Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Je tirai ce dernier carton, l’ouvris et constatai avec stupéfaction qu’il contenait, non pas des effets personnels ou Dieu sait quelle camelote récupérée dans les dépotoirs, mais bel et bien des bouteilles de whisky. N’en croyant pas mes yeux, j’en examinai plusieurs. Toutes étaient bouchées. J’eus soudain envie de rire. Pourtant, il n’y avait rien de risible là-dedans.

Quelques heures plus tôt, Stiffy m’avait tapé d’un dollar : soi-disant, il n’avait pas bu une goutte de la journée. Et il avait cette caisse de whisky chez lui.

Alors ? Ses ongles sales, ses vêtements élimés, les aumônes qu’il quémandait pour s’offrir un verre ― était-ce un camouflage ? Jouait-il délibérément le personnage du clochard ?

Et si cela était, pour quelle raison ?

Je repoussai le carton et ouvrit l’autre. Celui-là ne contenait pas de whisky mais des téléphones.

Je compris aussitôt comment l’appareil était arrivé sur mon bureau. C’était Stiffy qui l’y avait déposé. Voilà pourquoi je l’avais retrouvé devant ma porte. À moins qu’il n’eût agi ainsi par bravade. Et, tout ce temps, il se moquait de moi dans son for intérieur !

Non… Stiffy ne se serait jamais moqué de moi. Nous étions de vieux amis, nous avions confiance l’un en l’autre. Il n’aurait pas cherché à me faire marcher. C’était quelque chose de sérieux.

Et si c’était lui qui avait apporté ce téléphone au bureau, était-ce également lui qui l’avait repris ? Peut-être était-il venu chez moi pour me donner des explications.

Réflexion faite, cette dernière hypothèse me paraissait bien alambiquée. Mais si Stiffy n’y était pour rien, cela signifiait qu’il y avait un troisième homme.

Je m’approchai de son téléphone, le contemplai un moment, puis décrochai.

— « Allô, » dit la voix d’homme d’affaires. « Qu’avez-vous à signaler ? »

— « Ce n’est pas Stiffy, » répondis-je. « Stiffy est à l’hôpital. Il est malade. »

Après quelques secondes d’hésitation, la voix reprit :

— « Oh ! c’est Mr Bradshaw Carter, n’est-ce pas ? Nous sommes heureux que vous ayez pu appeler. »

— « J’ai trouvé un téléphone ici, chez Stiffy. Celui qui était dans mon bureau a disparu, je ne sais comment. Et j’ai vu Gerald Sherwood. Je pense que le moment est venu de vous expliquer. »

— « Bien sûr. Je suppose que vous avez décidé d’accepter de nous représenter ? »

— « Pas si vite. Je n’ai encore rien décidé. Il faut d’abord que j’aie le temps de réfléchir. »

— « Eh bien, rappelez-nous quand vous aurez réfléchi. Où disiez-vous que Stiffy est allé ? »

— « On l’a transporté à l’hôpital. Il a été victime d’une attaque. »

— « Mais il aurait dû nous prévenir ! » fit la voix avec stupéfaction. « Nous l’aurions remis sur pieds. Il savait très bien que… »

— « Peut-être n’a-t-il pas eu le temps. Je l’ai trouvé… »

— « À quel endroit a-t-il été transporté, dites-vous ? »

— « À l’hôpital d’Elmore. C’est… »

— « Elmore. Bien sûr. Nous savons où est situé Elmore. »

— « Et Greenbriar aussi, probablement ? »

J’étais le premier surpris de ma propre réplique. Le rapprochement entre les événements auxquels j’étais mêlé et le projet pour le compte duquel Alf travaillait s’était fait inconsciemment dans mon esprit ― en un éclair.

— « Greenbriar ? Nous connaissons évidemment cette ville. Elle se trouve dans le Mississippi et elle ressemble beaucoup à Millville. Vous nous ferez donc signe quand vous aurez pris une décision ? »

— « C’est entendu. »

— « Tous nos remerciements, monsieur. Votre collaboration sera la bienvenue. »

Et la communication fut coupée.

Greenbriar… Il ne s’agissait pas seulement de Millville. Peut-être le monde entier était-il dans le coup ? Qu’est-ce que tout cela pouvait bien signifier ?

