John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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« J’aimerais débarquer ici », dit Eli. Il avait déjà remarqué de là-haut ce qui devait être une des nacelles de réacteur et je voyais bien qu’il était pressé de mettre la main dessus. « Je veux dire, où est la différence ? Il faudra bien les examiner tous les deux, alors autant commencer par celui-ci.

— Je descends moi aussi, dit Carole. On n’est pas loin de ces fermes, là-bas, où je pourrai très certainement recueillir d’intéressants témoignages oculaires. L’autre site n’est-il pas au sommet d’une montagne ?

— Oui, m’dame, dit le pilote. Le mont Diablo. Je doute qu’il y ait eu le moindre témoin dans les parages quand il s’est écrasé. »

Craig et Jerry dirent que tant qu’à faire ils pouvaient commencer ici, eux aussi, ce qui me laissait seul avec Tom Stanley.

« Tâche d’avoir l’œil sur les enregistreurs », dis-je à Craig comme il descendait.

« Tu parles des boîtes noires ? Ils les ont déjà retrouvées. Je les ai rapportées à Oakland il y a une heure. »

Je hochai la tête et levai le pouce. Comment l’enregistreur de données de vol et l’enregistreur de conversations en cabine avaient fini par être surnommés boîtes noires, voilà qui avait toujours constitué pour moi un petit mystère. Déjà, ces boîtes sont le plus souvent rouges. Et personnellement, une boîte noire a toujours évoqué pour moi une espèce de bidule ésotérique aux fonctions mystérieuses. Or, les enregistreurs de données et de conversations étaient des appareils parfaitement transparents. Quiconque sait manipuler son auto-radio-cassette est capable d’en saisir le fonctionnement.

Il semblait que le 747 avait encore volé quelque temps après la collision. Il avait creusé un long sillon au flanc de la montagne.

Tom et moi, nous pûmes reconstituer sa trajectoire depuis l’hélicoptère, comme nous survolions un site considérablement moins bondé que l’autre et beaucoup plus révélateur.

L’appareil s’était écrasé sur le ventre. L’impact avait démoli le nez et sans doute rompu la cellule. Il avait ensuite rebondi puis était de nouveau retombé sur le ventre et cette fois le fuselage s’était nettement brisé en quatre tronçons qui chacun avaient dévalé la pente en roulé-boulé. On pouvait distinguer de vastes fragments d’aile. Les moteurs avaient été arrachés et restaient invisibles d’en haut ; en revanche, le poste de pilotage semblait presque intact quoique noirci par le feu. C’est là un trait qui rend le 747 unique parmi les long-courriers commerciaux : au lieu d’être installé tout à l’avant dans le nez, « aux premières loges », comme aiment à dire les pilotes, l’équipage d’un 747 est perché nettement au-dessus de tout le monde et loin en arrière.

L’autre débris d’importance parfaitement visible depuis l’hélico était la dérive verticale, encore rattachée à la pointe arrière du fuselage. C’était bon signe pour les enregistreurs de données. Je crus distinguer un groupe de personnes à l’œuvre dans le secteur et demandai à notre pilote s’il pouvait nous déposer là. Selon lui, c’était trop risqué, aussi nous emmena-t-il plutôt vers le point de ralliement où déjà une douzaine de véhicules d’incendie et de voitures de police, plus une poignée d’ambulances avaient commencé de se rassembler.

Ce n’est pas que le mont Diablo soit un coin vraiment reculé. Si un seul avion s’était écrasé, sans doute aurait-il été déjà entouré d’une foule nombreuse de sauveteurs. Mais le second appareil était tombé en pleine vue d’une route nationale si bien qu’il s’était rapidement taillé la part du lion parmi les équipes de sauveteurs disponibles. Sitôt qu’on avait pu établir qu’il n’y avait aucun survivant à bord du 747 et par conséquent aucune urgence véritable, Roger Keane avait décidé de concentrer l’ensemble des opérations de déblaiement sur le site le plus accessible.

Nous n’étions pas sortis de sous le rotor de l’hélico qu’un grand type en imper jaune se précipitait vers nous la main tendue.

