John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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— Ne sois donc pas si pessimiste.

— Tous les voyageurs du temps sont pessimistes. »

Ce fut la seule contribution de Minoru à la conversation. Moi, je ne sais pas si je suis pessimiste de naissance ou si ça m’est venu après. Ce que je sais en tout cas, c’est que j’ai eu toutes les raisons d’embrasser cette philosophie. Un exemple : ça faisait trois ou quatre minutes que je retournais des bricoles diverses quand j’entendis Tony lancer le roucoulement sourd sur lequel nous étions convenus dans les vestiaires. On l’avait piqué à quelque Cherokee dans un film des années 30 et ce cri était censé signifier : « Je l’ai trouvé ! »

Il l’avait trouvé, pas de doute. On convergea vers lui. J’avais le cœur battant. On était vraiment en passe de s’en sortir. Et puis, je vis Tony faire signe à Mandy, lui dire de s’arrêter. Ce qu’elle fit aussitôt, glissant en silence pour s’accroupir à vingt mètres de lui. Idem pour moi. Je vis Tony lui indiquer de s’approcher. Minoru apparut sans un bruit à mes côtés, et ensemble, on rampa sur les trente derniers mètres.

L’éclairage était très mauvais. Il nous fallut un moment pour être sûr de ce que nous voyions. La première chose que j’identifiai fut le paralyseur, par terre, à trois mètres d’une rangée de tables pliantes encombrées de débris. Une masse allongée gisait dans l’ombre devant les tables à quelques pas de l’arme. Graduellement, mes yeux confirmèrent mon pressentiment initial : c’était un corps humain.

« Qui est-ce ? chuchota Mandy.

— À ton avis ? » fis-je, amère.

On s’approcha. J’allumai ma torche en veilleuse. C’était Bill Smith.

« Est-ce qu’il respire ?

— Je ne peux pas dire avec certitude.

— Ouais, il respire. Il est simplement assommé.

— Alors, il peut sans doute nous entendre. » Mandy et Tony commencèrent à battre en retraite.

« Merde ! » m’écriai-je, puis je poursuivis, plus bas : « S’il peut nous entendre, on y est déjà, dans la merde.

— Inutile d’aggraver la situation », suggéra Mandy. Je suppose qu’elle avait raison. On recula tous et on s’accroupit. Je demandai : « Il a les yeux ouverts ou fermés ?

— Ouverts, dit Tony. Je suis sûr qu’il m’a vu.

— Qu’est-ce qui s’est passé, à votre avis ? »

Tout le monde contempla la nature morte au désastre et bientôt le scénario devint évident :

Il gisait sur le dos. Les jambes écartées, l’une légèrement repliée, coincée sous l’autre : celle-là allait sans doute s’engourdir et lui ferait au réveil un mal de chien. Le paralyseur était à quelques dizaines de centimètres de sa main gauche ouverte. À quelques centimètres de la droite, il y avait un couteau suisse, sa lame longue ouverte.

Minoru résuma pour nous le scénario :

« Il est entré ici avant notre arrivée. Il a découvert le paralyseur. Sur les scanneurs, nous avons repéré une lueur rouge en provenance de l’arme : fuite de l’alimentation. C’est sans doute ce qu’il a vu lui aussi. Il a sorti le canif, commencé à farfouiller dedans et provoqué un court-circuit.

— L’arme était assez endommagée pour que le faisceau ne soit plus focalisé.

— Sacrée veine en plus qu’elle ait été sur la position “paralyseur”. On pourrait être en train de contempler un cadavre.

— Je ne veux pas entendre de "pourrait", dis-je. Il aurait aussi pu venir quand il était censé le faire, à 11 h 30. Qu’est-ce qu’il fout là à cette heure-ci ? Pourquoi était-il déjà là avant notre arrivée ?

— Il faudra voir ça une fois rentrés.

— Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? On récupère le paralyseur ? »

Je remâchai la question. Je savais que le dommage avait été fait, mais on était quand même venus pour le reprendre et il était là devant nous, alors je le pris. Je l’ouvris et vérifiai que les batteries étaient effectivement à plat, ce qui expliquait pourquoi il n’était pas apparu sur nos détecteurs.

