John Varley - Millénium

Здесь есть возможность читать онлайн «John Varley - Millénium» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Millénium: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Millénium»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

Millénium — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Millénium», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

On rencontra également les procureurs des comtés de Contra Costa et d’Alameda, les chefs des pompiers et des équipes de secouristes, plus une belle brochette de médecins. L’endroit était débordant d’activité.

J’ai déjà vu des catastrophes où on laissait simplement les parents errer dans la morgue en soulevant le coin des draps. Même s’il n’est guère pensable de rendre la chose facile ou supportable, il y a quand même des limites. Ici, on fonctionnait plutôt avec les effets personnels. Dans une salle à part, ils avaient installé des rangées de tables ou s’entassaient vêtements brûlés et bijoux, chaque article soigneusement étiqueté. Un tas de gens étaient en train de fouiller là-dedans.

Tom et moi, nous cherchions Freddy Powers, l’agent qui nous avait demandé de venir. On le repéra à l’autre bout de la salle des effets personnels. Il vous a plus ou moins la dégaine du fédéral texan, frais émoulu du collège, le grand type blond habillé classique.

« Salut, Bill. Tom. J’ai trouvé par ici un truc sur lequel vous aimeriez peut-être jeter un œil. » Il n’y a pas si longtemps, il nous aurait lancé un jovial « Ça va-t-y ? ». On dit qu’on n’oublie jamais son Texas, mais Freddie faisait tout pour ça. Son accent traînant avait pratiquement disparu.

« Bill Smith, Tom Stanley, je vous présente Jeff Brindle. » Brindle était un interne, petit, les cheveux bouclés, pas loin de la trentaine, vêtu d’une blouse tachée de sang. Il ébaucha un sourire qui découvrit des dents légèrement proéminentes.

« C’est Jeff qui a rassemblé tout ça et l’a porté à mon attention », poursuivait Freddie. J’eus l’impression qu’il avait l’air légèrement mal à l’aise. Pour parler crûment, il était là pour mettre des noms sur les macchabées ; peut-être craignait-il de marcher sur mes plates-bandes. Ou alors c’était peut-être autre chose.

« À vrai dire, j’ignore si ce truc signifie quoi que ce soit, mais c’est bigrement curieux », intervint Brindle. Il regarda Freddie : « Vous voulez que je leur montre ?

— J’aimerais bien. »

Freddie acquiesça et ramassa une montre d’homme. C’était une Timex montée sur un bracelet élastique. Le bracelet était taché de sang et le verre fissuré, mais on pouvait voir avancer la trotteuse.

« Elle peut en voir de toutes les couleurs. Elle reste à l’heure », dit Freddie d’une voix épaisse. Je levai les yeux vers lui. Avec Freddie, quand l’accent épaissit, le rouspéteur n’est pas loin. Je lorgnai la montre. Elle indiquait 10 h 45 et quelques secondes. Je jetai un œil sur la mienne et vit qu’elle marquait 10 heures pile, à un poil près.

« Moi, j’ai 10 heures et 18 secondes », observa Tom.

Freddie me guida quelques mètres plus loin, là où il avait disposé sur la table une vingtaine de montres. Je me penchai pour les examiner.

Plusieurs choses m’apparurent aussitôt manifestes : toutes fonctionnaient même si quelques-unes avaient complètement perdu leur verre. Toutes indiquaient la même heure : 10 h 45. Il y avait encore autre chose, mais cela m’échappa au premier examen.

« Elles sont toutes mécaniques », remarqua Tom. Bien sûr, c’était ça.

Freddie ne dit rien. Il se contenta de m’amener devant un autre groupe de montres.

Il y en avait encore plus, même si je pouvais voir au bout de la table que le plus gros de l’exposition était encore à venir. Je poussai un soupir et regardai.

Là encore, toutes mécaniques. Aucune ne fonctionnait. Certaines étaient tellement fondues qu’on aurait pu les croire grattées d’une toile de Dali. Mais parmi toutes celles qui étaient encore lisibles, aucune n’affichait une heure postérieure à dix. La grande masse indiquait 9 h 56 très précises.

« Les appareils ont touché le sol à 9 h 11, indiqua Freddie.

— Et 11 et 45, ça fait 56. Elles ont quarante-cinq minutes d’avance, comme les autres. Qu’est-ce que vous avez trouvé, encore ? »

Il dut se rendre compte que je m’impatientais car il passa rapidement aux suivantes : « Ces quatre-là, également mécaniques, marquent 1 h 45. Elles marchent encore. Et là-bas, nous en avons une douzaine, toujours mécaniques, mais arrêtées, qui indiquent toutes 12 h 56.

