John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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D’un autre côté, je pressentais un risque d’accoutumance et pour sûr, voilà qui me désorientait bougrement. Nous étions déjà en train de traverser sous le crachin le parc de stationnement, et moi qui bavardais et bavardais comme un malade – quand je me souvins d’avoir moi-même une voiture qui m’attendait devant chez Hertz. Je lui en parlai et elle leva les yeux vers le ciel. La pluie s’était mise à tomber plus fort.

« Pourquoi ne pas prendre la mienne, après tout ? Je pourrai toujours venir vous redéposer plus tard. »

Ça me parut une bonne idée – jusqu’à ce que je découvre sa voiture.

C’était une sacré putain de voiture. Je la regardai, puis je regardai la fille. Elle me souriait avec candeur, aussi je reportai mon attention sur la tire.

Je ne sais même pas ce que c’était au juste, à part qu’elle était italienne, qu’elle donnait l’impression d’avoir été construite dans vingt ou trente ans d’ici, qu’elle devait faire dans les soixante-cinq centimètres de haut et bien dix mètres de long et que même arrêtée, elle avait l’air de faire du cent soixante. J’estimai qu’elle devait valoir dans les soixante soixante-dix bâtons.

Bon, d’accord. C’est la bagnole de son petit ami. Ou alors elle a de juteux revenus annexes. Peut-être qu’elle vient de perdre un oncle richissime ou bien ses parents avaient du fric. Il était impossible qu’elle ait pu se payer un tel engin avec son salaire d’employée de guichet d’aérogare.

Franchement, je commençais à avoir des doutes sur son compte. Tout un tas de petits détails qui collaient mal. Par exemple : avec cette tire dans son garage, elle prenait le « métro », pour aller bosser ?

Et puis, disons les choses carrément : avec un visage et un châssis comme ça, elle avait envie de sortir avec un type comme moi ?

Je commençai à craindre d’être tombé sur une groupie des catastrophes. Ça existe, bien que le genre tende à être masculin. Mais quand ce sont des femelles, elles peuvent être des plus bizarres. Soudain me revint le souvenir de ce matin, dans le hangar, quand elle avait pris ses jambes à son cou devant moi. Elle était en train d’examiner attentivement les sacs-poubelles pleins de débris. Est-ce qu’elle prenait son pied avec ça ?

Là-bas, dans l’aérogare, elle m’avait paru un rêve impossible. Aussi, quand j’avais fini par comprendre qu’elle essayait de m’aider, qu’elle désirait vraiment dîner avec moi et faisait son possible pour m’amener à l’inviter, je ne m’étais pas interrogé sur ma bonne fortune. Mais que recherchait-elle réellement chez moi ? Je doutais que ce fût ma bonne mine ou ma conversation.

Je me casai comme je pus dans le siège du passager et elle manœuvra pour sortir. Sous le capot, la tornade transalpine grondait comme un gros chat. Le bolide rejoignit en ronronnant la queue de voitures au péage de sortie. Elle me regarda.

« C’était vraiment si moche que ça, aujourd’hui ? »

Parfait. Nous y voilà. Plus qu’à déballer mon film d’horreur pour la dame.

« Terrible.

— Alors, on laisse tomber. Interdit ce soir d’évoquer les catastrophes. On ne parlera même pas d’avions. »

Donc il y avait une autre théorie derrière tout ça. Je n’arrivais pas à cerner d’où elle pouvait sortir. Comme nous approchions la barrière de péage, je l’étudiai de nouveau à la lueur bleutée des lampadaires. Un autre détail me chiffonnait depuis le début.

C’étaient ses habits. Ils n’avaient rien d’anormal. Ils lui allaient bien. Simplement, ils étaient démodés. Elle avait repassé ses vêtements de ville et je n’avais rien vu de tel depuis au moins dix ans. Sans me targuer d’être une autorité en matière de mode, même moi j’arrivais à voir qu’ils ne collaient pas ensemble. La jupe n’allait pas avec le corsage. Elle était trop courte et le tissu du corsage était assez fin pour que je voie qu’elle portait un soutien-gorge.

