John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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« Ça m’en a tout l’air. » J’en avais bien besoin d’un, moi aussi, mais je sirotai le sien. Elle était assise légèrement de biais, un bras passé sur le dossier, les jambes allongées sous le côté de la table. Elle paraissait totalement détendue et plus belle que jamais. Elle pencha légèrement la tête.

« Qu’est-ce qu’il y a ?

— Rien. Rien du tout. Ne vous fâchez pas, mais il faut absolument que je vous le dise. Vous êtes très belle et je fais mon possible pour ne pas vous déshabiller du regard. »

Un petit sourire creusa ses fossettes et elle accepta le compliment d’un hochement de tête un rien désabusé.

« J’ai du mal à croire à ma bonne fortune. » Le sourire s’évanouit quelque peu : « Je ne sais pas comment je dois prendre ça.

— Je veux dire, je sais que tout le monde peut voir ce que je vois en vous, mais j’ai du mal à comprendre ce que vous pouvez me trouver. »

Elle se redressa légèrement et son sourire s’effaça encore plus. À vrai dire, c’était presque une grimace renfrognée, à présent.

« Au risque de sembler vous avoir pris en pitié, vous paraissiez seul et déprimé. Vous donniez l’impression d’avoir besoin d’un ami. Eh bien, moi aussi. Et je n’en ai aucun. J’avais envie d’oublier tout ce que j’ai vu aujourd’hui et j’ai pensé que ça ne vous ferait pas de mal non plus, à vous. Mais si vous…

— Attendez, je suis désolé d’avoir dit…

— Non, laissez-moi terminer. Je ne vous fais aucune faveur. Et je ne cherche pas à vous extorquer quelque chose. Je ne suis pas une journaliste. Je ne suis pas une malade des catastrophes. Ne parlez pas de moi comme de votre “bonne fortune“. Je suis moi, et si j’ai accepté votre invitation, c’est parce que j’ai été impressionnée par votre façon, durant la conférence de presse, de faire apparemment tout votre possible pour démasquer les erreurs commises par les gens pour qui je travaille et alors j’ai pensé que ça me plairait peut-être bien de faire votre connaissance. »

Elle me jaugea de pied en cap, le regard clinique.

« Bien sûr, j’ai pu me tromper. »

Je n’avais, jusqu’à cet instant, pas imaginé qu’elle pût être une journaliste. Je ne le pensais toujours pas. Je n’allais quand même pas passer des heures à m’interroger là-dessus, d’autant que je pouvais constater à présent que j’étais sur le point de ruiner quelque chose de superbe avec mes bêtes soupçons.

« Je regrette d’avoir dit ça.

— Eh bien, c’est dit, c’est dit. » Elle soupira et détourna les yeux. « Peut-être que j’ai été un peu dure avec vous.

— Je l’ai bien cherché.

— Ça a été une dure journée. » Elle contempla son second verre. Elle l’éclusa. Je fis de même, espérant que mon opinion quant à sa capacité à ingurgiter les boissons fortes n’était pas erronée. Ça ne serait pas drôle si en plus elle avait le vin triste.

Elle demanda : « Quel âge avez-vous ?

— On peut dire que vous êtes directe, vous.

— Ça gagne du temps.

— Quarante-quatre.

— Bon Dieu ! Vous aviez peur que je sois trop jeune pour vous ? C’est cela qui vous a fait hésiter ?

— En partie.

— J’en ai trente-trois. Ça vous rassure ?

— Ouais. Je vous en aurais donné vingt-six. »

Ce n’était pas tout à fait vrai. La première fois que je l’avais vue, elle m’avait paru beaucoup plus jeune et plus tard, je l’avais crue un peu plus âgée. Vingt-six, ça faisait une moyenne.

« Je voudrais pouvoir effacer les deux dernières minutes et repartir à zéro avec vous.

— Je veux bien. » Elle alluma une nouvelle cigarette au mégot de la précédente. C’était la seule chose qui me déplaisait chez elle – mais on ne peut pas tout avoir.

« Vous aviez raison à mon sujet. » Ce n’était pas aussi dur à avouer que je l’aurais cru. « Je suis seul et déprimé. Ou je l’étais. Il a suffi que vous arriviez pour que je me sente tout de suite beaucoup mieux.

