John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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Si bien que j’hésitais entre la compassion pour lui et une envie de le choper par le col et de lui flanquer des baffes jusqu’à ce qu’il ait repris ses esprits. Je suppose que si j’étais née au XXe siècle, j’aurais été assistante sociale. J’étais apparemment incapable de traiter un blaireau en tant que personne sans me mettre dans tous mes états. J’étais incapable de ne pas mettre les pieds dans le plat.

Merde, c’est tellement plus facile d’assommer ces connards et de leur faire passer la Porte à coups de pompe dans le cul. Les pleurs et les grincements de dents se passent alors hors de ma vue.

Le bonhomme savait tenir l’alcool. Il devait penser sans doute la même chose de moi.

Il le tenait si bien que le temps qu’on nous serve, il s’aperçut qu’il m’avait débité toute l’histoire de sa vie en un monologue ininterrompu et il eut la grâce de s’en sentir coupable : aussi me demanda-t-il de lui servir la mienne.

Oh ! ce n’est pas que je n’avais pas prévu le coup ! Sherman et moi, on m’avait concocté une biographie. Simplement, je n’avais pas envie de la raconter. J’en avais marre de mentir. Mais je la lui racontai quand même et je crus même avoir fait du bon boulot : il acquiesçait aux endroits qu’il fallait, posait des questions d’un air bienveillant et pas le moins du monde inquisiteur.

Tout baignait, j’étais très contente de moi quand je me rendis compte qu’il ne croyait pas un mot de ce que je disais.

Il y avait un drôle d’air dans ses yeux. C’était peut-être simplement l’alcool. C’est ce que je me dis, mais sans trop y croire.

Non, il devait penser qu’il y avait une chose que je voulais lui cacher ; en quoi il avait parfaitement raison.

Je le déposai à son hôtel, m’éloignai de quelques pâtés de maisons puis me garai et restai là, prise de tremblements.

Quand j’eus cessé de trembler, je consultai ma montre. Il était un peu après minuit. Je savais ce qu’il me restait à faire. J’avais avec Sherman élaboré cette approche et je pensais qu’elle marcherait. Simplement, je n’arrivais pas à me résoudre à y aller.

Ce n’était pas que j’avais peur de coucher avec lui. Sherman et moi, on en avait discuté et je me sentais beaucoup plus à l’aise question sexe. Pourquoi craindrait-on d’avoir un bébé quand on n’a plus que quelques jours à vivre ? Et ça ne me gênait pas non plus particulièrement de coucher avec un homme au nom de la sauvegarde du Projet. La liste était longue des choses peu ragoûtantes que j’avais dû accomplir pour sauver le Projet, et baiser avec quelqu’un qui ne me plaisait pas était loin d’être la pire.

Ce n’était même pas qu’il ne me plaisait pas. Le boulot, c’était le boulot et comme tout bon soldat, je n’avais pas à me défiler… mais tout cela mis à part, c’est qu’il me plaisait bien, ce type. Et d’ailleurs, la capsule temporelle était demeurée souple sur la question : je n’avais pas à le faire, à moins d’en avoir envie.

Ce n’est qu’un légume.

Il y avait un marchand de liqueurs non loin de l’endroit où j’étais garée. Je sortis de voiture et allai, à pied, acheter une bouteille de scotch.

Je revenais lorsque quelqu’un sortit de l’obscurité d’un porche et m’emboîta le pas. Je me retournai. C’était un homme à la peau sombre, un nègre peut-être, bien qu’à mes yeux les diverses ethnies soient aussi difficiles à distinguer que les modes. Il braqua sur moi un pistolet.

« File-moi ton fric, la greluche !

— T’es un braqueur, ou un violeur ? » Puis, sans attendre sa réponse, je m’emparai de son arme, le projetai au sol et l’immobilisai, un pied posé sur le cou. Comme il essayait de se dégager, je lui envoyai mon pied dans la figure puis le bloquai de nouveau. Il émit un gargouillis. Je relâchai ma pression.

« Je crois bien que tu m’as cassé le poignet.