Il fallait que je parle de ça à Alf. Pourquoi ne pas aller le réveiller ? J’apporterais une bouteille et nous boirions un ou deux verres.

Je pris le téléphone sous le bras, sortis, refermai le cadenas et remontai dans la voiture. Je posai l’instrument sur la banquette arrière et le recouvris d’un imperméable. C’était idiot mais je me sentis mieux quand il fut caché.

Avant de démarrer, je réfléchis. Peut-être était-il préférable de ne pas précipiter les choses. N’importe comment, je verrais Alf demain et nous aurions toute une semaine s’il le fallait pour discuter. Cela me donnerait un peu de temps pour essayer de tirer la situation au clair. Il était tard, j’avais encore à préparer le matériel de camping et mon attirail de pêche, et un peu de sommeil ne me ferait pas de mal.

Ne te presse pas, me dis-je. Accorde-toi un répit. Essaye de réfléchir.

Le conseil était excellent. Ah ! si seulement je ne l’avais pas suivi ! Si seulement j’étais allé tout de suite au Johnny’s Motor Court et si j’avais frappé à la porte d’Alf ! Il se peut qu’alors les choses eussent pris une autre tournure. Mais comment l’aurais-je deviné ?

Je rentrai donc chez moi, sortis tout mon barda que je déposai dans le coffre de la voiture et allai me coucher (je me demande encore comment je parvins à m’endormir). La sonnerie du réveil me jeta au bas du lit à une heure matinale.

Et la barrière invisible m’empêcha de rejoindre Alf.

Chapitre 7

« Salut ! » dit le grand escogriffe tout nu d’un ton guilleret. Et il se mit à compter sur ses doigts en bavant.

Il n’avait pas changé. Il avait toujours le même visage placide et inexpressif, la même bouche de grenouille, le même regard embué. Il y avait dix ans que je l’avais vu pour la dernière fois : pourtant, c’était à peine s’il avait vieilli. Ses cheveux lui tombaient dans le dos mais il n’avait pas de favoris, un duvet épais poussait sur ses joues mais il n’avait pas de moustaches. Et il était nu comme un ver, abstraction faite de ce chapeau ridicule. C’était bien Tupper. Il n’avait pas bougé d’un iota.

Il cessa de compter sur ses doigts, ravala sa salive, ôta son chapeau et me le tendit.

— « Je l’ai fait tout seul, » déclara-t-il avec fierté.

— « Il est très beau. »

Il aurait quand même pu attendre un peu, dis-je en mon for intérieur. Millville avait suffisamment d’ennuis à l’heure actuelle sans qu’il lui faille encore supporter un Tupper Tyler !

— « Où est ton papa, Brad ? J’ai quelque chose à lui dire. »

Et cette voix ! Comment aurais-je pu ne pas la reconnaître ? Tupper était un imitateur accompli. Il pouvait être n’importe quel oiseau, n’importe quel chien. C’était la grande attraction pour les gosses, autrefois.

— « Je veux voir ton papa ! »

— « On sera mieux à l’intérieur. Je vais te chercher quelques vêtements. Tu ne peux pas te balader complètement à poil. »

Il secoua distraitement la tête et murmura : « Des fleurs… des tas de jolies fleurs. »

Il écarta les bras pour me montrer combien il y en avait « Des hectares et des hectares. Sans fin. Pourpres, rien que des fleurs pourpres. Ce qu’elles sont chouettes ! Ce qu’elles sentent bon ! Et elles sont si gentilles avec moi. »

Il essuya son menton couvert de bave et passa une main décharnée sur sa cuisse. Je le pris par le coude et le poussai vers la maison.

— « Mais je veux voir ton papa, » protesta-t-il. « Je veux tout lui raconter au sujet des fleurs. »

— « Plus tard. » Je me sentis un peu soulagé quand j’eus refermé la porte derrière nous. La vue de Tupper en costume d’Adam aurait horrifié Millville et j’estimais avoir mon comptant de problèmes pour l’instant La nuit dernière, Stiffy Grant qui tombait en syncope dans ma cuisine, aujourd’hui Tupper qui rappliquait complètement à poil ! Les excentriques, c’est bien gentil, mais point trop n’en faut !

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