J’en étais là de mes réflexions perplexes lorsqu’elle paya son ticket de parcage en déversant une poignée de pièces dans les mains du guichetier pour le laisser se servir lui-même. Je me rappelle avoir eu une attitude identique à l’aéroport de Calcutta.

Puis elle lança son bolide vorace et fuselé sur la bretelle d’accès et nous fit décoller sans attendre l’autorisation de la tour. On se serait cru dans une de ces pubs télévisées où ils veulent absolument vous prouver que leur véhicule est plus destiné aux lignes aériennes qu’aux simples nationales. On gagna l’autoroute sans un arrêt et là, elle mit vraiment le paquet : elle se faufilait entre les voitures, en profitant de trous dans la circulation invisibles pour moi, exactement comme si les autres véhicules n’étaient que des obstacles immobiles.

Après le premier accès de terreur, je cessai de chercher du pied une pédale de frein absente et me renfonçai dans mon siège pour admirer la performance.

Putain, cette fille savait piloter .

Elle m’emmena à Jack London Square. J’en avais entendu parler, mais n’avais jamais visité le coin. Ça avait l’air du piège à touristes, mais enfin je ne suis pas un gastronome.

Elle se gara et je desserrai mes doigts agrippés aux flancs du baquet ; je parvins à m’extraire de l’habitacle, tout surpris d’être encore capable de respirer et surtout d’avoir la vie sauve. Elle me regarda comme si elle ne voyait pas ce qui pouvait clocher. Je me sentis soudain terriblement vieux. Je décidai qu’en fin de compte elle n’était peut-être pas allée si vite que ça, que c’était moi qui virais au fossile. Je conduisais moi aussi certainement aussi vite durant ma période hot-rod. Et je ne parle pas des chaleurs qu’on se faisait dans l’aéronavale…

Elle nous conduisit dans un restaurant nommé Chez Antoine qui était bien évidemment bondé. Naturellement, on n’avait pas réservé. Le maître d’hôtel m’annonça trois quarts d’heure d’attente. Je mis la main à mon portefeuille, pensant pouvoir lui graisser un peu la patte lorsqu’un miracle se produisit : il posa l’œil sur Louise.

Je suppose que l’idée de la voir faire le pied de grue dans le hall lui parut insupportable. Je ne l’avais vue rien faire de spécial – hypnose, peut-être ? En tout cas, il y eut soudain une table libre près de la verrière donnant sur le bord de mer.

Il y avait quantité de bateaux amarrés, ballottés par la houle et trempés par la pluie. C’était superbe. Je commandai un double scotch avec de la glace et elle décida de prendre la même chose. Ça me plut. Je n’ai jamais compris pourquoi les gens veulent absolument boire des trucs qui sentent le bonbon, avec des ombrelles en papier fichées dessus.

Le menu était en français. Et vous savez quoi ? Elle le parlait comme une autochtone. Aussi la laissai-je commander, en espérant simplement qu’elle n’allait pas me coller des escargots, des huîtres ou autres horreurs.

Nos apéritifs nous arrivèrent avec une célérité proche de celle de la lumière. Je pouvais voir dans l’œil du garçon que Louise avait fait une nouvelle conquête.

Quelqu’un se mit à jouer du piano. Louise marqua une pause et je lui vis encore ce regard. Elle consultait ses banques de mémoire, mais ce coup-ci, elle n’eut pas à chercher loin :

« As Time Goes Bye [13] Pour plus de détails sur ces nouvelles (entre guillemets) ou romans (en italiques) voir infra. (N.d.T.) », fit-elle.

— Tu l’as dit, mon p’tit, et je levai mon verre.

Elle éclusa le sien cul sec. J’ai dû faire un drôle d’air.

« J’en avais besoin », expliqua-t-elle.

Je fis signe au garçon et, ça ne rata pas, il avait les yeux sur Louise. Une partie de son charme magique avait dû déteindre sur moi car il fut là très vite, avec un second verre.

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