Francis Carsac - Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux.
L’auteur de
nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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Akki se rassit et se trouva à côté d’Otso.

« Pourquoi tenez-vous votre assemblée dehors ? N’avez-vous pas de salle assez grande ?

— Dans la maison, les femmes commandent. Dehors, ce sont les hommes, et c’est bien ainsi. L’Ancêtre l’a voulu, dans sa sagesse.

— Et s’il fait mauvais temps ?

— Alors il y a la grotte, là-haut. Mais tais-toi, le Mainteneur va parler. »

Irigaray occupait, en tant que Mainteneur du village invitant, la place d’honneur au milieu du fer à cheval. Il se leva :

« Frères, au commencement, sur la vieille planète était le peuple vask, fier et libre. Mais, tandis qu’il restait fidèle à la sagesse des Anciens, les autres peuples autour de lui firent alliance avec les démons, et, leur empruntant leur magie, construisirent des machines qui supprimaient le travail des hommes. Mais en même temps ces machines supprimaient leur dignité. Les hommes devenaient leurs esclaves, passant leurs jours à les nourrir, ou à la conduire, au lieu de vivre simplement, au grand air, comme doivent vivre les hommes. L’attrait de cette vie sans efforts se fit sentir jusque chez les Vasks, et, petit à petit, ils désertèrent eux aussi la Vérité.

« Alors, un homme se dressa parmi eux. Sur la vieille planète, la bataille était perdue. Il emprunta à son tour la sorcellerie des démons, construisit une grande machine capable de franchir les abîmes du ciel, et, choisissant avec soin ses compagnons et ses compagnes, il partit avec eux à la recherche d’une terre libre !

« Ils errèrent longtemps sans trouver, atterrissant çà et là, prenant parfois sur une autre planète des animaux beaux ou utiles (« voilà l’origine du cerf sauteur », pensa Akki), avant d’arriver à un monde qui leur convienne, celui-là même que nous habitons. Ils débarquèrent sur le plateau d’Ordoki, et construisirent le premier village. Alors l’Ancêtre lança la machine toute seule vers l’infini, afin que nul ne puisse revenir à l’ancienne Terre, et que nul ne sache où étaient allés les Vasks !

« Ils vécurent ainsi pendant une génération, libres, luttant contre une nature hostile. Sur le soir de sa vie, l’Ancêtre découvrit les brinns, et fis alliance avec eux, une alliance qui n’a jamais été rompue.

« Un jour, dans notre ciel, parurent cinq machines. Mal dirigées, elles s’abattirent sur la côte est, et l’une d’entre elles, tombée dans les marais Salés, explosa. Mais tous les étrangers ne furent pas tués, et ils commencèrent à construire des villages.

« Nous aurions pu les écraser quand ils étaient encore faibles, mais la Loi dit : « Tu ne verseras pas de sang humain ! » Nous ne les tuâmes donc pas, au contraire, nous leur offrîmes de nous rejoindre, de prendre avec nous le chemin de Vie. Ils refusèrent, nous proposèrent de nous unir à eux pour construire leurs cités. Bien entendu, nous n’acceptâmes pas, mais nous les laissâmes en paix, en leur demandant seulement de respecter nos hautes terres.

« Mais bientôt nous vîmes l’abomination de leurs buts. Les tribus brinns qui vivaient sur le domaine où ils étaient tombés furent détruites ou réduites en esclavage. Certains de leurs citoyens devinrent aussi des serfs, et leurs chefs, au lieu d’être nommés et acceptés par le peuple furent vite des tyrans héréditaires.

« Bientôt, sous des prétextes futiles, ils nous cherchèrent querelle. Le sang coula, le leur et le nôtre. Depuis, nous les surveillons, ayant de temps en temps besoin de leur apprendre que les Vasks sont un peuple libre !

« Tous ne sont pas pourris, cependant, et ces dernières années, nous commencions à espérer en une paix durable. Le duc de Bérandie, pour une fois, était un homme intelligent et bon, soutenu par son plus puissant vassal, le comte de Roan, et par un général habile, mais honnête, Boucherand, qui, une de ses grand-mères étant Vask, avait pris le titre de Boucherand des Monts. Malheureusement, nous avons appris par les étrangers qui assistent à notre Conseil que le vieux Duc a été assassiné, que le capitaine Boucherand est un fugitif, tandis que le comte de Roan a clamé refuge chez nous ! »

Un « ah ! » de stupeur s’éleva.

