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Clifford Simak: Les fleurs pourpres

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Clifford Simak Les fleurs pourpres

Les fleurs pourpres: краткое содержание, описание и аннотация

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis. On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant… Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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— « Je t’emmène prendre un verre quelque part ? »

— « Non. Je préférerais rester là à bavarder. Il fait si beau. C’est rare, un tel silence. »

— « Tout à l’heure, en sortant de chez toi, j’ai cru que je me trouvais transporté au pays des merveilles. Un véritable enchantement ! Mais cela n’a pas duré. Le clair de lune, un léger parfum qui montait de la terre… »

— « C’étaient les fleurs, » dit-elle.

— « Quelles fleurs ? »

— « Ces fleurs ravissantes que ton père cueillait je ne sais où dans les bois. Il y en a tout un parterre au bord de l’allée. »

— « Vous en avez aussi ? Eh bien, il faut croire que tous les habitants de Millville ont leur plantation ! »

— « Ton père était un homme adorable. Quand j’étais petite, chaque fois qu’il me rencontrait, il m’en donnait une ou deux. »

Un homme adorable… Oui, c’était une définition qui pouvait lui convenir. Un type fort, étrange, et, en dépit de cette force et de cette étrangeté, un homme très doux. Un homme qui connaissait les plantes. Je me rappelais ses tomates. Personne n’en avait d’aussi belles. Un jour, il était allé en apporter quelques plants à la veuve Hicklin, à Dark Hollow, et il était revenu avec une poignée de bizarres fleurs sauvages, des fleurs pourpres qu’il avait cueillies au bord de la route. Ni lui ni personne n’en avait jamais vu de semblables. Il les avait repiquées, elles s’étaient épanouies sous ses soins et, aujourd’hui, il n’y avait guère de jardins dans Millville où l’on ne trouvait pas quelques fleurs pourpres.

— « Il n’a jamais su à quelle espèce appartenaient ces fleurs ? » demanda Nancy.

— « Non. »

— « Il aurait dû en envoyer un spécimen à l’université. »

— « Il en parlait de temps en temps mais il ne s’y est jamais décidé. Il était trop occupé avec la serre. »

— « Toi, l’horticulture ne t’emballait pas, n’est-ce pas ?

— « Ce n’est pas la question. Mais je n’ai pas la main. J’étais incapable de faire pousser quoi que ce soit. »

Elle s’étira.

— « Ce que c’est bon d’être de retour ! Je crois que je vais rester quelque temps. Cela fera du bien à père d’avoir quelqu’un auprès de lui. »

— « Il m’a dit que tu voulais te lancer dans la littérature. »

— « Il t’a dit ça ? »

— « Oui. Mais un peu comme s’il commettait une indiscrétion. »

— « Bah ! Ce n’est pas bien grave. Seulement, c’est une chose dont il vaut mieux ne pas parler prématurément. Je ne veux pas être de ces pseudo-intellectuels qui n’achèvent jamais ce qu’ils commencent, qui s’étendent sans fin sur tout ce qu’ils vont écrire – et qui reste éternellement à l’état de projet. »

— « Quand tu t’y mettras, de quoi parleras-tu ? »

— « De Millville. De la ville et de ses habitants. »

— « Il n’y a rien à dire sur Millville ! » protestai-je.

Elle éclata de rire. « Oh si ! D’abord, il y a tant de personnalités ! Et tant de personnages étonnants ! »

Je la regardai avec ébahissement.

— « Des personnalités ? »

— « Bien sûr. Belle Simpson Knowles, la grande romancière, Ben Jackson le célèbre avocat, John Hartford qui dirige la section historique de… »

Je l’interrompis : « Mais ils ont tous quitté Millville pour se faire un nom ailleurs et la plupart n’y ont jamais remis les pieds. »

— « C’est quand même à Millville qu’ils ont débuté. La liste est encore longue. Cette petite ville a produit plus de grands hommes que n’importe quelle bourgade de même importance. »

— « Tu en es sûre ? » J’étais amusé mais je ne voulais pas me moquer d’elle.

