Roger Zelazny - L'île des morts

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Francis Sandow est le doyen de la race humaine bien que son corps soit celui d’un jeune homme. Sa fortune est l’une des plus colossales de l’univers connu, mais surtout il est l’un des vingt-six Noms vivants. C’est-à-dire qu’en lui-même réside, en plus de sa personnalité humaine, celle du dieu Shimbo de l’Arbre Noir.
Jadis il a façonné, par sa seule puissance psychique, l’Ile des morts sur une des planètes de son domaine. Aujourd’hui, un inconnu a rappelé à la vie plusieurs amis ou ennemis de Sandow, disparus depuis des siècles. Celui-ci est obligé de quitter son monde de luxe et d’oisiveté pour affronter l’ennemi qui cherche sa perte.
Mais ce dernier a usurpé le Nom d’une autre divinité et deux forces cosmiques colossales vont se heurter sur l’île des morts.

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La brise se calmait, tout semblait se figer. Et cette vieille peur que je connaissais si bien recommençait à me nouer les tripes, mais je la combattais. Une grande main venue du ciel s’apprêtait à m’écraser, mais je ne bougeais pas. J’avais conquis l’Ile des Morts, et la baie de Tokyo brûlait en moi. Et maintenant mes yeux plongeaient au fond de la Vallée des Ombres. J’ai toujours facilement tendance à être morbide, et cette fois tout m’y incitait. Cependant j’ai réprimé mon tremblement. Il ne fallait pas que Shandon décèle de la peur dans mon cœur.

Finalement, ne pouvant attendre plus longtemps, j’ai dit :

— Shandon, j’abaisse mes défenses. Tu peux en faire autant.

— Entendu.

… Et nos esprits se sont rencontrés, et ils sont entrés l’un à l’intérieur de l’autre.

Tu es sincère…
Toi aussi…
Alors marché conclu.
Oui.

Et dans nos esprits a résonné comme un coup de cymbales le « Non ! » tonitruant qui, en réponse, montait des recoins souterrains du monde et se répercutait contre les tours du ciel. À travers mon corps passait un éclair de chaleur rougeoyant. Et je me redressais lentement, les membres fermes comme des montagnes. Entre des lignes de couleur rouge et verte, je voyais aussi clairement qu’en plein jour. Je voyais Mike Shandon émerger du chalet et lever la tête pour balayer du regard les hauteurs. Enfin nos yeux se sont croisés, et j’ai su que tout ce qui avait été dit, en ce lieu où je m’étais tenu avec un éclair dans les mains, était vrai : Alors il y aura une confrontation. Flammes… Qu’il en soit ainsi. Ténèbres. Depuis mon départ de Terre Libre jusqu’à cet instant, les événements s’étaient enchaînés selon un plan qui ne tenait aucun compte des arrangements des hommes. Nos conflits avaient été subsidiaires, et leur aboutissement était sans importance aux yeux de ceux qui nous contrôlaient.

Qui nous contrôlaient. Oui.

J’avais toujours jugé Shimbo comme une création artificielle, un conditionnement inculqué à mon esprit par les Pei’ens, une personnalité alternée que j’assumais pour concevoir des mondes à fabriquer. Il n’y avait jamais eu conflit de volontés. Il venait quand je l’invoquais et me quittait une fois son rôle rempli.

Il ne s’était jamais emparé spontanément de moi, ne m’avait jamais soumis à une emprise quelconque. Peut-être au fond de moi désirais-je qu’il soit un dieu, parce que je souhaitais l’existence d’un principe divin quelque part ; et peut-être ce désir était-il la force qui m’animait, et que mes pouvoirs paranormaux mettaient en œuvre. Je n’en sais rien. Je n’en sais rien… Il y a eu une explosion de lumière quand il est arrivé, si brillante que j’ai crié sans comprendre pourquoi. Non, il n’existe pas de réponse. Je ne sais rien, voilà tout.

Nous nous tenions l’un face à l’autre, deux ennemis manipulés par deux autres ennemis plus anciens. J’imaginais la surprise de Mike devant la tournure prise par les événements. J’essayais de le contacter, mais ma faculté télépathique était entièrement bloquée. Je supposais toutefois qu’il se souvenait lui aussi de cette étrange confrontation qui avait eu lieu auparavant.

Puis j’ai vu les nuages s’amasser dans le ciel, et j’ai compris ce que cela voulait dire. Sous mes pieds le sol a été agité par une légère secousse. De cela aussi je connaissais la signification.

