Francis Carsac - Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux.
L’auteur de
nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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— Alors, que proposez-vous ? Notre anéantissement, afin que nos arrière-petits-enfants ne risquent pas d’exterminer les brinns ?

— Non, certes ! Il y a dans le cosmos bien des planètes habitables, aussi belles et plus belles que celle-ci, mais où aucune race intelligente ne s’est développée. Nous pouvons vous transporter sur une d’entre elles…

— Et pourquoi nous ? Ne sommes-nous pas de ce monde, nous qui y vivons depuis vingt générations ?

— Parce que les brinns y vivent depuis plus longtemps encore, parce que leur race y est née, parce que c’est leur monde ! Mais ne prenez pas mes paroles comme un ultimatum. Il n’est pas question de vous transporter demain ! Deux ou trois vies d’hommes peuvent se passer avant que ce transport se fasse, s’il se fait.

— S’il se fait ! Hurla une voix.

— Oui, s’il se fait. Nous n’avons pas encore vu les brinns, et il est possible, s’ils acceptent, que ce soient eux et non vous qui quittiez cette planète. Vous avez donc tout le temps de réfléchir. Je vous en prie, pas de jugements trop rapides, et ne me considérez pas comme un ennemi ! »

Kalaondo, le vieux géant, se leva :

« Il y a de la sagesse dans ce que dit l’étranger, et l’impératif moral de sa Ligue rejoint les paroles de l’Ancêtre : « Tu ne verseras point le sang « humain en vain ». Mais, pour le moment, nous sommes aux prises avec un problème plus immédiat. L’ennemi est là, à nos portes. Aucun doute sur ses intentions. Il peut nous envahir dans huit ou dix jours. Nous devons prendre les devants si possible, le harceler avant qu’il ait pénétré dans nos vallées, avant qu’il ait commencé à brûler nos bergeries ou nos villages. Demain est le premier jour de mai, et, sauf attaque de sa part, nous ne devons pas faire la guerre. Mais je vote pour que, une minute après minuit, nous lancions notre propre offensive. Qui est de mon avis ? »

Tous se levèrent.

« Je considère donc que l’état de guerre existe entre la Bérandie et nous. Que les groupes de combat se forment. Que chaque village choisisse son chef de guerre ! Que les armes soient prêtes ! Désignons maintenant le chef suprême !

— Iratzabal ! Non, Errekalt ! Barandiaran ! »

Les cris s’entremêlèrent pendant dix minutes. Finalement Kalaondo réussit à obtenir un silence relatif.

« Vous avez acclamé trois noms, trois hommes de valeur égale, et il serait difficile de décider entre eux. Cependant, il y a un petit fait qui incline la balance vers l’un d’eux. Les étrangers ont promis leur aide à Otso. »

Tourné vers Akki, il cligna de l’œil.

« Il n’est pas sûr qu’ils feraient pour d’autres ce qu’ils ont promis de faire pour leur ami Otso Iratzabal. »

Silencieusement, Akki approuva de la tête. Le vieux Vask essayait de gagner du temps et d’éviter des querelles.

Le soir tombait. La discussion dura encore quelques minutes, puis l’accord se fit : chef suprême, Otso Iratzabal. Les délégués se levèrent, se préparant à rejoindre leurs villages à la lumière de Loona, mais le vieux Kalaondo, étant de Sare, tout proche, devait passer la nuit chez les Irigaray. Ils se retrouvèrent donc réunis autour de la table familiale.

« Je vous remercie, étranger, de ne pas m’avoir démenti, dit le vieux géant. Sans votre appui, nous aurions discuté jusqu’à l’aube des mérites de tel ou tel chef, et perdu ainsi un temps précieux. Je crois honnêtement que tu es le meilleur choix possible, acheva-t-il en se tournant vers Otso.

— C’est une grosse responsabilité, dit lentement ce dernier. Pour la première fois, les Bérandiens vont utiliser toutes leurs armes contre nous. Comment espères-tu les neutraliser, Akki ?

— Une vieille invention de nos amis hiss. Demande-le à Hassil.

— Oh ! C’est simple. Dès qu’ils tenteront de les utiliser, je balaierai leur emplacement de tir avec un rayonnement qui décomposera leurs explosifs chimiques. Peut-être même les fera-t-il éclater. Tout dépend de leur composition.

— Et vous n’avez pas besoin de les voir pour cela ?

— Non. Il suffit que je connaisse leur emplacement à quelques dizaines de mètres près, et il se dévoilera de lui-même, quand ils tireront.

— Et toutes leurs armes seront ainsi détruites ?

— Toutes les armes à base d’explosifs chimiques. S’ils ont encore en service des fulgurateurs, ce sera plus difficile. Mais l’utilisation de ceux-ci contre des peuples primitifs est considérée par la Ligue comme un crime, et nous interviendrons avec nos propres armes, juste ce qu’il faut.