— Ces gens n’avaient pas encore remis leur montre à l’heure du Pacifique, suggéra Tom.

— C’est ainsi que je l’ai analysé. »

Je réfléchis à la question. Je ne voyais vraiment pas ce que je pouvais dire d’intelligent, mais il fallait que j’essaie :

« Elles proviennent d’un avion, ou des deux ?

— Des deux. La majorité fait partie du 747 – je doute qu’on retrouve jamais toutes celles du DC-10. Mais celles qu’on a effectivement pu y récupérer concordent avec les autres. »

Ce fut Tom qui au bout du compte formula ce qu’on se demandait tous :

« Qui va s’amuser à régler sa montre avec quarante-cinq minutes d’avance ? »

J’étais certainement incapable d’en trouver une bonne raison, encore moins d’expliquer pourquoi deux cargaisons entières de passagers pouvaient bien avoir eu la même brillante idée.

« Merci, Freddie », dis-je en commençant de m’éloigner. « J’ignore encore ce que ça veut dire, mais on va certainement y regarder de plus près. »

Freddie avait un petit air coupable. « Ce n’est pas tout à fait tout, Bill. » J’aurais dû m’en douter. Il me guida plus loin le long de la table, là où en avait été disposé un grand nombre à affichage numérique. Elles avaient toutes leur cadran soit brisé, soit fondu.

« Peut-être bien que les vieux modèles sont plus solides, remarqua Freddie. Du moins, le mouvement à rouages et ressorts a mieux tenu le coup que ces trucs. Mais nous avons quand même une paire de survivantes. Telle que celle-ci. » Il avait pris une Seiko intacte et je l’examinai. Elle affichait en permanence le jour et la date tandis que les chiffres de la trotteuse défilaient imperturbablement en silence. Le cadran affichait :

3 : 14

DEC 12

« Celle-ci déconne franchement, elle n’est vraiment pas au diapason des autres.

— Vous pouvez le dire. Mais c’est parce qu’elle compte d’une manière que je qualifierai de… quelque peu bizarre, insista Freddie. Regardez mieux. »

Je le fis et cette fois j’examinai plus attentivement l’affichage des secondes.

Quarante, trente-neuf, trente-huit, trente-sept…

Je la reposai brutalement sur la table.

« Bon sang, Freddie, tous les accidents que j’ai pu voir jouent des tours dingues, d’une manière ou de l’autre. Toutes ces montres qui avancent de quarante-cinq minutes, ça, je veux bien admettre que ce soit en rapport avec l’accident. Ou du moins, que ça pourrait l’être. Mais une montre qui devient folle et marche à l’envers… merde. »

Freddie soupira.

« Je serais plutôt d’accord avec vous, mon vieux, à deux détails près. L’un est que j’ai certaines lumières en électronique et que je ne vois vraiment pas ce qui pourrait faire fonctionner une de ces montres à l’envers. Je veux dire, tout ce qui serait susceptible de la faire déconner à ce point aurait bousillé toute la puce ; vous voyez ce que je veux dire ? »

Je ne voyais pas, mais, de nos jours, personne n’aime admettre son ignorance en quelque domaine de l’informatique de peur de passer pour une vieille tige. Je haussai donc les épaules.

« Vous avez dit deux choses. Quelle est la seconde ? »

Il tendit simplement la main et me laissa regarder. Il y avait là trois autres montres numériques. Elles indiquaient toutes les trois 3 h 13 et toutes les trois comptaient à rebours.

Donald Janz était dans un état épouvantable. Il avait l’air d’avoir plus de Valium que de sang dans les veines. Ce n’était qu’un gosse – pas plus de vingt-cinq ans ; plus jeune, donc, que Tom Stanley – vêtu d’une chemise blanche froissée, le nœud de cravate défait. Il ne cessait de tirer sur sa moustache et de se gratter le nez, couvrant son visage d’une manière ou de l’autre. Il était assis entre John Carpenter du Syndicat – pardon, de l’« association » – et quelqu’un, qu’un instant je pris pour Melvin Belli mais qui se révéla n’être qu’un imitateur plein d’avenir. Il n’aurait pas plus ressemblé à un avocat si le mot lui avait été gravé sur le front.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Millénium»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Millénium» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Opzioni
John Varley
John Varley - Lo spacciatore
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Czarodziejka
John Varley
John Varley - Titano
John Varley
John Varley - Naciśnij Enter
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
Отзывы о книге «Millénium»

Обсуждение, отзывы о книге «Millénium» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x