Francis Carsac - Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux.
L’auteur de
nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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Quinze jours passèrent ainsi, pendant lesquels Akki se familiarisa avec la vie simple de ses hôtes. Bien que l’ombre de la guerre planât sur la communauté, rien ne semblait changé à sa vie. Chaque matin les petits bergers partaient vers la montagne toute proche, les travaux des champs continuaient. Seule la cheminée de la forge, fumant du matin au soir, et le clair tintement des marteaux mettaient une note d’activité un peu fébrile. Le soir, cependant, les hommes se réunissaient et s’entraînaient à l’arc ou à la fronde. Akki prit souvent part à ces exercices, et gagna encore une fois l’estime des Vasks en plaçant presque toutes ses flèches au but. De temps en temps des éclaireurs remontaient la vallée, et venaient porter les dernières nouvelles. En Bérandie, les troupes ennemies se concentraient. Plusieurs fois, un des coordinateurs prit l’avion dans l’espoir de repérer Anne et sa suite, mais le couvert végétal était trop dense, et ils ne trouvèrent rien.

Puis vint le jour du Conseil. Akki, ce matin-là, regardait quatre Vasks disputer une partie endiablée de pelote. Un son de trompe s’éleva dans la vallée, des hommes coururent.

« Les délégués du village de Sare, dit Irigaray. Ce sont nos plus proches voisins. »

Le jeu avait cessé, et les hommes étaient passés à des préparatifs plus sinistres. Assis devant leurs portes, ou sur des bancs, ils examinaient leurs armes : longs arcs, frondes de cuir, courts casse-tête, haches de combat, lourdes épées tranchantes. À la forge, le tintement des marteaux sembla s’accélérer.

Otso arriva, et posa sa main droite sur l’épaule d’Akki. De même taille, ils présentaient deux types bien différents, le Vask, mince bien que large d’épaules, avec sa face étroite malgré les pommettes saillantes, son nez busqué, ses yeux perçants et foncés ; Akki, blond pâle, les yeux gris, avec une obliquité qui trahissait son ascendance en partie sinzue, non humaine, sa face maigre au nez droit, mais à la mandibule large. Il devait peser vingt bons kilos de plus que l’autre.

— Étranger, c’est la guerre ! Nos guetteurs ont repéré l’armée bérandienne. Elle s’est divisée en deux, une partie monte vers nos vallées, le plus gros passera au nord et va attaquer les brins, puis revenir vers nous par les plateaux. Le Conseil va se réunir pour vous écouter mais, de toute façon, il aurait été obligé de s’assembler pour la guerre. Votre venue nous fait gagner du temps. »

Puis, brusquement, il le tutoya.

« Combattras-tu avec nous ? Tu as vécu en Bérandie, et tu as été obligé de fuir ces chiens. Tu sais ce qu’ils valent. S’ils triomphaient, ce serait, dans la libre terre des Vasks, l’esclavage pour nos femmes, la mort pour nos vieillards et nos enfants ! Oh ! Nous serions sûrs de vaincre, une fois de plus, s’ils n’employaient que des armes loyales. Mais s’ils emploient les armes d’enfer que leurs ancêtres maudits leur ont léguées, useras-tu des tiennes contre eux ? Je suppose que les leurs seraient comme les dents d’un chien, comparées à une épée ?

— Les dents d’une souris seraient une meilleure comparaison. Mais j’espère qu’il n’y aura pas de guerre. Je suis venu pour que les guerres cessent sur cette planète. »

Otso éclata de rire.

« Et tu as vécu en Bérandie ! Nous nous passerions volontiers de la guerre ! Mais eux ? Que feraient-ils sans leurs esclaves ; ces citadins amollis ?

— Amollis ? Pas tellement, Otso, et c’est là le danger.

— Oh ! Ils sont courageux à la bataille, c’est vrai. Mais en dehors du combat, ils ne font rien ! Ils ne chassent que par plaisir, point pour manger, et quand la chasse est mauvaise, ils rentrent ! Ils ne labourent pas la terre, ils ne gardent pas leurs troupeaux, ils ne tissent pas leur toile ! Tout cela, ce sont leurs esclaves qui le font pour eux !

— Pas seulement les esclaves, les hommes du peuple aussi. Ils ont de braves matelots, je crois.

