Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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— « J’allais justement y arriver. Je suis parfaitement au courant de cette situation. Notre ville est trop petite pour fournir du travail à tous ceux qui y résident. Je sais que beaucoup d’entre vous n’ont guère d’argent et qu’ils ont besoin de leur salaire. Espérons que les choses redeviendront rapidement normales. Mais je peux vous faire une promesse. Si cette situation se prolonge, personne ne mourra de faim. Personne ne sera expulsé si les loyers ne sont pas payés à temps. Je me propose de créer une commission qui prendra contact avec les commerçants et avec la banque. Nous trouverons un arrangement pour que chacun puisse bénéficier de crédits et de prêts. »

Higgy se tourna vers Daniel Willoughby qui était debout sur une marche à côté de lui.

— « Vous êtes d’accord, Dan ? »

— « Bien sûr, » répondit le banquier. « Nous ferons tout ce que nous pourrons. »

Mais il était visible que cela ne lui plaisait pas. C’était à contrecœur qu’il donnait son approbation au maire. Daniel n’aimait pas prendre de risques avec ses chers dollars.

— « Il est encore trop tôt pour savoir comment va évoluer la situation, » enchaîna Higgy. « Ce soir, nous verrons peut-être un peu plus clair. L’essentiel, c’est de garder notre sang-froid. Si cette barrière reste là, nous aurons à affronter quelques difficultés. Mais, en l’état actuel des choses, cette affaire n’a pas seulement des aspects négatifs. Il y a encore une heure, nous n’étions qu’une petite bourgade obscure. Or, maintenant, le monde entier connaît le nom de Millville. On parle de nous dans les journaux, à la radio, à la télévision. Je serais heureux que Joe Evans vous dise ce qu’il en est. »

Il repéra Joe dans la foule.

« Vous seriez bien aimables, mesdames et messieurs, de vous écarter pour que Joe puisse venir jusqu’à moi. »

Le directeur du journal local escalada les marches.

— « Je n’ai pas grand-chose à raconter. La plupart des agences de presse et plusieurs journaux m’ont téléphoné. Tous voulaient savoir ce qui se passait chez nous. J’ai dit ce que je savais mais ça n’allait pas très loin. Une chaîne de télévision envoie une équipe mobile à Millville. Quand j’ai quitté la rédaction, le téléphone sonnait encore et je suppose qu’il continue. Je pense que nous pouvons escompter beaucoup de publicité et je ne doute pas un seul instant que l’État et le gouvernement fédéral vont s’intéresser à nous. En outre, si je ne m’abuse, le monde scientifique va être, lui aussi, passionné par ce qui nous arrive. »

Le type qui travaillait au chantier de l’autoroute intervint à nouveau :

— « Est-ce que vous croyez que ces savants sauront de quoi il retourne ? »

— « Je suis incapable de vous répondre. »

À ce moment, j’entendis quelqu’un m’appeler à mi-voix :

— « Brad… »

Je me retournai. C’était Hiram Martin.

— « Oui… Qu’y a-t-il ? »

— « Si tu as un instant, j’aimerais te dire deux mots. »

— « Je t’écoute. J’ai tout mon temps. »

Silencieusement, il désigna l’hôtel de ville du menton.

— « D’accord. »

Je sortis de la voiture.

— « Je t’attends, » fit Nancy.

Hiram fendit la foule et je le suivis.

Mais cela ne me disait rien qui vaille.

Chapitre 9

Hiram occupait un minuscule bureau entre la voiture à incendie et la grande échelle des pompiers. Il y avait à peine la place pour une table et deux chaises. Au mur était accroché un calendrier bariolé orné d’une photo de femme nue.

Et, sur la table, il y avait un téléphone. Un téléphone sans cadran.

Hiram le montra du doigt.

— « Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il.

