux dire. »

Mae apporta les consommations et ramassa les verres vides.

— « Dis donc, j’ai une idée, » dit Alf.

— « Je t’écoute. »

— « Je repars dans un jour ou deux. Pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi ? C’est un boulot complètement loufoque. Il y aura de la place pour toi. Je suis en très bons termes avec le contremaître. Je pourrai lui toucher un ou deux mots en ta faveur. »

— « De quoi s’agit-il ? »

— « Ce n’est pas facile à expliquer de façon logique. C’est un programme de recherches, un machin intellectuel. Tu t’assieds dans une cabine et tu penses. »

— « Pardon ? »

— « Oui… Ça paraît complètement dingue, hein ? Pourtant, ce n’est pas tellement idiot. On te remet un carton portant une question, un problème sur lequel tu médites. Tu dois penser tout haut, dialoguer avec toi-même en quelque sorte. Parfois même discuter. Au début, on est complexé mais ça s’arrange. La cabine est insonorisée, personne ne peut te voir. Je suppose que tout ce que tu racontes est enregistré mais il n’y a pas de magnétophone en évidence. »

— « Et on est payé pour ça ? »

— « Assez bien, même. »

— « À quoi ça sert ? »

— « Personne n’en sait rien. Oh ! on a essayé de s’informer. Mais c’est la seule condition imposée : on doit ignorer de quoi il s’agit. Je suppose que c’est une expérience subventionnée par une université ou un centre de recherches quelconque. Il paraît que si nous savions de quoi il retourne, cela pourrait nous influencer. »

— « Et quel est le résultat ? »

— « On ne nous en informe pas. Toujours pour ne pas influencer nos mécanismes cérébraux. »

— « Et où se trouve cette… entreprise ? »

— « Dans le Mississippi. À Greenbriar. C’est un tout petit bled. Au fond, il ressemble beaucoup à Millville. Une minuscule bourgade tranquille et poussiéreuse. Et torride. Bon Dieu ! Ce qu’il y fait chaud ! Mais les installations sont climatisées. Il n’y a pas à se plaindre. »

— « Bizarre qu’un centre de ce genre soit installé dans une petite ville. »

— « C’est du camouflage. Nos employeurs ne veulent pas de publicité. On nous recommande d’être discrets. Un hameau perdu est une excellente cachette. »

— « Mais tu étais un étranger… »

— « C’est justement à cause de cela que j’ai été embauché. Ils ne veulent pas avoir beaucoup de gens du pays qui auraient tendance à penser d’une façon uniforme. »

— « Et avant ? »

— « Avant ? Oh ! avant, j’ai fait un peu n’importe quoi, j’ai glandouillé, quoi. Quelques semaines ici, quelques semaines ailleurs. J’ai été dans le bâtiment, j’ai été plongeur… C’était la dèche totale et je n’avais rien trouvé d’autre. J’ai été jardinier à Louisville un mois ou deux, j’ai ramassé des tomates. Enfin, j’ai pas mal roulé ma bosse sans avoir ni domicile ni emploi fixes. Mais il y a onze mois que je suis à Greenbriar. »

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