— Nous connaissons à peu près l’emplacement de leurs camps. Pourquoi ne pas utiliser vos rayons maintenant ?

— Cela ferait de nous vos alliés, Otso, et nous n’avons pas le droit d’attaquer les premiers.

— Si vous vous mettiez complètement de notre côté, les Bérandiens seraient très vite vaincus, et il n’y aurait pas de guerre. N’est-ce pas cela que vous cherchez ? Des hommes vont mourir, par votre faute.

— Eh ! Je le sais ! dit Akki. Mais bien que je vous croie moralement très supérieurs aux Bérandiens, en moyenne, cela ne signifie pas que vous êtes parfaits ! Je ne vous connais pas encore assez pour pouvoir juger si, en vous favorisant, je ne remplace pas un mal par un autre. Pardonnez-moi d’être brutal et de me montrer, qui pis est, un hôte ingrat et grossier. Mais si nous, coordinateurs, commençons à prendre parti dans les batailles des planètes primitives, nous prendrons vite parti, aussi, sur celles qui le sont moins, et le résultat serait désastreux. Cependant, nous sommes des hommes, et souvent notre sympathie nous pousse d’un côté. Peut-être pourrons-nous vous aider, un petit peu, même si les Bérandiens n’utilisent pas leurs armes perfectionnées. Peut-être… Mais, dites-moi, plusieurs d’entre vous ont fait allusion au fait que demain est le premier jour de mai. Quelle signification particulière s’attache à ce jour ? Avez-vous gardé les noms des mois terrestres ?

— C’est notre grande fête, étranger, et demain, c’eût été une très grande fête, car c’est en plus une dixième année, si nous n’avions pas été en guerre. C’est en effet un 1 er mai que nous avons atterri ici. C’est demain la fête de la Terre et des Eaux, la fête de la jeunesse du monde. Et bien qu’elle soit assombrie par les circonstances, j’espère qu’elle vous plaira.

— Je n’ai pas vu de préparatifs spéciaux.

— Ah ! Vous songez à des réjouissances comme en ont les Bérandiens, avec grands repas, fanfares et oriflammes ? Non, étranger, la fête est dans les cœurs des hommes ! »

Chapitre III

Le premier jour de mai

Ce matin-là, Akki fut réveillé à l’aube par le tintement vibrant et prolongé d’un gong de bronze. Le bruit venait d’une construction habituellement fermée, placée au-dessus du village, sur la pente. Il passa dans la salle commune ; le petit déjeuner était servi sur la table, mais nul Vask, homme ou femme, ne s’y trouvait. Seul Roan attendait. Bientôt Hassil parut à son tour.

« Nous déjeunerons seuls ce matin, seigneur Kler, dit le Bérandien. Nos hôtes assistent à leurs cérémonies.

— Il y a si peu de temps que nous sommes là, et les événements se sont tellement précipités que j’ignore s’ils ont une religion.

— Oh ! Ils en ont certainement une ! Bien rares sont les peuples sans religion, comme vous, Novaterriens impies, dit le hiss. Et vous en avez une, bien que vous vous en défendiez !

— Ne recommençons pas notre vieille querelle, Hassil. Savez-vous, Roan, ce qu’il en est pour les Vasks ?

— Eh bien, puisque nous sommes seuls ce matin, je puis en parler. Je me suis toujours intéressé à ce curieux peuple. Il semble que le chef qui les a conduits sur Nérat, l’Ancêtre, comme ils l’appellent, ait été un homme assez extraordinaire. C’était un physicien remarquable, atteint d’ailleurs d’une curieuse maladie intellectuelle, le primitivisme. Sur Terre, les Vasks formaient une minorité qui, sans être le moins du monde opprimée, sauf à quelques moments de l’histoire peut-être, souffrait de se sentir se dissoudre lentement dans des communautés plus vastes. Ils parlaient une langue très ancienne qui, petit à petit, se perdait, remplacée par deux langues plus répandues, le français et l’espagnol. L’Ancêtre ne vit à cela qu’un remède possible, la colonisation d’une planète vierge, et il conduisit environ trois cents personnes sur Nérat ! Mais au moment où ils partirent, l’antique religion des Vasks était bien oubliée, peut-être depuis des millénaires. L’Ancêtre n’était nullement ethnologue ni historien, et il se passa la même chose qu’en Bérandie. Tandis que nos fondateurs modelaient leur société sur celle que décrivent les romans de Walter Scott, les Vasks construisaient la leur sur les idées d’un physicien primitiviste ! Cela a donné, des deux côtés, des résultats assez étranges, comme vous avez pu le voir, mais je dois reconnaître que, du point de vue social et moral, les Vasks ont eu la meilleure part.

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