John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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Ses yeux s’agrandirent.

Dès qu’elle fût parvenue à faire saisir à ses collègues qui ils étaient en train de dupliquer, toute l’équipe se mit à m’aider à me dégager de mon cocon de plastique.

Là-dessus, j’avoue que les événements deviennent légèrement flous.

Je me revois en train de regarder ce visage assoupi si exactement semblable au mien. Puis on m’arrache du légume, j’ai une épaisse barre d’aluminium entre les mains et une entaille dans la paume de ma seconde peau, du pouce à l’index – j’avais arraché la barre de l’un des appareils d’examen.

Et j’avais en tout cas fait une belle purée de légume.

Je regrette. Sincèrement. La chose portait mon jean et depuis je ne suis jamais parvenue à ôter toutes ces taches de sang.

Le chef de l’équipe de maquillage me raccompagna jusqu’à la porte.

Il ne cessait de s’excuser et je persistais à l’ignorer. Si quelqu’un était fautif dans l’affaire, c’était d’abord moi, mais je n’avais pas envie de le reconnaître devant lui. Pour moi, les excuses, c’est comme de se brancher sur un équipement de survie : un vice dangereux capable de vous bouffer l’existence pour peu que vous y cédiez. Intérieurement, je me flanquais une bonne raclée pour cette gaffe digne d’un bleu : avoir oublié ma balise dans les vestiaires. Extérieurement, je crois, j’étais au boulot, et les excuses du bonhomme ne faisaient que m’entraver.

J’avais perdu cinq bonnes minutes dans ce cirque. Je ne saurais jamais si ces minutes représentaient pour Pinky la marge entre la vie et la mort.

Je perdis encore quinze secondes rien qu’à franchir la Porte.

Aucune procédure n’avait été prévue pour ça. Toute l’opération du triage des blaireaux visait à empêcher qui que ce soit de repasser facilement. Mais avec quelques menaces de mort sincèrement et calmement assénées, je pus passer sans trop de mal. Je fonçai vers le centre d’opérations, dis à Lawrence de mettre tout le personnel disponible à la recherche du paralyseur de Pinky dans la ville d’où avait décollé son vol – j’appris qu’il s’agissait de Houston –, lui fis rouvrir la passerelle et… retraversai la Porte.

C’était un vrai carnage.

Ils avaient pratiquement examiné tous les recoins possibles dans la carlingue et ils n’y étaient pas allés de main morte. Dans l’allée centrale, on s’enfonçait jusqu’aux genoux dans le capitonnage. La moquette était arrachée. Le contenu de l’office répandu du nez à la queue. Les petites bouteilles d’apéritif craquaient sous les pieds.

Pour arranger les choses, les légumes maquillés commencèrent à débouler.

On avait déjà tellement perdu de temps qu’il fallut se dépêcher pour les placer. On put en asseoir et en attacher quelques-uns, mais la majorité, on se contenta de les balancer purement et simplement. On avait mis nos portapaks à la puissance maxi et on était tous gonflés à bloc : au lieu de la mixture habituelle de sang enrichi, de vitamines et d’adrénaline, on marchait avec un cocktail dingue à base d’hyperdrénaline, méthédrine, essence d’hystérie, T.N.T. et concentré de sirop Typhon. On te chopait ces demi-cadavres et on te les envoyait valdinguer comme de vulgaires sacs de patates. Je me sentais capable de déchirer des tôles rien qu’à la force des sourcils.

Les trois quarts des légumes étaient passés par le traitement dont j’avais récemment pu avoir la primeur. Ils ressemblaient très exactement aux gens qu’ils remplaçaient : histoire de gagner du temps, le dernier quart arriva prémutilé. La plupart étaient hideusement carbonisés. Certains fumaient encore…

On est censé trouver répugnante l’odeur de la chair humaine calcinée. À vrai dire, c’est faux. Ça sent même drôlement bon.

