Roger Zelazny - L'île des morts

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Francis Sandow est le doyen de la race humaine bien que son corps soit celui d’un jeune homme. Sa fortune est l’une des plus colossales de l’univers connu, mais surtout il est l’un des vingt-six Noms vivants. C’est-à-dire qu’en lui-même réside, en plus de sa personnalité humaine, celle du dieu Shimbo de l’Arbre Noir.
Jadis il a façonné, par sa seule puissance psychique, l’Ile des morts sur une des planètes de son domaine. Aujourd’hui, un inconnu a rappelé à la vie plusieurs amis ou ennemis de Sandow, disparus depuis des siècles. Celui-ci est obligé de quitter son monde de luxe et d’oisiveté pour affronter l’ennemi qui cherche sa perte.
Mais ce dernier a usurpé le Nom d’une autre divinité et deux forces cosmiques colossales vont se heurter sur l’île des morts.

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— Il ne lui ferait pas de mal.

— Ah ?

— Ça fait des mois qu’on a été réveillés, Frank. On ne savait pas où on était ni pourquoi on était là. Et ce bonhomme vert racontait qu’il n’en savait pas plus que nous. Pour ce qu’on en savait, on pouvait se croire toujours morts. On a seulement entendu parler de toi quand Mike et lui se sont bagarrés. Ce jour-là il ne s’est pas méfié et Mike lui a piqué le contrôle, je suppose. Bref, maintenant Mike et cette fille – oui, Kathy – il y a quelque chose entre eux. Tu vois ce que je veux dire.

— Vert Vert, pourquoi ne m’avais-tu pas dit ça ?

— Je ne pensais pas qu’il le fallait. C’est important ?

Je n’ai pas répondu car je l’ignorais. Le dos appuyé à un rocher, je m’étais mis hâtivement à réfléchir. J’étais venu ici tuer un ennemi qui désormais combattait à mes côtés contre un autre. Et voilà que je découvrais que ce dernier partageait sa couche avec l’épouse ressuscitée que je comptais sauver. Je ne savais pas trop en quoi, mais ça changeait la situation. Si Kathy était amoureuse de lui, je n’allais pas faire irruption et le tuer sous ses yeux. Même s’il se servait d’elle sans rien éprouver à son égard, je ne pouvais pas faire ça. Il ne restait que la suggestion faite antérieurement par Vert Vert : entrer en contact avec lui, essayer de négocier pour faire la paix. Il avait pour lui une puissance nouvelle et une belle fille. Si on y ajoutait une confortable somme, il pouvait se laisser fléchir. Mais je restais troublé par le souvenir de sa décision, le jour où il avait cherché à me tuer, de le faire de ses mains.

J’aurais pu tout laisser tomber. Remonter à bord du Model T et regagner Terre Libre. Elle voulait Shandon, qu’elle l’ait. Je n’avais qu’à régler mon différend avec Vert Vert et retourner dans ma forteresse.

— Oui, c’est important, ai-je dit.

— Cela change tes plans ? a demandé Vert Vert.

— Oui.

— À cause de la femme ?

— Oui, à cause d’elle.

— Tu es un homme étrange, Frank. Avoir fait tout ce chemin pour changer d’avis simplement à cause d’une femme qui n’est qu’un ancien souvenir.

— J’ai une très bonne mémoire.

Laisser l’ennemi de mon Nom habiter le corps d’un homme qui m’en voulait à mort, c’était une perspective qui ne me réjouissait pas. Mais à quoi sert-il de tuer une poule aux œufs d’or (ou un pigeon) ? C’est drôle, dès qu’on vit longtemps, amis, ennemis, tout ça défile autour de vous comme dans un grand bal masqué, et de temps en temps il y en a qui changent de masque.

— Qu’est-ce que tu vas faire ? a interrogé Nick.

— Je vais lui parler. Conclure un marché si c’est possible.

— Tu disais qu’il refuserait de vendre son pai’badra, a observé Vert Vert.

— Je le pensais en le disant. Mais cette histoire avec Kathy me force à essayer.

— Je ne comprends pas.

— Ne cherche pas. Il vaut peut-être mieux que vous restiez ici tous les deux, au cas où il y aurait du grabuge.

— S’il te tue, que devons-nous faire ? a demandé Vert Vert.

— Ce sera ton problème, pas le mien. À tout à l’heure, Nick.

Je me suis approché du chalet, en rampant parmi les rochers pour me dissimuler et en maintenant mon bouclier mental dressé. Je me suis finalement retrouvé à plat ventre à l’abri de deux énormes roches, à une cinquantaine de mètres du chalet. J’ai appuyé mon pistolet sur mon avant-bras et l’ai braqué vers la porte.