« Bill Smith ? » dit-il en me serrant la main. « Chuck Willis, de la C.H.P. M. Keane est là-bas, vers la queue. Il m’a dit de vous y conduire sitôt que vous seriez arrivé. »

Le temps de me rappeler que C.H.P. signifiait California Highway Patrol – la police de la route de Californie – et de vouloir lui présenter Tom Stanley que le type était déjà reparti. Tout en lui emboîtant le pas, je me retournai pour voir les sacs jaunes contenant les corps qu’on embarquait dans l’hélicoptère que nous venions tout juste de quitter. Je n’enviais pas le trajet de retour de notre pilote. Tout le coin puait le kérosène et la chair carbonisée.

Nous étions à mi-chemin de la queue quand Tom dit : « Pardon…» se détourna et vomit.

Je m’arrêtai pour l’attendre. Au bout d’un moment, Willis de la C.H.P. s’aperçut qu’il n’était plus suivi et s’arrêta à son tour pour se retourner vers nous, impatient.

Le plus marrant, c’est que je n’avais pas eu de nausée jusqu’au malaise de Tom. Mais je n’ai jamais pu supporter de voir quelqu’un vomir. J’avais oublié ce détail au sujet de Tom. J’avais déjà fait quelques sales missions avec lui – de petits zincs, certes, mais chaque fois avec des cadavres salement amochés. La plupart du temps, il tenait bien le coup, mais, une fois ou deux, il avait craqué.

Qu’est-ce que vous voulez que je dise ? Nous avions marché à travers le sol défoncé et le plus gros de l’épave était encore devant nous, mais il y avait eu déjà beaucoup de corps – ou de fragments de corps. Franchement, je ne les avais pas vus. Je les avais contournés. En y repensant, il me revient même d’avoir marché sur l’un d’eux. Mais sur le moment, ç’avait été comme s’ils n’existaient pas. C’était une capacité que j’avais développée. Nous étions ici pour examiner une épave, des tronçons de câble, des fragments de métal et ainsi de suite – et donc mon esprit ignorait tout simplement les débris humains.

« Ça ira ?

— Bien sûr », répondit-il en se redressant. Et je savais par mon expérience passée que ce serait le cas. Bon, et après ? Tout le monde a le droit de dégueuler. Moi, je m’en fous.

Par contre, je voyais bien que Willis n’avait guère apprécié. Je décidai que s’il avait le malheur de nous dire qu’il avait déjà vu pire sur les autoroutes, je le butais.

Il ne dit rien. Je ne tardai pas à voir pourquoi.

L’endroit grouillait littéralement d’hommes en uniformes variés. La plupart étaient des pompiers, des policiers et des secouristes venus des villes avoisinantes, des gens qui se croyaient habitués au spectacle de la mort violente. Ils étaient en train de découvrir l’étendue de leur erreur. Certains d’entre eux allaient pendant des années se retrouver dans le cabinet du psychiatre, rien qu’à cause de la vision offerte cette nuit-là. Il existe un syndrome associé au travail sur les lieux d’une catastrophe aérienne, au spectacle de choses que l’esprit se refuse à appréhender. Cela peut frapper très durement des professionnels qui se croient prêts à tout, qui ont d’eux-mêmes une image de dur à cuire expérimenté. Ils ne sont tout simplement pas prêts à embrasser l’échelle du phénomène.

Je vis passer plusieurs pompiers, titubant comme des somnambules. Un type en uniforme de policier de la route était assis par terre ; il sanglotait comme un gosse. Lui s’en sortirait probablement sans dommage. C’étaient les gars qui tenaient le coup, ceux qui jouaient les durs jusqu’au bout qui auraient en fin de compte besoin d’aide.

Au moins déjà, on n’avait pas de zombis sur les bras. J’en avais quelques-uns à San Diego, là où l’avion était tombé au beau milieu d’une banlieue dense. Là, il avait été impossible d’éloigner immédiatement les badauds, et certains types particulièrement atteints avaient été attirés sur les lieux avant que la police parvienne enfin à dégager le site. Certains – croyez-le ou pas – emportaient des morceaux de corps en guise de souvenir. Moi, je ne voulais pas le croire, mais un type de PSA m’a juré que c’était vrai. Il m’a dit qu’un flic avait été à deux doigts de descendre un de ces mecs qui se barrait avec la jambe de quelqu’un.

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