La plupart des légumes respiraient encore. Ils avaient passé en moyenne une trentaine d’années stockés dans leur bac ; maintenus en vie par des machines, leur tonus musculaire régulièrement entretenu par des appareils automatiques. En théorie, ils n’avaient même pas assez de cervelle pour respirer tout seul mais le fait est qu’ils étaient trop bêtes pour arrêter. La majorité d’entre eux respirerait encore au moment de l’impact.

Les faire passer tous ne prit pas trop de temps. L’opération achevée, il nous restait encore trois minutes et quarante secondes. Je renvoyai l’un de nous dans l’avenir voir si quelqu’un avait localisé le paralyseur à Houston. Le reste de l’équipe continuait de le chercher à bord. Le messager revint, porteur de mauvaises nouvelles et là, comme prévu, nous n’avions plus que deux minutes vingt secondes devant nous.

Pinky s’était calmée – si l’on peut dire. Elle ne pleurait plus. Je crois qu’elle était paralysée de terreur. J’allai trouver Lilly Rangoon, notre chef de groupe, et la pris à part.

« Je ne connais pas très bien Pinky. Qu’est-ce qu’elle a sur elle, côté twonkies ?

— Rien. Elle est vierge. » Lilly détourna le regard.

C’est une rareté. Ce dont on parlait, c’était des trucs comme les prothèses, œil, jambe, rein artificiels et autres implants médicaux trop en avance pour la science de 1955. Pinky était une fille en excellente santé. Rien qu’à ce seul titre, ce serait une grande perte pour l’équipe.

En même temps, son absence d’anachronismes médicaux ne rendait que plus facile la tâche : dans le cas contraire, c’était en effet à Lilly qu’eût incombé la mission de débrancher tous ces articles afin qu’on les remporte avec nous.

« Trente secondes, lança quelqu’un.

— Il y a une minute de battement, dis-je. Il faudra qu’on y aille au signal. Toi, tu restes juste le temps de lui ôter sa seconde peau et…

Ferme un peu ta grande gueule ! Je connais mon boulot. À présent, tu décarres de mon avion. »

Personne ne me parle sur ce ton. Personne. Je la regardai droit dans les yeux. Si les regards pouvaient congeler, je serais devenue un Eskimo unijambiste.

« D’accord. On se revoit dans cinquante mille ans. »

Je me hâtai de regagner l’avant, où tout le monde était resté à traîner devant la Porte. Personne n’avait envie de repartir. Moi la dernière. Il eût été bien plus facile de faire le chemin inverse.

Je me retournai et vis Pinky tendre à Lilly quelque chose de flasque. Je savais qu’il s’agissait de Pinky – qui d’autre, à part elle ? – pourtant, ça ne lui ressemblait pas.

L’objet flasque était sa seconde peau. Fini l’hôtesse sexy : sans son déguisement, Pinky n’était plus qu’une petite fille nue, terrorisée.

Lilly lui adressa un salut qu’elle n’eut pas le courage de lui rendre et sprinta vers moi.

« Commencez à traverser. Ou moi, je commence à vous botter le cul. »

On m’obéit. Je me retournai vers Lilly :

« Quel âge avait-elle ?

— Pinky ? Douze ans. »

Ce n’est pas moi qui ai pondu le règlement. Je ne dis pas ça pour me disculper. Je pense que c’est un bon règlement. Si on ne l’avait pas, je l’édicterais moi-même.

On ne laisse aucun objet derrière soi. Toute négligence est punie de mort. Ou vous revenez avec le truc ou vous restez avec.

On ne pouvait pas toujours s’en sortir de la même manière qu’avec Pinky – ça, c’était la solution la meilleure. Rendue possible parce que la violence du choc et de l’incendie qui le suivrait ne permettrait pas d’escompter récupérer plus de cinquante pour cent des corps sous une forme ou sous une autre. S’ils ramassaient dix cadavres identifiables, ce serait un miracle ; alors, une fille qui n’aurait pas dû être là, ça passerait toujours inaperçu.

Malgré tout, le dernier geste de Lilly avant de quitter l’appareil avait été de s’emparer d’un légume, à peu près de la carrure de Pinky, pour le réexpédier dans l’avenir. L’équilibre est critique.

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