John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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Nous étions revenus dans la petite salle de conférences de l’aérogare d’Oakland ; on approchait de 2 heures de l’après-midi. Tout ce que j’avais absorbé jusqu’à présent, c’était un beignet et un sandwich au jambon, si bien que mon estomac n’était pas dans la meilleure des formes, mais ils étaient enfin prêts à passer la bande du DC-10 et je voulais que ce fût fait pendant que Janz était là pour l’écouter.

Ce n’est pas strictement réglementaire de passer la bande de l’enregistreur de conversations sur les lieux mêmes de l’enquête. D’ailleurs, l’original était déjà en route pour Washington – où la commission dispose de machines complexes destinées à filtrer, clarifier et analyser les enregistrements généralement dégueulasses extraits du C.V.R. Il faut bien compter une quinzaine de jours pour récupérer la bande. Aussi j’en fais souvent effectuer une copie avant son expédition au labo. C’était celle-ci que nous étions en train d’écouter.

On s’était débarrassés des reporters. Au début de la diffusion, je regardais Janz mais bientôt je fus captivé par ce que j’entendais.

Quelqu’un disait : « United trois-cinq, ici Oakland. Je vous ai à 23000 descendant vers le 15. Vous avez du trafic en dessous de vous, cap…» et ainsi de suite. Je vis Janz sursauter au son de sa propre voix. Du moins, bien que ne l’ayant jamais entendu parler, je supposai que c’était lui. La qualité technique était remarquablement bonne.

Il y eut plusieurs échanges, tous de routine, plus les habituels bavardages en cabine bien que dans l’ensemble les deux pilotes du DC-10 n’aient pas eu grand-chose à se dire. On entendit à un moment entrer une hôtesse, puis la porte se refermer derrière elle.

Ça continuait ainsi durant dix minutes, un quart d’heure. Il n’était pas inutile de pouvoir associer aux voix des noms. Nous avions avec nous les chefs pilotes de la PanAm et d’United pour nous y aider et le temps que les choses commencent à devenir intéressantes, je savais distinguer qui était qui.

À bord du DC-10 s’étaient trouvés le capitaine Vem Rockwell, le premier officier Harold Davis et le mécanicien Thomas Abayta. Je me demandai quelle était sa nationalité. De temps à autre, on entendait, transmise par la radio de bord, la voix du capitaine Gilbert Crain, le commandant de bord du 747 de la PanAm, répondant aux appels de Janz. Il y avait également quantité d’autres appareils dans le secteur et nous entendions des fragments de leurs communications retransmises dans le poste de pilotage du DC-10.

Le vol United 35 descendait, en provenance du nord, en traversant des formations nuageuses et Janz le guidait en lui faisant décrire une série de virages destinés à l’amener sur un cap pratiquement plein ouest lorsqu’il serait pris en charge par la tour de contrôle d’Oakland pour l’atterrissage. Davis disait quelque chose à propos des nuages et Rockwell rouspétait à cause du temps sur Oakland. Il ne semblait pas porter la ville dans son cœur. Abayta, évoquant un rendez-vous qu’il avait ce soir-là, fit une remarque qui sembla faire rire les deux autres. Puis les événements commencèrent à se précipiter.

Janz dit : United 35, je vous ai beaucoup trop au sud. Vous avez un autre appareil sur votre ligne de vol. Veuillez accélérer et virer sur la gauche. »

Rockwell répondit : « Roger, Oakland, mais…» et il y avait un mais car Janz reprit aussitôt le micro :

« PanAm huit-huit-zéro, veuillez entamer virage sur la gauche et diminuer vitesse immédiatement. Quelle est votre altitude, huit-huit-zéro ? »

Je regardai de nouveau Janz. Il n’aurait pas eu à le demander sauf si l’ordinateur était en rideau. Normalement, l’écran aurait dû lui afficher l’altitude, juste à côté du spot repérant le 680. Janz ne manifestait pas la moindre réaction. Je n’étais même pas certain qu’il entendait encore. Quelqu’un – je suis quasiment sûr qu’il s’agissait de Davis, le copilote – dit : « Qu’est-ce que c’est que ce merdier ?