— « Un téléphone. Tu es donc devenu tellement important qu’il t’en faille deux ? D

— « Regarde-le mieux. »

— « J’ai beau le regarder… C’est toujours un téléphone. »

— « Regarde-le encore mieux. »

— « C’est un drôle de téléphone. Il n’a pas de cadran. »

— « Tu ne remarques rien d’autre ? »

— « Non. En dehors du fait qu’il n’a pas de cadran, je ne vois rien de particulier. »

— « Il n’a pas de fil non plus. »

— « Tiens… C’est vrai. »

— « C’est drôle, » murmura Hiram.

— « Drôle ? Pourquoi ? Tu ne m’as quand même pas fait venir ici uniquement pour me montrer un téléphone ? »

— « Ce qui est drôle, c’est qu’il était dans ton bureau. »

— « Qu’est-ce que tu racontes ? Ed Adler a coupé ma ligne hier après-midi parce que je n’avais pas réglé mes quittances. »

— « Assieds-toi, Brad. »

Je m’assis. Il en fit autant. Nous étions face à face. Il était souriant mais une petite lueur dansait dans ses yeux. Une petite lueur que je connaissais bien pour l’avoir souvent vue briller dans ses prunelles à l’époque où nous étions gamins tous les deux, quand il m’acculait dans un coin pour m’obliger à me battre. Et qu’est-ce que je dérouillais !

— « Tu n’as jamais vu ce téléphone ? »

Je fis non de la tête. « Quand j’ai quitté mon bureau hier, je n’avais plus de téléphone. Ni celui-là ni un autre. »

— « Bizarre. »

— « Mais où veux-tu en venir ? Si tu t’expliquais un peu ! »

Je savais que, à long terme, mentir ne me servirait à rien mais, dans l’immédiat, cela me permettait de gagner du temps, d’autant que j’étais sûr et certain qu’Hiram ne pouvait faire de rapprochement entre moi et ce téléphone.

— « Eh bien, écoute-moi, Brad. C’est Tom Preston qui l’a repéré. Il avait chargé Ed de couper ta ligne. Un peu plus tard, en passant par hasard devant ton bureau, il a remarqué cet appareil sur ta table. Il n’a pas été content du tout, tu t’en doutes ? »

— « Oui. Je l’imagine facilement. Je le connais, Tom ! »

— « Il a pensé que tu avais baratiné Ed. Ou que celui-ci n’avait pas suivi ses instructions. Il n’ignorait pas que vous êtes amis, tous les deux. »

— « Alors il était tellement furieux qu’il s’est introduit chez moi par effraction et qu’il a embarqué le téléphone ? C’est bien ça ? »

— « Pas du tout. Il est allé à la banque et s’est fait remettre la clé par Daniel Willoughby. »

— « Qui la lui a donnée sans tenir compte du fait que je suis locataire ! »

— « Il y a trois bons mois que tu n’as pas payé ton loyer. Si tu veux mon avis, Daniel était dans son droit. »

— « Personnellement, je considère que Tom et Daniel se sont introduits illégalement chez moi et que c’est un cambriolage caractérisé ! »

— « Mais non, mais non ! D’ailleurs, Daniel n’est pas dans le coup, sauf qu’il a confié le double de la clé à Tom. Par ailleurs, je te ferai remarquer que tu m’as déclaré n’avoir jamais vu ce téléphone. »

— « C’est en dehors de la question. Tom n’avait aucun droit de prendre quelque chose qui se trouvait dans mon bureau, que j’en fusse ou non le propriétaire. Si ça se trouve, il ne s’est pas contenté de piquer cet appareil ! »

— « Tu sais très bien qu’il ne t’a rien volé. Tu veux connaître la suite, oui ou non ? »

— « Vas-y… continue. »

— « Bon… Donc, Tom est allé chercher la clé et il est entré dans ton bureau. Il s’est tout de suite rendu compte que ce n’était pas un téléphone de sa compagnie : il n’avait ni cadran ni fil. Alors, il a fait demi-tour mais, au moment de passer la porte, ça a sonné. »

— « Pardon ? »

— « Ça a sonné. »

— « Mais puisque ce téléphone n’était pas branché ? »

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