Roger Zelazny - L'île des morts

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Francis Sandow est le doyen de la race humaine bien que son corps soit celui d’un jeune homme. Sa fortune est l’une des plus colossales de l’univers connu, mais surtout il est l’un des vingt-six Noms vivants. C’est-à-dire qu’en lui-même réside, en plus de sa personnalité humaine, celle du dieu Shimbo de l’Arbre Noir.
Jadis il a façonné, par sa seule puissance psychique, l’Ile des morts sur une des planètes de son domaine. Aujourd’hui, un inconnu a rappelé à la vie plusieurs amis ou ennemis de Sandow, disparus depuis des siècles. Celui-ci est obligé de quitter son monde de luxe et d’oisiveté pour affronter l’ennemi qui cherche sa perte.
Mais ce dernier a usurpé le Nom d’une autre divinité et deux forces cosmiques colossales vont se heurter sur l’île des morts.

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Sans raison, stupidement, mes yeux se remplissaient de larmes à leur passage. Tous les mondes que j’avais conçus et façonnés défilaient devant moi. J’avais oublié leur splendeur.

Et je retrouvais la sensation que j’avais éprouvée en créant chacun d’eux. J’avais lancé quelque chose dans le puits de ténèbres, j’y avais suspendu mes mondes. Ils étaient ma réponse. Le jour final où je marcherais à mon tour dans cette vallée, ils resteraient derrière moi. La baie exigeait son tribut, mais j’avais procédé à des remplacements. J’avais accompli quelque chose, et je connaissais le moyen de continuer.

— Oui, il y a une lumière ! s’est exclamé Vert Vert.

Je ne m’étais pas rendu compte qu’il agrippait mon bras en contemplant le spectacle. Je lui ai étreint l’épaule :

— Puisses-tu demeurer en compagnie de Kirwar aux Quatre Visages, le Père des Fleurs.

Je n’ai pas très bien saisi sa réponse : déjà il s’écartait de moi, il s’engageait entre les éperons de pierre, pénétrait dans la vallée, disparaissait à mes yeux.

Je me suis alors détourné, face à ce qui devait être l’est, et j’ai commencé le long trajet de retour.

Le retour…

J’étais englué comme une mouche à un plafond rugueux. Non, je gisais le visage tourné vers le néant, en essayant de soutenir le poids du monde de mes épaules. Mais ce poids était immense et les rocs m’écrasaient, me laminaient. Sous moi s’étendait la baie, avec ses condoms, ses bois flottants, ses guirlandes d’algues, de saint-pierre évidés, de bouteilles et d’écume. J’entendais le clapotis lointain de ses vagues, mais celles-ci montaient si haut qu’elles m’éclaboussaient le visage. C’était la vie, bourbeuse, fétide, glacée. Je m’étais bien démené à travers ses eaux, et maintenant que je les regardais d’en haut, je me sentais tomber une fois de plus, tomber vers ses bas-fonds. Peut-être entendais-je des cris d’oiseaux. J’avais marché vers la vallée et désormais j’en revenais. Avec de la chance, j’échapperais une fois de plus aux doigts de glace de cette main qui s’effritait. Je tombais, et le monde tournait en spirales autour de moi, et il redevenait tel que je l’avais connu en le quittant.

Le ciel était gris ardoise taché de suie. Il suintait l’humidité. Les rochers me meurtrissaient le dos. La surface du lac Achéron était ridée et grêlée. L’air était dépourvu de chaleur.

Je me suis relevé en secouant la tête pour m’éclaircir les idées, et j’ai regardé le corps de l’homme vert qui gisait près de moi. Achevant le rite, j’ai prononcé, d’une voix qui tremblait, les paroles finales.

J’ai placé le corps de Vert Vert dans une position plus confortable et je l’ai recouvert de mon plastique. J’ai ramassé les bandes et leurs biocylindres qu’il avait cachés sous lui. Comme il l’avait annoncé, tout le matériel était endommagé. Je l’ai mis dans mon sac ; l’Espionnage Terrien, au moins, s’en satisferait. J’ai ensuite rampé jusqu’au nœud énergétique et j’ai dressé un écran de force pour attirer le Model T. En l’attendant, je me suis mis à guetter le ciel.