— Je ne sais pas (c’était Rockwell). Mieux vaut faire ce qu’il dit. Rappelle-le.

— Oakland, pour United trois-cinq en train de virer…»

Mais il fut de nouveau coupé par Janz : « United trois-cinq, apercevez-vous quelque chose par votre fenêtre de droite ? »

Il y eut une pause. Je voyais par l’imagination Davis se pencher vers le pare-brise. Il allait devoir littéralement coller le nez à la vitre car avec son appareil déjà engagé dans le virage à gauche, le côté droit serait fortement relevé.

« Négatif, Oakland, dit Davis. Nous sommes pour l’instant dans une couche nuageuse. Désirez-vous que…

— Bon Dieu ! Là devant…»

C’était Rockwell de nouveau et c’est tout, ce qu’il eut le temps de dire.

On perçut le raclement du métal, indistinct et lointain, et aussitôt des alarmes retentirent. C’est tout ce qu’on put entendre durant peut-être cinq secondes. Puis Rockwell revint en ligne :

« Euh… Oakland, ici… eh-oh… tiens ça, tiens-le ! »

À l’arrière-plan, on entendait Abayta, l’ingénieur, crier quelque chose. On pourrait décrypter ses paroles au labo ; on écouterait et réécouterait la bande jusqu’à retrouver un script à peu près complet. Pour l’heure, nous écoutions tous les derniers mots de Vern Rockwell, énoncés d’une voix calme, presque ennuyée :

« Oakland pour United trois-cinq… euh, nous sommes entrés en collision avec quelque chose et le… euh, l’appareil ne répond plus… euh, aux commandes. Plus de gouvernail. Ah… pas de réponse du palonnier. Nous avons perdu la majeure partie de l’aile gauche et l’appareil est en feu, je répète, l’appareil est en feu.

— On est sortis des nuages, intervint Davis. Allez, allez. Redresse-toi. Remonte, remonte, remonte. »

Rockwell à nouveau : « Appareil parti en tonneau serré sur la gauche. »

Abayta : « Quinze cents pieds. »

Rockwell : « J’appuie… sur l’aileron droit… le manche vibre. »

Davis : « Lève le nez. On pique, Vern. »

Rockwell : « M’en a tout l’air. »

Abayta : « Plus de pression hydraulique. Circuit hydraulique de secours… »

Rockwell : « J’essaie… je suis en train d’essayer. Ça marche pas, okay… euh, on va essayer… et merde. »

Je n’ai encore jamais entendu pleurer un pilote en train de piquer. Certains sont plus excités que ne l’était Rockwell mais il n’y avait jamais rien qui ressemblait à de la panique. Ce sont là des hommes qui ont appris qu’il y a toujours quelque chose à faire, une chose qui en cas d’oubli risque de vous laisser l’air plutôt con. Alors ils essaient, ils essaient et ils continuent d’essayer jusqu’à ce que le sol ne soit plus qu’à trois centimètres du pare-brise et même alors je crois bien qu’ils ont tendance à se sentir idiots : ils se rendent enfin compte qu’ils n’ont plus le temps de faire quoi que ce soit. Ils ont raté. Ils se sont plantés. Ils sont dégoûtés de n’avoir pas su résoudre le problème dans les temps et ils disent : eh merde !

Bien sûr qu’ils ont peur. Tout du moins, ceux qui s’en sont sortis et avec qui j’ai parlé disent qu’ils ont ressenti quelque chose qui ressemblait bougrement à de la peur… Mais le boulot d’un pilote est de maintenir le bahut en l’air, et son boulot, il y est encore quand il s’écrase.

Vous pouvez définir comme vous voulez l’héroïsme, mais pour moi, c’est ça : que ce soit un pilote se battant contre son avion sur ces derniers mille mètres ou des standardistes, des médecins et des infirmières restant à leur poste alors que les bombes pleuvent sur Londres ou même l’orchestre du Titanic continuant de jouer pendant que le navire sombre…

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