— Non, dis-je. C’est soit le cubitus, soit le radius. T’aurais intérêt à faire remettre ça par un toubib. » J’examinai son bras nu. « T’es un junkie, n’est-ce pas ? »

Il ne répondit pas.

Bon, on ne peut pas toujours se choisir ses ancêtres, mais c’en était un lui aussi et je ne pouvais donc pas le tuer. D’autant que j’avais peut-être déjà pas mal chamboulé le cours du temps… mais je m’en fichais bien.

C’était un sentiment de soulagement. J’allais faire ce que je voulais – si je pouvais seulement découvrir ce que c’était.

Je sortis les balles de son arme et la lui rendis. Puis je pris mon portefeuille et lui tendis un paquet d’argent américain – vingt mille dollars moins les 15 dollars 86 que m’avait coûté la bouteille de whisky.

« Amuse-toi bien », lui dis-je.

Le libre arbitre, ça me faisait tout drôle. Si c’était bien ça.

Je laissai mes mains me conduire. Elles me ramenèrent devant l’hôtel de Bill et garèrent toutes seules la voiture.

Mes pieds semblaient avoir eu la même idée même s’ils s’acquittaient de leur tâche de manière moins efficace. Dans le couloir devant la chambre de Bill, je trébuchai sur un plateau avec deux verres à cocktail. Je le pris et mes pieds me menèrent jusque devant la porte où ils s’arrêtèrent. J’étais sur le point de gratter contre le panneau, me souvins que j’étais dans un autre temps, un autre lieu, et frappai du poing à la place.

Toc, toc.

Ki-ké-là ?

La bonne fortune.

La fortune, c’est quoi ?

Donne-moi ta main, monsieur Smith, Louise te dit tout.

15. Intérêt composé

Témoignage de Bill Smith.

Je n’avais pas fumé une cigarette depuis neuf ans. Mais quand elle se leva pour gagner la salle de bains, je pris le paquet qu’elle avait laissé sur la table de nuit et en allumai une. C’étaient des Virginia Slims. Je me mis à tousser à la seconde bouffée et comme dès la quatrième je me sentais dans les vapes, je l’écrasai.

Quelle nuit.

Un coup d’œil au réveil : une heure du matin. Elle allait se transformer en citrouille à dix. C’était une des nombreuses choses qu’elle avait dites et ça n’avait guère plus de sens que le reste.

J’écoutai l’eau couler derrière la porte fermée. Au bruit, elle devait se prendre une douche.

Tout ce que je savais avec certitude, c’est qu’elle avait eu une fille et que la gosse était morte. Le reste ne tenait pas debout.

« Je peux te raconter quelque chose ? » avait-elle dit une fois qu’elle fut parvenue à cesser de pleurer. Nous étions assis sur le bord de mon lit et je l’avais prise dans mes bras. Un beau brin de fille, mais je n’avais pas l’esprit à la bagatelle.

« Bien sûr, tout ce que tu voudras. »

Elle m’avertit : « C’est une longue histoire.

— Tu m’étonnes. »

Elle rit. Un rire tremblant qui menaçait de devenir tout autre chose, mais elle sut se maîtriser.

« Là d’où je viens, tout le monde meurt », commença-t-elle.

Dingue.

Et je vous jure, ce n’était qu’un début.

Témoignage de Louise Baltimore.

« Nous ne baptisons nos bébés qu’après leur seconde naissance.

— Pourquoi ça ?

— Ce n’est pas évident ? » Je me demandai encore une fois quelle proportion de mon récit il croyait ; un pour cent peut-être. Et pourtant, si je devais lui raconter cette histoire-là, je ne pouvais pas la transcrire en termes anodins de 1980.

« Nous ne leur donnons pas de nom car ils ont moins d’une chance sur cent de vivre jusqu’à leur second anniversaire. Après ça, on peut prendre le risque : peut-être qu’ils passeront le cap.

— Qu’est-ce qu’elle avait, cette gosse ?

— Rien. Apparemment, du moins. J’avais douze ans, tu comprends, je venais d’avoir mes premières règles et j’étais, semblait-il, féconde. La génalyse n’avait révélé aucun problème majeur. »

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