« Qui commande alors en Bérandie ? La duchesse Anne, pensez-vous. Eh bien, non, la duchesse est elle-même fugitive, au moment où, grâce à ces étrangers, elle avait pris conscience de l’horreur de toutes les guerres. Le nouveau Duc n’est autre qu’Onfrey de Nétal, le Boucher rouge ! Vous savez ce que cela signifie ! La guerre, et cette fois la guerre sans arrêt et sans pitié. Les troupes de Bérandie sont au pied de nos monts. Je déclare le Conseil ouvert. »

Le silence tomba. Toutes les faces étaient graves, faces d’hommes qui ont à décider de l’avenir de tout un peuple. Finalement, un des délégués parla.

« Et je suppose que cette fois, ils emploieront toutes leurs armes ?

— Très probablement.

— Cela signifie bien des deuils !

— Les étrangers m’ont promis de les neutraliser, dit Otso.

— Le peuvent-ils ?

— Ils viennent d’un autre monde, Jaureguy. Ils le peuvent. »

Tous les visages se tournèrent vers Akki.

« Je le ferai, dit-il lentement. Mais auparavant, j’ai autre chose à vous dire, si vous le permettez.

— Parlez ! »

Une fois de plus, Akki exposa sa mission. Il parla de toutes les humanités éparses sur leurs nombreuses planètes, de leur puissante Ligue, pareille à la confédération des Sept Vallées, en ce sens qu’elle était une union d’hommes libres, même si certains de ces hommes avaient la peau verte ou bleue. Il parla aussi de la menace cosmique des misliks, de la lutte sans merci que soutenaient les hommes contre ces démons élémentaires. Il exposa enfin son but, qui était de faire cesser toute guerre sur Nérat, aussi bien entre Vasks et Bérandiens qu’entre Bérandiens et brinns, et il parla aussi, franchement, brutalement, de la Loi d’Acier, qui veut qu’il n’y ait qu’une seule humanité par planète. Les visages se fermèrent.

« Pourquoi veux-tu que nous abandonnions ce monde ? lui cria Otso. Ce monde est nôtre ! Nous l’avons conquis, avec notre sueur et notre sang ! Ces vallées sont tout notre univers !

— Et les brinns, Otso ? Ce monde n’est-il pas encore plus le leur ?

— Mais nous ne cherchons pas à le leur prendre ! À eux la forêt et les plaines, à nous les monts et la mer !

— Aujourd’hui, Otso, aujourd’hui ! Et je ne doute pas de votre sincérité à tous. Mais demain ? Que feront vos descendants, dans cent générations, vos descendants… et ceux des brinns ! Que ferez-vous s’ils réclament alors en son entier le monde où leur race est née ?

— Jamais les Vasks…

— Que disait tout à l’heure le Mainteneur ? Sur la planète ancestrale, les Vasks eux-mêmes se sont corrompus ! Qui sait si, dans le futur, il n’en sera pas de même ici ? »

Un chœur puissant de « Jamais ! » l’interrompit. Le vieil Irigaray se leva.

« Ne dites jamais : « Jamais. » Il est vrai que les Vasks peuvent se corrompre, comme le dit l’étranger. Il est vrai aussi que ce monde est nôtre, par droit de travail et de souffrance. Il est vrai que nous avons quitté la Terre pour vivre une vie d’hommes libres, et que nous n’y renoncerons pas ! Et il est vrai enfin que nous ne savons pas ce que penseront les arrière-petits-enfants des brins qui vivent actuellement, ni les nôtres ! »

D’un geste bref, il coupa de nouvelles protestations, puis se tourna vers Akki.

« Vous nous proposez donc d’entrer dans votre Ligue, d’abandonner la vie que nous avons choisie, et de construire des machines pour vous aider dans votre lutte contre vos ennemis. Est-ce cela ?

— Pas exactement. Il y a deux choses différentes. La première est la lutte que la Ligue des Terres humaines poursuit contre les misliks, qui ne sont pas nos ennemis, mais les ennemis de tout ce qui vit d’une vie semblable à la nôtre, d’une vie qui a besoin de lumière et de chaleur. Vous pouvez ou non joindre notre Ligue, vous pouvez ou non poursuivre votre mode de vie, il n’est pas question de vous forcer à quoi que ce soit. Le deuxième point est le suivant : sans le vouloir, vous créez sur cette planète, à un degré moindre que les Bérandiens, mais à un degré sérieux cependant, une situation qui est potentiellement dangereuse, et insupportable. Il n’y a aucune possibilité de métissage entre les brinns et vous. Dans cent ans, dans mille ans, peu importe, une des races gênera l’autre, et il y aura la guerre entre vous. Peut-être à ce moment-là vos coutumes auront-elles changé, peut-être construirez-vous des machines, ou bien ce sont les brinns qui le feront. Cela vous mènera sûrement à la conquête de l’espace, et l’expérience montre qu’une race guerrière emmène la guerre avec elle partout où elle va. Cela, nous ne le supporterons pas !

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