John Varley - Millénium

Здесь есть возможность читать онлайн «John Varley - Millénium» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Millénium: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Millénium»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

Millénium — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Millénium», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

On tourna donc ainsi en rond bien gentiment pendant presque une heure.

Un seul détail mérite d’être retenu de cette conférence. L’événement intervint vers la fin, quand la plupart des organismes sérieux avaient renoncé et que ne restaient plus en piste que les fondus. Les gars de la télé, quant à eux, avaient commencé de plier bagage sitôt mises en boîte cinq minutes de prises.

Le type se leva et je voyais d’ici qu’il se prenait pour Ralph Nader.

« Monsieur Smith, je représente ici l’Association des passagers des lignes aériennes. »

C’était trop beau pour résister :

« L’APLA ? Alors c’est vous qui en faites tout APLA ? »

Rigolade générale. En fait, je crois être à l’origine de leur changement de raison sociale.

Il posa sa question, cramoisi, question que j’écartai aussitôt. Il y en avait sûrement quelques autres dans la salle que je pouvais me permettre d’insulter sans crainte de représailles. Je regardai partout, espérant repérer le type du National Enquirer [10] Magazine à scandale qui fait ses choux gras des confidences des vedettes, révélations douteuses, crimes crapuleux, apparitions d’ovnis et fariboles parapsychologiques. (N.d.T.) .

Ce que j’eus à sa place, ce fut un très digne gentleman aux cheveux blancs, un rien corpulent, la mise légèrement démodée. Il avait la coiffure en désordre, mais c’était bien le seul détail où il ne fût pas tiré à quatre épingles. Dans cette assistance, il détonnait.

« Monsieur Smith, je suis Arnold Mayer. Ma question n’a rien à voir avec la surcharge des ordinateurs ou la négligence des aiguilleurs du ciel.

— Vous m’en voyez soulagé.

— J’en doute. J’aimerais savoir quels faits inhabituels vous seraient apparus, arrivé à ce stade de votre enquête.

— J’ai peur de ne pas pouvoir faire de déclaration au sujet de…» Je m’arrêtai, songeant soudain à toutes ces montres. Non pas que je fusse disposé à leur en parler.

« C’est à peu près ce que j’ai pu entendre de plus vague comme question, monsieur Mayer. »

Le vieux bonhomme m’adressa un sourire désabusé, inclinant vivement la tête. J’avais déjà décidé que ce serait la dernière question de la soirée et je me demandais si je parviendrais à conclure de manière susceptible à ne pas me faire passer pour un salaud.

« Si vous pouviez être un peu plus précis », lui soufflai-je.

Nouveau haussement d’épaules de sa part.

« Si je savais comment décrire les faits, ils n’auraient rien d’inhabituel. Avez-vous découvert un quelconque détail bizarre en rapport avec l’accident ? Y a-t-il eu des observations inexpliquées ? Y a-t-il eu un indice quelconque suggérant que cet accident ait pu avoir pour cause quelque chose de moins évident qu’une défaillance d’ordinateur ?

— Sans pour autant cautionner en aucune façon l’hypothèse de la surcharge d’ordinateur, je peux vous affirmer que non, il n’y a rien eu d’inexplicable jusqu’à présent. » C’est vrai, ça. Oh ! le menteur de gentil fonctionnaire ! « Bien sûr, chaque accident est unique et…

— … Pourtant, ils ont tous des traits communs. Il y a des choses que vous vous attendez à trouver et d’autres non. J’ai entendu dire, par exemple, que l’enregistreur de conversations dans le poste de pilotage – le C.V.R., comme vous l’appelez – contenait quelque chose qui sortait légèrement de l’ordinaire. »

Ainsi donc, il y avait eu une fuite. Je ne peux pas dire que j’étais surpris. Ça se produit toujours. Ce qui m’étonnait, en revanche, c’est que la fuite soit parvenue à l’oreille de ce vieux bonhomme et non des gens de C.B.S. ou de Time magazine .

« Je ne peux faire aucune déclaration tant que la bande du C.V.R. n’aura pas été traitée et analysée. Puisque vous semblez être tellement au courant des procédures, vous savez que cela va prendre aux alentours de deux semaines. En suite de quoi les passages intéressants en seront rendus publics et vous pourrez tout à loisir vous faire une opinion personnelle. »

Il remit ça, avant que je n’aie eu le temps de lever la séance.

