John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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« Il ne restait plus des masses de temps pour prendre une décision. J’estimais qu’ils avaient dans les trois minutes. Mais cette foutue alarme de collision ne se déclenchait pas et là non plus, je n’y comprenais rien. Je me suis dépêché de les dérouter, comptant bien résoudre ça plus tard, au moment du rapport.

« Et c’est alors qu’ils ont de nouveau inversé leurs positions. »

Je levai les yeux puis regardai Carpenter. Il acquiesça, lugubre.

« Vous voulez dire, Don, que l’ordinateur avait effectivement interverti les deux appareils ? »

Il opinait.

« Le temps de quelques tours de radar. Je ne sais pas… des ennuis de répondeur de bord, une confusion de signaux simultanés… peu importe. Ce qui s’est passé, c’est que pendant une minute, l’ordinateur m’a dit que le PanAm était l’United et l’United le PanAm. »

Pour la première fois, il leva les yeux vers moi et dans son regard, il y avait un vide terrible.

« Et… si vous voulez, ce que je devais faire… d’après les données de l’ordinateur…» Il hoquetait, mais poursuivit. « Si vous voulez, j’essayais de les détourner l’un de l’autre. Mais comme ils étaient intervertis sur l’écran, ce que je leur ai dit en fin de compte, c’est de se jeter droit l’un sur l’autre. »

Il y eut un bref silence dans la salle. Une partie de mon équipe avait l’air sceptique – merde, je l’étais peut-être bien moi aussi, en un sens. Mais à le voir comme ça, c’était dur de croire qu’il mentait. Il poursuivait, toujours calme.

« Et puis, vous voyez, à peine l’ordinateur avait-il rectifié le tir que l’alarme retentit ; alors, j’ai regardé l’écran et il était impossible de distinguer les deux spots. Ils n’en faisaient plus qu’un.

« Et ce spot a disparu de mon écran. »

6. Le Temps incertain

Témoignage de Louise Baltimore.

Sherman me prit en main sitôt que je fus, retournée à la maison. Il ne posa aucune question et il ne dit rien. Une machine très calme, ce Sherman. Je suppose que c’est le résultat de sa quasi-identification avec moi, de son aptitude quasi parfaite à déchiffrer mes états d’âme et à savoir quasiment à la perfection ce qu’il convient de faire pour y remédier. Nous aurions même tendance à appeler ça de l’empathie si nous n’étions pas une aussi fieffée cynique salope.

Et bien sûr, ça aussi, il le lisait.

« Je te parle quand tu as besoin qu’on te parle, Louise. Et pour toi, le cynisme est probablement une armure nécessaire. »

Je me dis que peut-être j’avais besoin de parler à présent. Cela, alors que je trempais depuis une heure dans un bain brûlant pendant que Sherman frottait et frottait le sang disparu depuis longtemps, mais qu’il fallait encore nettoyer. Nettoyer complètement la foutue tache.

« Peut-être que tu as effectivement besoin de parler.

— Ah, ah ! Mais c’est que tu lis effectivement les esprits, espèce d’androïde vicelard.

— Je déchiffre les corps. Ils sont bien plus lisibles. Mais je connais tes processus de pensée, ton éducation. Tu viens à l’instant même de penser à Macbeth.

— Lady Macbeth. Dis-moi pourquoi.

— Tu le sais, mais tu aimerais mieux m’entendre te le dire.

— Et je ne vais pas te laisser. Continue de frotter pendant que je parle ; peut-être que t’arrivera à effacer ma culpabilité.

— Tu te laisses aller à tes faiblesses. Mais si ça te dit de continuer à t’y vautrer, qui suis-je pour y objecter ? Un simple androïde vicelard.

— M’y vautrer ? Gaffe à ce que tu dis.

— Je parlais de l’eau du bain. »

Je savais fort bien de quoi il voulait parler, mais j’avais quand même besoin de m’exprimer.

« C’était le paralyseur de Ralph. Il est mort, bien sûr, alors on ne peut plus le lui reprocher. À qui, alors ? Lilly commandait en second ; inutile, elle, d’essayer de la retrouver pour un procès bidon et une exécution. Reste moi. J’assurais le commandement ; j’aurais dû ramener le paralyseur avec moi. Paumer deux armes en une seule journée ! »

Sherman continuait de récurer. Je contemplai son visage vide, souhaitant pour une fois pouvoir y lire une expression.