— Mike ! ai-je appelé. C’est Francis Sandow !

Et j’ai attendu.

Au bout de trente secondes, il s’est décidé à répondre :

— Oui ?

— Je veux te parler.

— Vas-y.

Brusquement les lumières se sont éteintes.

— Est-ce que c’est vrai pour Kathy et toi ?

Il a hésité, puis :

— Je pense, oui.

— Elle est avec toi ?

— Peut-être. Pourquoi ?

— Je veux qu’elle me le dise elle-même.

Alors, après tout le reste, sa voix que je réentendais :

— C’est vrai, Frank. Nous ne savions plus où nous étions ni rien… Et je revoyais cet incendie… Je ne sais pas comment te…

Je me suis mordu la lèvre :

— Tu n’as pas à t’excuser. C’était il y a longtemps. Je n’en mourrai pas.

Mike a ricané :

— Tu as l’air bien sûr de toi.

— En effet. J’ai décidé de simplifier les choses.

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Combien veux-tu ?

— De l’argent ? Tu as peur de moi, Frank ?

— Je suis venu pour te tuer, mais si Kathy t’aime, j’y renonce. Et puisqu’elle le dit, je laisse tomber. Mais si tu dois continuer à vivre, je ne veux plus t’avoir sur le dos. Combien te faut-il pour ramasser tes billes et t’en aller ?

— Quelles billes ?

— Bon, ça va. Combien ?

— Comme je n’avais pas prévu ton offre, je n’y ai pas réfléchi. Mais sûrement un sacré paquet. Je veux une rente garantie pour la vie. Et puis des achats faits à mon nom… Il faudrait que j’établisse une liste. Ça n’est pas du baratin ? Tu ne cherches pas à me doubler ?

— Nous sommes tous deux télépathes. Je propose que nous abaissions nos écrans. J’y insiste même comme condition.

— Kathy m’avait demandé de ne pas te tuer, et elle m’en voudrait sans doute si je le faisais. Bon, d’accord. Je préfère la garder. Je prends ta femme et l’argent et je m’en vais.

— Je te remercie.

Il s’est mis à rire :

— On dirait que la chance est de mon côté. Comment veux-tu traiter ça ?

— Si tu veux, je te donne une somme globale, et mes hommes d’affaires t’ouvriront un crédit.

— Ça me va. Je veux que tout soit fait dans les règles. Il me faut un million, plus cent mille par an.

— C’est beaucoup.

— Pas pour toi.

— Je faisais simplement une remarque en passant. C’est bon, je suis d’accord.

Je me demandais ce que Kathy pensait de tout ça. En quelques mois, elle n’avait tout de même pas changé au point de ne pas être un peu écœurée de ce marchandage.

— Deux choses, ai-je repris. Le Pei’en, Vervair-tharl… il reste avec moi maintenant. Nous avons un compte à régler.

— Tu peux le garder. Qui a besoin de lui ?… Et l’autre chose ?

— Nick, le nain, s’en va avec moi… et en bon état.

— Ce petit… (Il s’est mis à rire :) Mais oui. Je l’aime bien, d’ailleurs. C’est tout ?

— C’est tout.

Les premiers rayons du soleil chatouillaient le ciel et, au-dessus de l’eau, les volcans flamboyaient comme les torches de Titan.

— Et maintenant ? a-t-il demandé.

— Attends que je transmette un message aux autres.

Vert Vert, il accepte. J’ai racheté son pai’badra. Dis-le à Nick. Nous partons dans quelques heures. Mon astronef viendra me chercher dans le courant de la journée.

Je t’entends, Frank. Nous serons bientôt avec toi.

Il ne me restait plus qu’à régler l’affaire avec le Pei’en. Ça paraissait presque trop facile. Je me demandais encore si on me tendait un piège. Il aurait fallu qu’il soit terriblement compliqué. Je doutais qu’il y ait collusion entre Vert Vert et Mike. Mais je le saurais dans quelques instants, quand Mike et moi abaisserions nos écrans psychiques.

En tout cas, après tous ces préparatifs, enterrer toute cette histoire par une simple discussion d’affaires…

Je ne savais pas s’il fallait saluer la chose d’un ricanement sarcastique ou d’un grognement de mépris. Les deux à la fois, sans doute.

Mais j’ai senti soudain que quelque chose sonnait faux. C’était une impression que je ne pouvais définir, un instinct qui devait remonter aussi loin que les cavernes ou les arbres, ou peut-être même les océans. Flopsus brillait à travers le brouillard, la cendre et la fumée, et elle était de la couleur du sang.

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