Je la voyais marcher et s’éloigner, ondulant légèrement de ses hanches drapées de blanc, frappant le patio de ses sandales. J’avais voulu la rattraper, lui expliquer quel rôle exact j’avais joué dans ce qui s’était passé. Mais je savais que ce serait en vain, alors à quoi bon perdre la face ? Quand un conte de fées se brise et que le rêve tombe en poussière et qu’on se tient là, en sachant que la dernière ligne ne sera jamais écrite, autant ne pas sacrifier à la futilité. Il y avait eu des nains et des géants, des champignons et des crapauds, des cavernes remplies de joyaux, et non pas un mais dix sorciers…

J’ai perçu la présence du Model T avant de le voir, au moment où il s’enclenchait avec le nœud énergétique.

Dix sorciers de la finance, les barons marchands d’Algol.

Elle était leur nièce à tous.

J’avais cru que l’alliance serait solide, scellée comme elle l’était par un baiser. Je n’avais pas projeté de tromperie, mais quand celle-ci était venue de l’autre côté, il avait bien fallu que je réagisse. Je n’étais d’ailleurs pas seul en cause. C’était un trust entier qui était dans l’affaire. Et je n’aurais pu empêcher les autres d’agir même si je l’avais voulu.

Je sentais maintenant l’astronef qui s’approchait. Je me suis frotté la jambe au-dessus de la fracture, puis j’ai cessé sous l’effet de la douleur.

De l’arrangement commercial au conte de fées, puis à la vendetta. Il était trop tard pour évoquer la seconde phase de ce cycle ; quant à la troisième, j’en étais sorti vainqueur. J’aurais dû être fier.

Le Model T a fait son apparition. Il est descendu vers moi et est resté suspendu comme un monde en réduction au-dessus des rochers, tandis que je le contrôlais par l’intermédiaire du nœud énergétique.

J’avais été en mon temps un lâche, un dieu et un salaud, entre autres choses. C’est ce qui se produit quand on a une durée de vie aussi longue. On passe par divers stades. Pour l’instant je n’étais que fatigué et préoccupé, et je n’avais qu’une chose en tête.

J’ai amené le Model T jusqu’à un endroit plat et l’ai fait se poser. J’ai commandé l’ouverture de l’écoutille et me suis mis à ramper vers l’appareil.

Ça ne comptait pas vraiment, tout ce que j’avais pensé dans le feu de l’action. De toute manière, plus rien de tout ça ne comptait.

J’ai atteint l’astronef et j’y suis monté.

J’ai actionné les contrôles, je leur ai redonné une vie plus personnelle.

Ma jambe me faisait souffrir terriblement.

Elle et moi, à la dérive.

La réponse que nous attendions. J’ai pris l’équipement voulu, je suis sorti de l’astronef en rampant.

Pardonne-moi mes offenses, mon amour.

Je me suis mis soigneusement en position, j’ai visé. J’ai réduit un grand rocher en poussière.

— Frank ? c’est toi ?

Elle se ruait hors de la caverne, les yeux exorbités, couverte de salissure :

— Tu es revenu pour moi !

— Je n’étais jamais parti.

— Tu es blessé.

— Je te l’ai dit.

— Tu disais que tu partais, que tu me laissais.

— Il faudra que tu apprennes à savoir quand je parle sérieusement.

Elle m’a embrassé et m’a aidé à me mettre debout sur ma jambe valide, en appuyant mon bras sur ses épaules.

— J’ai l’impression de jouer à la marelle, ai-je dit pendant que nous nous dirigions vers l’astronef.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Un jeu ancien. Quand je pourrai remarcher, je te l’apprendrai peut-être.

— Où allons-nous ?

— Sur Terre Libre, où tu pourras rester ou non selon ton désir.

— J’aurais dû savoir que tu ne me laisserais pas, mais tout ce que tu m’avais dit… Mon Dieu, quelle affreuse journée ! Qu’est-ce qui est arrivé ?

— L’Ile des Morts s’enfonce lentement dans l’Achéron, et il pleut.

J’ai regardé le sang sur ses mains, la crasse, ses cheveux en désordre :

— Je ne pensais pas ce que j’ai dit, tu le sais.

— Je le sais.

J’ai regardé autour de moi. Un jour, je le savais, je recréerais tout.

— Mon Dieu, quelle affreuse journée ! a-t-elle répété.

— Là-haut, le soleil brille. Je pense que nous pouvons réussir, si tu m’aides.

— Appuie-toi sur moi.

Ce que j’ai fait.

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