John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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C’est remplir jusqu’au bout ses responsabilités.

La salle resta un moment silencieuse.

Personne ne savait trop quoi dire. Rockwell n’avait prononcé aucune parole immortelle, aucune petite phrase héroïque et digne d’être citée, mais personne n’avait envie de gâcher ce moment.

Ça, c’était mon boulot.

« Écoutons l’autre bande », dis-je et tout le monde se mit à murmurer à la fois. Je jetai un œil sur ma gauche où une sténographe de United était assise, un calepin sur les genoux. Elle était pâle et elle avait les yeux brillants. Je lui adressai un sourire qui voulait dire : ça va, je comprends, mais à en juger par son regard, elle crut sans doute que je la reluquais. Triste à dire, mais mon visage fait toujours cet effet-là : j’ai souvent, m’a-t-on dit, l’air un peu méchant – ou excité.

« Ils travaillent encore sur l’autre », dit Eli. Il considéra d’un regard entendu Janz flanqué par ses protecteurs. Je soupirai et m’avançai vers lui.

Je pris une chaise et m’assis à califourchon face à lui. On me présenta son avocat, mais j’ai bien peur d’avoir oublié son nom.

Impossible de mener une enquête sans avocats. Ils ne tarderaient pas à être aussi nombreux que des vers sur une charogne d’une semaine.

« J’avais le 35 et le 880 exactement là où je les voulais », répéta Janz d’une voix lasse. Il fixait obstinément ses mains, serrées sur les genoux. À le voir, on ne pouvait s’empêcher de penser que ce type allait s’effondrer d’une minute à l’autre. Ses paupières retombaient tout le temps puis il les rouvrait brusquement et se remettait à étudier ses mains. Il avait deux façons de parler : trop vite, et trop lentement. Tantôt on avait droit à une salve de paroles, tantôt il se remettait à marmotter des choses indistinctes, planté là à regarder dans le vague.

J’essayai de l’encourager : « Et où était-ce au juste, Don ?

— Hein ?

— Dans quel ordre ? Ils entamaient tous les deux une approche sur Oakland, d’accord ? Lequel comptiez-vous prendre en main le premier ?

— Euh…» Son regard devint vacant.

J’aurais dû m’en douter. L’avocat se racla de nouveau la gorge. Nous avions déjà eu droit à un cours comme quoi cet entretien se déroulait contre son avis, et à plusieurs reprises, il était même intervenu pour m’accuser de maltraiter son client. Le maltraiter ! C’était un pauvre connard en costume trois-pièces et, bon Dieu, je ne risquais pas de brusquer ce gamin. Ma plus grande peur était au contraire qu’il se mette à chialer.

« D’accord, maître », dis-je en levant les mains. « Plus de questions, okay ? Je me contente d’écouter. » C’était probablement la meilleure tactique, de toute manière : les questions semblaient tout bonnement embrouiller Janz.

« Vous disiez, Don ? »

Il lui fallut plusieurs minutes pour se rappeler où nous en étions.

« Ah oui… Lequel était devant. Je… je… ne me souviens pas.

— C’est sans importance. Continuez.

— Hein ? Oh ! d’accord ! »

Il ne montrait aucune propension à s’exécuter puis brusquement il se remit à parler à toute vitesse.

« Je crois qu’il y avait quinze vols commerciaux sur mon écran. Je ne sais plus combien d’appareils privés, plus quelques militaires… c’était une nuit chargée mais on se débrouillait bien, je maîtrisais la situation. Je les ai d’abord contactés. Je voyais bien qu’ils allaient se rapprocher, mais j’avais largement le temps de régler ça.

« Ce n’était en aucun cas une trajectoire de collision. Même si on ne s’était plus contactés, ils auraient dû se manquer de… oh ! quatre ou cinq milles !

