Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Un sourd grondement fit frémir l’air alentour. Je me retournai. L’orage qui menaçait depuis ce matin était sur nous. Mais on ne voyait dans le ciel que des lambeaux de nuages déchiquetés.

— « Nancy ! »

Comme elle ne répondait pas, je me relevai. Elle avait disparu.

Je revins sur mes pas. Soudain, je vis une petite conduite intérieure bleue déboîter. Nancy était au volant. Je compris : elle avait examiné les voitures immobilisées jusqu’à ce qu’elle en trouve une avec sa clé de contact. L’auto bleue me dépassa à faible allure et je me mis à courir. Par la fenêtre entrouverte s’échappaient les commentaires hachés d’un speaker fébrile. J’ouvris la portière et grimpai au vol.

« … garde nationale réquisitionnée. Washington a publié un communiqué officiel. Les premiers détachements partiront d’ici… Non, une dépêche qui tombe à l’instant signale qu’ils ont déjà commencé de faire mouvement… »

— « C’est de nous qu’on parle, » murmura Nancy.

Je réglai le volume du son. « … apprenons à l’instant que la barrière se déplace ! Je répète : la barrière se déplace. Nous ignorons à quelle vitesse mais elle s’éloigne du village. La foule qui s’était rassemblée devant elle au-delà de Millville fuit frénétiquement. Un dernier renseignement nous parvient : la barrière se meut à la vitesse d’un homme au pas. Elle a déjà parcouru près de deux kilomètres… »

C’était faux : elle n’était pas à plus d’un kilomètre de son point de départ.

« … où s’arrêtera-t-elle ? Toute la question est évidemment là. Jusqu’où ira-t-elle ? Existe-t-il un moyen de l’arrêter ? Continuera-t-elle de progresser indéfiniment ? »

— « Brad, crois-tu qu’elle va chasser tout le monde de la Terre ? Tout le monde sauf les gens de Millville ? »

Je répondis, assez stupidement, il faut l’avouer :

— « Je ne sais pas. »

— « Et où les parquera-t-elle ? Où iront-ils ? »

« … Londres et Berlin, » claironnait le speaker. « Il semble que la population russe soit tenue dans l’ignorance de l’événement. Les autorités soviétiques n’ont fait aucune déclaration officielle. Elles ne sont d’ailleurs pas les seules dans ce cas. Il est évident qu’une prise de position pose un problème délicat pour tous les gouvernements. À première vue, il n’apparaît pas qu’il s’agisse d’une initiative humaine imputable à quelque nation que ce soit. Mais on peut se demander si l’on n’a pas affaire aux essais d’un moyen de défense inédit. Pourtant, il est difficile d’imaginer que Millville ait été choisi pour être le théâtre d’un test de ce genre. En général, les expériences de ce type ont lieu sous le sceau du secret dans une zone militaire. »

Nous n’étions plus qu’à une trentaine de mètres de la barrière. Je me retournai. Une masse de gens observaient les événements. Tout Millville était là.

— « Attention, Nancy ! Ne rentre pas dans la barrière ! »

— « Ne t’en fais pas, » répondit-elle d’une voix un rien trop soumise.

« … chassant tout devant elle, » glapit le speaker, « comme un vent arrachant l’herbe, les arbres, tout ce qui pousse devant lui. »

Au même instant, un coup de vent fit tourbillonner la poussière et une soudaine bourrasque prit la voiture en écharpe.

C’était l’orage qui éclatait, songeai-je, l’orage qu’on attendait depuis le début de la matinée. Mais il n’y avait ni éclairs ni coups de tonnerre. Je penchai la tête par la portière. C’étaient toujours les mêmes nuages déchiquetés.

Nancy, arc-boutée sur le volant, essayait de lutter contre ce vent de tempête qui nous prenait de flanc.

— « Brad ! » s’écria-t-elle.

C’est alors que des gouttes martelèrent le toit de la voiture.