— Oui, c’est exact. Les nôtres sont plus braves, cependant, qui pillent leurs vaisseaux à l’abordage.

— Ils ont aussi quelques sages, tels que Roan, qui cherchent les secrets de la nature… »

Otso hésita.

« Ont-ils raison ? L’Ancêtre disait que les secrets de la nature ne doivent pas lui être arrachés, que rien de bon n’en peut sortir pour l’homme.

— Nous essayons d’arracher à la nature le plus possible de ses secrets, et c’est fort heureux. Sinon, les misliks… Mais j’en parlerai à votre Conseil. Vous-même, ne sentez-vous pas en vous la curiosité de savoir pourquoi et comment les plantes poussent, par exemple ?

— Si, parfois. Mais l’Ancêtre disait que la connaissance rend l’homme avide et méchant.

— Je ne le crois pas. L’homme méchant le sera, qu’il soit savant ou ignorant. Évidemment, s’il est savant, il sera plus dangereux. Mais l’homme bon aura aussi plus de puissance pour le bien.

— Peut-être. Ce n’est pas à moi de décider. Combattras-tu avec nous ?

— Non, Otso. Je n’ai pas le droit de me mêler des querelles des planètes sur lesquelles je suis, sauf pour les faire cesser. Mais je puis vous promettre une chose : si les Bérandiens emploient contre vous des armes techniques, je m’arrangerai pour que ces armes leur deviennent inutiles. C’est tout ce que je peux faire, à moins d’être attaqué moi-même, auquel cas, bien entendu, je me défendrai. Mais je voulais, avant le Conseil, vous poser quelques questions. Quelles sont vos relations avec les brinns ? Est-il vrai qu’ils soient cannibales ? »

Le Vask réfléchit un moment.

« Nos relations ? Bonnes. À nous les montagnes et la mer, à eux la plaine et la forêt. L’Ancêtre fit alliance avec eux, au tout premier début. Depuis, cette alliance a tenu. J’ai chassé plusieurs fois avec eux. Certains des animaux qu’ils tuent peuvent être mangés par nous. Pas tous. Je les crois fidèles à leurs amitiés. Quant à être cannibales, c’est possible. Ils n’ont jamais mangé de Vask, en tout cas. Ils ont aussi des sacrifices humains, dit-on, mais je n’en ai jamais vu de traces.

— Ils vivent en village ?

— Parfois. Plus souvent dans des grottes, à côté des Trois Lacs. Leurs armes sont de pierre. »

D’autres trompes retentirent, les délégations arrivaient maintenant en nombre. Sur la place, une foule dense les attendait. De grandes tables avaient été sorties pour le repas en commun qui devait précéder le Conseil, sous l’ombrage d’un énorme arbre touffu.

« J’ai encore une chose à vous demander, Otso. Je vous ai expliqué comment je puis me faire comprendre de vous. Mais, pour parler à plusieurs personnes à la fois, il me serait plus commode de connaître votre langue. J’ai dans mon avion un appareil qui me permettra de l’apprendre en trente secondes, si vous coopérez. Il mettra nos cerveaux en communication, et si vous pensez à ce moment-là à la manière dont on dit ceci ou cela en vask, j’aurai accès à vos centres de langage, et saurai le vask immédiatement. Acceptez-vous ?

— Et moi, saurai-je votre langue ?

— Si vous le voulez, mais à quoi cela vous servira-t-il pour le moment ?

— Bon. J’accepte. »

Le repas finissait. Akki avait été surpris de sa frugalité : viande rôtie, eau claire. De toute évidence, les Vasks ne voulaient pas aborder un Conseil avec l’estomac lourd et la tête fumeuse. Les femmes avaient desservi les tables, et celles-ci étaient maintenant disposées en arc de cercle, avec leurs lourds bancs. Petit à petit, un vide se fit autour de l’ombre de l’arbre, jeunes filles, femmes et enfants se retirant. Akki se leva, ainsi que Hassil, et ils firent mine de partir. Un vieux Vask colossal les en empêcha.

« Toi, étranger aux cheveux dorés, tu as sauvé la vie d’un Vask au prix de ton sang. Toi qui ressembles à nos amis brinns, tu es son compagnon. De par notre loi, vous pouvez assister au Conseil. D’ailleurs, si j’en crois Irigaray, vous avez beaucoup à dire. »

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