— « Il faudra vérifier mais il y a eu beaucoup de gens illustres. »

— « En tout cas, pour ce qui est des personnages, je crois que tu as raison. Millville en a sa part ! Stiffy Grant, Floyd Caldwell, Higgy notre maire… »

— « Ce ne sont pas réellement des personnages et j’ai eu tort d’employer ce mot. Ce sont des individualistes. Ils se sont développés dans une atmosphère de liberté sans avoir à se plier pour se conformer à un moule rigide, de sorte qu’ils ont pu être eux-mêmes. C’est peut-être dans les petites agglomérations comme la nôtre que l’on trouve encore des êtres humains dont l’épanouissement n’a pas été entravé. »

Je trouvais les propos de Nancy ahurissants. Personne ne m’avait encore jamais dit que Higgy Morris était un individualiste. Ce n’était qu’un crâneur tout gonflé de son importance. Et Hiram Martin ! Un individualiste, lui ? Allons donc ! Un sale petit bagarreur qui était devenu un flic stupide !

— « Tu ne crois pas, Brad ? »

— « Je ne sais pas. C’est une chose à laquelle je n’ai jamais réfléchi. »

Je songeai que Nancy avait fait ses études dans une université chic, qu’elle s’était occupée d’œuvres de bienfaisance à New York, qu’elle avait passé un an à parcourir l’Europe. Elle était trop sûre d’elle, trop bourrée de théories. Elle n’était plus chez elle, à Millville. Elle avait beau dire, Millville n’avait jamais été sa patrie. Et cela n’avait rien d’étonnant. Peut-on appeler patrie une bourgade misérable quand on habite la seule résidence de ce nom dont celle-ci s’enorgueillit, quand on a un père qui roule en Cadillac, une cuisinière, une femme de chambre et un jardinier ? Nancy n’était pas rentrée au pays : elle était revenue dans un patelin qui constituait pour elle un laboratoire de recherches sociologiques. Du haut de son poste d’observation sur la colline, elle étudierait et analyserait la communauté, nous disséquerait les uns et les autres pour l’instruction et la satisfaction des gens qui lisent le genre d’ouvrage qu’elle écrirait.

— « J’ai le sentiment, » poursuivit-elle, « qu’il existe ici quelque chose d’important et que l’on trouve rarement ailleurs. Quelque chose d’utile. Une sorte de catalyseur susceptible de stimuler l’effort créateur, une espèce de faim intérieure capable de conduire à la grandeur. »

— « Je connais des familles qui pourraient te documenter à fond sur la faim intérieure ! »

Ce n’était pas une boutade. Il y avait des gens qui avaient faim, à Millville.

— « Ce projet n’a pas l’air de te plaire, Brad. »

— « Je n’ai pas à porter de jugement mais, je t’en prie, tâche de rédiger cet essai comme si tu faisais vraiment partie de la communauté. Pas d’une plume lointaine et un peu ironique. Avec sympathie. Essaye d’éprouver ce que ressentent les gens dont tu parleras. »

Elle se mit à rire d’un rire sans gaieté.

— « J’ai malheureusement l’impression que je ne l’écrirai peut-être pas, ce livre. Oh ! bien sûr, je le commencerai mais je reprendrai tout le temps ce qui a déjà été écrit pour le modifier, parce que les hommes changent et parce que l’éclairage sous lequel je les verrai se modifiera. Alors, il ne sera jamais fini. Tu vois, tu n’as pas d’inquiétude à avoir. »

Elle avait vraisemblablement raison.

— « J’espère que tu l’écriras. Et je sais que ce sera un bon livre. Il ne pourra pas ne pas l’être. »

En disant cela, je cherchais à rattraper ma causticité et je pense qu’elle le comprit. Mais elle ne réagit pas.

Je me comportais comme un gosse. Qu’est-ce que cela pouvait me faire, son bouquin, à moi qui, pas plus tard que tout à l’heure, vouais aux gémonies ce concept géographique appelé Millville ?

Nancy Sherwood… Nancy de ma jeunesse avec qui je me promenais jadis, la main dans la main, Nancy à qui j’avais pensé cet après-midi même, au bord de la rivière…

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