L’auto fit mine de chavirer et, cette fois, je compris qu’il n’y avait rien à faire, qu’il était impossible de la contrôler. Mais, soudain, elle heurta brutalement un obstacle et se dressa sur ses roues arrière. Le vent l’avait précipitée contre la barrière.

Les gouttes continuaient de tambouriner. Des gouttes de pluie comme je n’en avais jamais vues.

— « C’est de la grêle ! » me cria Nancy.

Non, ce n’était pas des grêlons mais de petits objets ronds et brunâtres qui rebondissaient sur le capot.

— « Ce sont des graines ! » lui répondis-je.

Il ne s’agissait pas d’une tempête ordinaire. Ce n’était pas un orage ― il n’y avait pas de tonnerre. C’était une avalanche de graines emportées par un vent puissant, totalement insouciant des lois de la météorologie terrestre.

Dans un éclair de logique qui n’avait d’ailleurs rien à voir avec la logique, je songeai qu’il était désormais inutile que la barrière continue de glisser : elle avait labouré le sol, l’avait préparé pour les semailles. Et, maintenant, l’heure des semailles était arrivée. Le vent s’apaisa, les graines cessèrent de tomber. Au tohu-bohu succéda un silence qui nous laissa étourdis. L’atmosphère avait quelque chose d’étranger qui vous donnait la chair de poule. C’était comme si les lois de la nature avaient été modifiées. Des graines pleuvant du ciel. Un vent venu de nulle part…

Nancy posa sa main sur mon bras qu’elle étreignit avec force.

— « Je crois que je commence à avoir peur, Brad. Pour la première fois de ma vie. »

— « C’est fini, » lui répondis-je. « La tempête s’est arrêtée et la barrière ne bouge plus. Tout va bien. »

— « Non… Ce n’est qu’un commencement, » souffla-t-elle.

J’aperçus un homme qui courait. Il venait dans notre direction. Tous les spectateurs s’étaient égaillés ; sans doute étaient-ils rentrés au village pour se mettre à l’abri quand la tempête de graines s’était déchaînée.

L’homme criait quelque chose tout en courant. Je le reconnus : c’était Ed Adler.

Nous descendîmes et allâmes à sa rencontre.

— « Je ne sais pas si tu es au courant, Brad, » fit-il en haletant, « mais Hiram et Tom Preston sont en train d’ameuter la population. Ils prétendent que tu as quelque chose à voir avec cette histoire. J’ai entendu parler d’un téléphone… Je ne sais pas trop quoi. »

— « C’est absurde ! » s’exclama Nancy.

— « Bien sûr, mais les gens sont à bout de nerfs, » dit Ed. « Ils sont prêts à croire n’importe quoi. Il leur faut une explication et la première qu’on leur donnera fera l’affaire. Ils ne se demanderont pas si elle est valable ou pas. »

— « Tu as une idée. Laquelle ? »

— « Tu devrais te planquer en attendant que les esprits se calment, Brad. D’ici un jour ou deux… »

Je secouai la tête. « J’ai trop de choses à faire. »

— « Mais… »

— « Écoute-moi, Ed. Je ne sais pas ce qui s’est passé et je ne suis pour rien dans ces événements. Absolument pour rien. »

— « Va donc raconter ça aux gens ! »

— « C’est pourtant la vérité. »

— « Hiram et Tom disent qu’ils ont trouvé ces drôles de téléphones… »

Nancy se prépara à l’interrompre mais je pris les devants.

— « Hiram m’en a parlé. Je te donne ma parole que ces téléphones ne sont pour rien dans cette histoire. Ce sont deux choses entièrement différentes. »

Du coin de l’œil, je vis que Nancy me regardait.

J’espérais qu’elle comprendrait et, apparemment, elle dut comprendre car elle s’abstint de tout commentaire. Savait-elle que son père possédait un de ces appareils ? Je l’ignorais mais je ne voulais courir aucun risque.

— « Tu es en danger, Brad, » fit Ed.

— « Que veux-tu que je fasse ? Que je me cache ? Pas question ! Je n’ai peur de personne – surtout pas d’une paire d’oiseaux comme Tom et Hiram. »

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