« Donc, j’indiquai au 35 d’opérer un…oui, c’était d’appuyer à droite, juste un poil. Je me sentais à l’aise sur ce point vu que je venais de créer un plus gros trou encore derrière le 35, pour quelqu’un d’autre… ah ! c’était un PSA je ne sais combien, en provenance de… euh, Bakersfield. Onze-zéro-un, c’est ça. »

Il eut un faible sourire, au souvenir de la précision de sa manœuvre. Puis son visage se décomposa.

« C’est à ce moment précis que l’ordinateur a lâché.

« Le boulot sérieux a commencé. Je crois alors que j’ai plus ou moins relégué le 35 et le 880 à l’arrière-plan de mes préoccupations : je venais de m’occuper d’eux et je savais que tout se passait bien de leur côté. J’avais une autre situation sur les… Il y avait un autre… euh, plusieurs autres appareils qui exigeaient une surveillance. » Janz regarda Carpenter : « Combien de temps l’ordinateur est-il resté en rideau ?

— Neuf minutes, dit Carpenter d’une voix posée.

— Neuf minutes. » Janz haussa les épaules. « On n’a plus tout à fait la notion du temps. Je les avais tous étiquetés…» Il leva les yeux vers moi, perplexe. « Vous savez comment on procède quand l’ordinateur lâche ? Vous savez qu’on doit…»

Je l’interrompis. « Je sais. Vous repassez au repérage manuel.

— C’est ça, manuel. » Il rit, sans humour. « Ils m’avaient pas dit que ça serait aussi dur. Je veux dire, j’avais pratiquement repris le contrôle de la situation… et voilà que je m’aperçois que l’ordinateur est revenu en ligne. Un ou deux vols étaient même déjà identifiés, mais il n’y avait pas encore beaucoup de données altimétriques. C’est des fois comme ça à la suite d’une coupure. Certaines données sont perdues et d’autres…

— Je sais. » Je le voyais d’ici, essayant de passer d’un système à l’autre, avec des données inadéquates.

« Bon. L’ordinateur était encore lent. Il ne travaillait pas encore en temps réel.

— Il y est rarement », nota Carpenter avec une grimace à mon adresse.

L’avocat semblait perplexe et je le crus sur le point d’élever une objection. Il était manifestement largué et ne savait pas s’il devait laisser son client parler de choses sur lesquelles il était incapable de lui apporter ses lumières. Carpenter le remarqua lui aussi, hocha la tête et crut bon d’expliquer : « Ne vous inquiétez pas. Don dit là simplement que l’ordinateur avait du retard. Un décalage qu’on estime à quinze secondes, ce qui est dans la moyenne pour une nuit chargée. » L’avocat semblait toujours aussi perplexe, ce qui exaspéra Carpenter.

« Ça signifie que l’image contemplée par Don sur son écran était vieille de quinze secondes. Et c’était tout ce qu’il avait à sa disposition. Des fois, l’ordinateur prend jusqu’à une minute et demie de retard. Il n’est pas question de reprocher à Don le fait que l’ordinateur soit une antiquité. »

Au regard de Carpenter, je pouvais voir qu’il savait fort bien à qui le reprocher, mais qu’il n’en dirait rien pour l’heure. L’avocat parut satisfait.

Janz ne semblait pas avoir remarqué cet échange. Il était de nouveau au centre de contrôle, confronté à une nouvelle situation.

« Tout de suite, j’ai pu voir que le 35 et le 880 posaient un problème. Ils n’étaient pas encore assez proches pour déclencher l’alarme, mais ils s’y acheminaient. Ou du moins, compte tenu du temps de réponse de l’ordinateur, je ne les estimais pas encore en situation critique. Mais ils n’étaient pas là où ils auraient dû se trouver.

« Ils étaient inversés l’un par rapport à l’autre. Merde, je ne sais pas comment ces cons-là avaient pu se croiser comme ça. Il me semblait qu’ils n’en auraient jamais eu le temps, si faux qu’aient pu être mes chiffres. Mais le 35 qui aurait dû se trouver au nord du 880 se trouvait à présent de l’autre côté. Et ils dérivaient l’un vers l’autre. »

Il se prit de nouveau la tête dans les mains et la hocha lentement.

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