« D’accord, mais y a-t-il eu autre chose de bizarre ? Un détail qui en soi pourrait n’avoir rien de significatif. Une incohérence quelconque dans la séquence des événements. Quelque objet inexplicable trouvé parmi les décombres. Et plus particulièrement, tout ce qui pourrait avoir un rapport ou un autre avec le temps. »

Une fois encore, je songeai aux montres, mais je fus distrait par une quinte de toux subite d’un spectateur dans l’assistance, quelque part dans le fond de la salle. C’était une femme et elle me tournait le dos. Quelqu’un lui tenait le bras, penché vers elle, apparemment inquiet de la voir s’étouffer, comme elle s’étranglait, pliée en deux. De la main, elle lui faisait signe de s’écarter.

« Je ne vois toujours pas où vous voulez en venir.

— Je peux difficilement être plus explicite sans risquer de passer pour un imbécile », me répondit-il, désabusé. « Je suis simplement à la recherche de l’inexplicable. En général, je le trouve.

— Pas ici, en tout cas. D’ici quelques jours, ou quelques semaines, je serai en mesure de vous dire très exactement ce qui s’est produit la nuit dernière. Sans le moindre doute, il y a…»

La femme dans le fond s’était enfin redressée et c’était elle. Celle qui ne voulait pas me donner du café dans le hangar et s’était plus qu’amplement rattrapée quelques heures plus tard. Elle s’apprêtait à quitter la salle.

« Il n’y a rien d’inexplicable dans mon boulot, monsieur Mayer. Et ceci met un terme à cette conférence de presse, mesdames et messieurs, merci. »

Je quittai l’estrade et me dirigeai en hâte vers le fond de la salle.

Elle n’était pas dans le couloir à l’extérieur. Je le pris jusqu’au premier tournant pour jeter un œil. Quelques journalistes s’éloignaient d’un pas traînant, mais elle n’était pas parmi eux. À l’extrémité du corridor se trouvait la porte débouchant sur la zone publique de l’aérogare. Inutile de la chercher au-delà.

« Après quoi cours-tu avec tant d’empressement ? »

Je me retournai vers Tom. Il avait l’air aussi fatigué que moi. On resta planté là, dans l’angle du corridor, pendant que les reporters nous dépassaient – parmi eux, Mayer, qui m’adressa comme un clin d’œil.

« Je l’ai encore vue. Je la croyais partie par là.

— Qui ? Oh ! Ta femme mystérieuse. Tu crois qu’une tasse de café répandue sur les genoux suffit comme présentation ?

— Merde, je ne sais pas. Je voulais simplement lui parler.

— Bien sûr. » Il hocha la tête, incrédule. « Je ne sais pas comment tu fais pour tenir le coup. Je suis à demi mort et toi, tu ne penses qu’à courir.

— Ce n’est pas ça. C’est simplement…» Je me rendis compte que je ne savais tout simplement pas pourquoi j’avais envie de lui parler. Mais j’en avais envie. J’envisageai d’appeler United, voir si je pourrais retrouver sa trace puis décidai de remettre ça à demain.

« Ce sera tout pour aujourd’hui, patron ? » demanda Tom.

Je regardai ma montre : « Fichtre oui. L’équipe de nuit a reçu ses instructions ?

— Oui. Tu veux qu’on aille bouffer un morceau ?

— Non merci. Je vais regagner directement ce motel dont j’ai vaguement entendu parler il y a bien sept ou huit jours. Voir si j’arrive à retrouver mon lit.

— Deux contre un que tu ne dors pas seul. »

13. « As Time Goes By » [11] « Comme le temps passe. » Pour ceux qui n’auraient pas saisi l’allusion cinématographique, voir la postface. (N.d.T.)

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Millénium»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Millénium» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Opzioni
John Varley
John Varley - Lo spacciatore
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Czarodziejka
John Varley
John Varley - Titano
John Varley
John Varley - Naciśnij Enter
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
Отзывы о книге «Millénium»

Обсуждение, отзывы о книге «Millénium» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x