« On le prend. » Je regardai ma montre. « Merde. Ça fait déjà un quart d’heure qu’on est là à bavarder. La Porte revient dans cinq minutes. Tirons-nous en vitesse.

— Sûr qu’il transpire un max. »

Je braquai ma lampe sur lui. Tony avait raison. Sous peu, monsieur Smith allait baigner dans une mare. J’essayai de m’imaginer à quoi tout cela rimerait pour lui. Il nous avait tout au plus entr’aperçus, mais ça suffirait à lui flanquer une trouille bleue. Il avait surpris quelques phrases. Je ne savais plus exactement ce qu’on s’était dit de compromettant qu’il aurait pu entendre.

Mais quelle que soit la façon d’envisager la chose, on avait dû lui paraître bizarrement menaçants.

Et qu’est-ce que je pouvais y faire ? Rien. Je fis signe à mon équipe de se replier vers le coin nord-ouest du hangar.

Je commençai même à les suivre, sur une vingtaine de mètres.

Puis je me retrouvai immobilisée. Je n’avais pas souvenance de m’être arrêtée. C’était comme s’il y avait eu dans l’air quelque chose de si visqueux que j’étais devenue incapable de le traverser. Je voulus continuer, mais impossible. Je fis demi-tour et me précipitai vers lui.

Il n’avait pas bougé. Je m’agenouillai à côté de lui et me penchai jusqu’à être sûre qu’il pût me voir. Je me rappelai mon grimage noir ; il ne pouvait sûrement pas me reconnaître même après notre brève rencontre presque deux jours plus tôt.

« Smith, dis-je. Vous ne me connaissez pas. Je ne peux pas vous dire qui je suis. Mais ça va aller mieux. Vous êtes simplement paralysé. Vous avez mis le nez dans quelque chose qui…» Stop, Louise. Tu en dis trop. Mais jusqu’où ne pas trop en dire ? Et pourquoi même lui parlais-je ?

Je transpirais à présent tout autant que lui.

« Je voulais… Smith, vous mettez en danger un projet plus vaste que vous ne pouvez l’imaginer. Oubliez tout ça. »

Seigneur. Comment pouvait-il oublier ? Est-ce que j’aurais oublié, moi ? Et vous ?

« Il va se produire un paradoxe si vous ne laissez pas tomber tout ça. »

Je me sentis soudain glacée. Je savais très bien ce qu’il pensait.

« Oh ! non. Ce n’est pas nous. Vous croyez que c’est nous qui avons provoqué la collision, mais non, je vous le jure, ils allaient de toute façon…»

Merde. J’en avais déjà trop dit. Je crus voir tressaillir le coin de ses lèvres, mais c’était peut-être mon imagination. Il n’y avait que le lent soulèvement de sa poitrine et les rigoles de sueur.

Apparemment, tout ce que je touchais tournait en eau de boudin. Croyez-le ou non, jusqu’à récemment encore, j’étais considérée comme un crack.

Je l’abandonnai et rejoignis en vitesse mon équipe.

Au moment voulu, la Porte apparut et nous la franchîmes tous les quatre.

Il y eut des récriminations. Je gâchai un temps précieux à engueuler Lawrence et Martin pour la merveilleuse efficacité de leur pronostic. Je me rappelle avoir fait remarquer que je m’en serais mieux tirée avec une boule de cristal ou du marc de café, et autres amabilités du même genre. Je n’avais aucun mal à me sentir absolument dans mon droit ; je n’avais pas fait de conneries, ce coup-ci. On nous avait dit que Smith ne se pointerait pas avant 23 h 30. Je ne fis pas mention de mon bref monologue avec lui, pas plus que n’en parlèrent mes équipiers. Non qu’ils aient su ce que je lui avais dit, mais ils auraient pu difficilement manquer de noter mon demi-tour pour aller lui dire quelque chose.

Tout cela en vain, à moins qu’on ne pût considérer comme positive une sensation de rachat bien imméritée. Je savais aussi bien qu’eux que les mesures adoptées avant notre départ étaient désormais invalidées par la situation chaotique de la trame temporelle. Nous aurions tous dû réaliser qu’il ne fallait plus compter sur les scanneurs pour obtenir des renseignements fiables.

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