— Même avec du café sur les genoux ?

— Je veux dire plus tard, sur l’escalier mécanique. »

Elle se pencha et m’effleura la main.

« Je sais ce que vous voulez dire. J’ai horreur des aérogares dans les villes inconnues. On s’y sent tellement anonyme. Tous ces gens…

— Surtout à cette période de l’année.

— Je sais. Ils ont tous l’air renfrogné. Ça va tout de suite mieux, une fois passé les guichets de sortie. Les gens sont plus heureux dehors, quand ils retrouvent ceux qui sont venus les chercher. Mais je déteste travailler au terminal principal. Tout le monde est trop pressé, et il y a toujours des problèmes d’ordinateur. Les réservations qui se perdent… enfin, vous connaissez…»

Là, je sentis comme un frisson. Et si c’était après tout une journaliste ?

« Quand ils m’ont retirée du guichet pour m’envoyer au hangar, j’ai presque été soulagée, vous vous rendez compte ? Je veux dire, après avoir eu l’assurance qu’il n’y aurait plus de cadavres, là-bas. »

Je ne dis rien. Si elle voulait du récit d’horreur, c’était le moment de m’en demander.

« Mais on ne devait pas parler boutique… Hormis que j’aimerais bien savoir comment un homme de quarante-quatre ans seulement se trouve avoir un visage aussi triste…

— J’y travaille par petites touches, depuis des années. Mais je ne vais pas vous raconter ça. »

Ce fut donc très exactement notre sujet de conversation : ma vie, mes épreuves. J’essayai bien de m’arrêter, mais sans succès. Je parvins à ne pas être trop mélo, Dieu merci, et à partir d’un certain point et d’un certain nombre de verres, je suis incapable de me rappeler précisément ce que j’ai dit au juste sinon que, j’en suis sûr, ça n’avait pas trait aux détails de mon travail. Au moins nous en sommes-nous tenus à ce point de notre accord. En gros, je lui narrai les conséquences de mon boulot sur ma vie : ce qu’il était advenu de mon mariage ; mes brusques réveils avec la peur de tomber et ce rêve où je progresse dans un long tunnel sombre plein de lumières clignotantes.

L’alcool ne nous fit pas de mal ; le temps que notre dîner arrive, nous avions déjà bu chacun pas mal de verres et je me sentais plus relaxé et détendu que jamais. On éprouve une merveilleuse sensation de soulagement à parler ainsi de choses trop longtemps retenues.

Mais quand arriva le premier plat, je redescendis suffisamment sur terre pour réaliser que le mot conversation n’était en l’occurrence guère adéquat : sa part de dialogue avait essentiellement consisté à prêter une oreille complaisante et émettre une ou deux fois un commentaire de sympathie.

« Et vous donc, est-ce que votre boulot vous plaît ? »

Ma question la fit rire. Nos yeux se croisèrent et je ne lus dans les siens nul reproche. « Écoutez, je suis désolé d’avoir déballé tout ça.

— Taisez-vous et mangez. Ça ne me gêne pas d’écouter. Je vous l’ai dit, j’ai pensé que vous m’aviez l’air d’avoir besoin d’un ami.

— Vous avez dit que vous aussi. Je n’ai pas très bien joué mon rôle, jusqu’à présent.

— Vous aviez bien plus besoin de parler que moi. Je suis flattée que vous m’ayez choisie pour ça. Je dois avoir un visage honnête, ou quelque chose…

— Ou quelque chose. »

J’avais presque oublié quel effet ça faisait de se sentir à l’aise et je lui en étais reconnaissant. Alors, je lui demandai de me parler d’elle et elle m’en dit un peu plus pendant que nous mangions.

Son père avait beaucoup d’argent. Elle avait un diplôme des beaux-arts glané dans quelque université, là-bas dans l’Est. Elle ne s’était jamais imaginée devoir un jour gagner sa vie. Elle avait épousé le type qu’il fallait, mais qui s’était révélé pas si comme il faut que ça. Elle l’avait plaqué et tentait de se débrouiller seule. Elle avait fait une fausse couche.

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