L’un de nous deux allait mourir, alors qu’aucun ne le souhaitait.

J’ai ait intérieurement : Shimbo, Shimbo, Seigneur de la Tour de l’Arbre Noir, doit-il en être ainsi ?

Et, tout en formulant ces mots, je savais qu’il n’y avait pas de réponse – pas d’autre réponse que ce qui allait suivre.

Le roulement long du tonnerre était comme un lointain tambour.

La lumière s’intensifiait sur les eaux.

Nous étions debout aux deux extrémités d’un champ clos en enfer, au milieu des vagues de lumière, des nuées de brume, des mouchetures de cendre ; et Flopsus à la face dissimulée teintait de sang les nuages.

Il faut aux puissances le temps de s’ébranler, une fois que le moment de leur déchaînement est atteint. Je les sentais passer en moi comme un flot et me balayer. Je ne pouvais remuer un muscle et j’étais incapable de détourner mes yeux du regard de l’autre. Dans la lumière dénaturée qui baignait ma vision, je voyais par instants les contours de sa silhouette se diluer, pour laisser paraître à la place celui que je savais être Belion.

J’avais l’impression de diminuer et de grandir tout à la fois ; de longs moments passèrent avant que je me rende compte que c’était moi. Sandow, qui devenait de plus en plus inerte, passif et minuscule. Et je sentais en même temps les éclairs prendre racine au bout de mes doigts, tandis que leurs faisceaux se balançaient au-dessus de moi dans le ciel, prêts à basculer pour être projetés vers la terre avec fracas. Moi : Shimbo de l’Arbre Noir, le Semeur de Tonnerre…

À ma gauche le cône gris du volcan se renversait de côté, et le sang orange s’écoulait dans l’Achéron en faisant crépiter les eaux bouillonnantes, et les doigts de flamme se tordaient en rougeoyant dans la nuit. Alors j’ai fendu la paroi du ciel avec mes lignes de chaos et je les ai précipitées sous moi dans un déluge de lumière, pendant que tonnaient les canons du ciel et que déferlaient la pluie et le vent.

Il n’était qu’une ombre, un néant, il était encore là quand la lumière disparut, mon ennemi. Le chalet flambait derrière lui et une voix criait :

— Kathy !

— Frank ! Reviens ! criait l’homme vert.

Le nain s’accrochait à mon bras, mais, le repoussant, j’ai fait le premier pas vers mon ennemi.

Une conscience a touché la mienne, puis celle de Belion – car je percevais le réflexe de ce dernier. L’homme vert a entraîné le nain à l’écart tout en poursuivant ses cris.

Mon ennemi lui aussi a effectué son premier pas, et le sol a tremblé, en se fissurant et s’effondrant par endroits.

Le vent l’a assailli lors de son second pas, et il est tombé à terre dans un étoilement de fissures ouvertes autour de lui. J’ai fait à mon tour un second pas, et le sol en cédant sous moi m’a également renversé.

Puis tout le pan de rocher sur lequel nous étions couchés a vacillé en s’affaissant, tandis que des fumerolles sortaient des fentes qui se creusaient à sa surface.

Nous nous sommes relevés, et notre troisième pas nous a amenés en terrain presque plat. J’ai fracassé les rocs autour de lui avec mon quatrième pas ; et avec le sien, il les a fait crouler au-dessus de ma tête. Le cinquième de mes pas fut le vent et le sixième la pluie ; et les siens furent le feu et la terre.

Les volcans illuminaient le bas du ciel et, dans sa partie supérieure, luttaient avec mes éclairs. Les vents fouettaient les eaux vers lesquelles nous continuions de glisser à chaque secousse de l’île. J’entendais leur clapotis, parmi le vent, le tonnerre, les explosions, le flic flac de la pluie. Derrière mon ennemi, le chalet à demi effondré brûlait toujours.

À mon douzième pas, les cyclones se sont levés ; et au sien, l’île entière s’est mise à tanguer et à craquer, au milieu des fumées de plus en plus denses et délétères.

Puis j’ai ressenti un contact qui n’aurait pas dû avoir lieu, et j’ai cherché quelle était son origine.

L’homme vert était debout au flanc d’un rocher, une arme à la main. Cette arme, un moment plus tôt, pendait à mon côté, inutile dans un pareil combat.

Il l’a d’abord braquée vers moi. Puis sa main a hésité et, avant que j’aie pu le frapper, elle a dévié vers la droite.

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