« L’honneur, dit-il enfin, exige le seppuku . Veux-tu que j’aille chercher le couteau ?

— Ne te fiche pas de moi.

— Je ne peux guère faire autre chose. Si tu tiens absolument à ce que quelqu’un meure pour les fautes que vous avez tous commises dans une situation chaotique, tu deviens le choix logique.

— C’est ce que j’ai expliqué aux autres.

— Et qu’en ont-ils dit ? »

Je ne lui répondis pas. Je me sentais encore embarrassée. Ce qu’ils m’avaient dit, c’était : Très bien, Louise, mais il faudra nous tuer nous aussi. Ils soutenaient – tous sans exception – que la responsabilité de la perte du paralyseur retombait sur nous tous. Ils soulignèrent en outre que Ralph et Lilly étaient déjà morts et que ce serait un terrible gâchis de tuer en plus tous ceux qui restaient.

Pour ça, je ne savais pas, mais ce que je sais, en revanche, c’est que si l’un d’eux voulait ma peau pour s’en faire un paillasson, je serais toute prête à m’écorcher vive. La fonction de chef offre des satisfactions, tout de même.

« Tu ne crois pas que tu t’attardes un peu trop à frotter dans ce coin ?

— Je ne te distrais pas, par hasard ?

— Je n’ai pas besoin de ça. Ce n’est pas le moment. »

Comme de juste, je me trompais.

Et c’est ainsi que William Archibald « Bill » Smith entra dans ma vie.

Pas là dans ma baignoire, bien sûr ; plus tard, une fois que je fus retourné à la Porte, durant ces premières heures d’anxiété où nous prenions tous notre mal en patience pendant que les techniciens prenaient le pouls de la ligne temporelle, évaluant les dégâts.

Martin Coventry m’expliqua la chose, ainsi qu’à Lawrence et à quelques-uns de ses principaux collaborateurs et aux gnomes adjoints de Lawrence. Il nous réunit tous autour de la cuve du scanneur temporel qu’il avait dressé près de la console de Lawrence et nous brossa le tableau de la situation.

Je dois admettre que j’aimais bien Coventry. C’était un ambulant, et un travailleur, mais pas un escamoteur. Son domaine, c’était la théorie du temps, ce qui le classait parmi la petite douzaine de personnes sur la planète à pouvoir se vanter de saisir quelque peu la signification du voyage dans le temps.

Ce qui me plut d’abord chez lui, ce fut sa seconde peau. Je ne sais pas quel âge il avait au juste, mais il devait avoir moins de vingt-cinq ans. On disait qu’il souffrait d’à peu près toutes les maladies issues de mutations imaginables et cependant compatibles avec la survie d’un cerveau, mais on dit ça à propos de tas de gens. Je crois plutôt qu’il était simplement plus proche que moi de l’état de gnome, même si j’étais plus âgée que lui. Et malgré tout, il avait choisi de revêtir une seconde peau qui lui donnait l’air d’un homme dans la soixantaine.

Voilà qui est rare. Même moi, j’ai cédé à l’impératif culturel de l’époque, qui dit que tant qu’à mentir sur son apparence, autant y aller franchement. Le visage que j’arbore pourrait orner la couverture des magazines – il l’avait fait en son temps d’ailleurs. Et mon corps était un rêve d’adolescent du XXe siècle.

Et voilà un Martin Coventry qui s’attaquait au monde masqué derrière un visage que seule une mère aurait pu aimer, et prétendait être plus vieux que quiconque ne l’a jamais été depuis des milliers d’années.

Mais il n’aurait pas pu faire un choix plus brillant. Sans doute les drones s’écartent-ils devant lui, horrifiés, mais il n’a pas plus que moi besoin d’avoir affaire à eux. Les gars avec qui il travaille s’occupent tous de voyage dans le temps. Et nous savons tous très bien à quoi ressemble le vieillissement et quelque part au plus profond de notre inconscient, il y a quelque chose qui respecte encore la sagesse de l’Ancien. Coventry joue à plein là-dessus. Avec ce visage et ce port, il était capable de venir nous faire un cours comme si on était une vraie classe de lycéens. Je ne vois pas de qui d’autre j’aurais pu admettre ça.

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