Francis Carsac - Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux.
L’auteur de
nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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— Mais non, comte. Ne craignez rien pour votre peuple. Une race qui conserve en elle des cœurs nobles comme le vôtre ne mérite pas l’annihilation. Le cas auquel s’est référé Hassil est complètement différent. La race que nous condamnâmes était puissante et dangereuse, et avait déjà détruit trois autres humanités.

— Je vous remercie, seigneur Akki. Je sais que la duchesse vous demandera de venir la voir demain. Vous êtes jeunes, elle est très belle et sait être charmante. Méfiez-vous. Mais au cas où les choses tourneraient mal, épargnez-la autant que possible. Elle fut mon élève jusqu’à il y a trois ans, et si j’avais pu la conserver plus longtemps sous mon influence, elle serait sans doute différente. »

Akki monta les dernières marches et émergea sur la terrasse supérieure de la tour. Elle était aménagée en jardin, avec des massifs de fleurs aux couleurs violentes et des arbustes près des créneaux. Une vasque de verre contenait des êtres filiformes et iridescents, rapportés des côtes du continent équatorial. Sur un long banc de bois sculpté, entourée de jeunes gens, était assise la duchesse Anne.

Akki était assez blasé sur la beauté féminine. Il n’y avait pas, sur Novaterra, d’humains laids. Les progrès de l’eugénique et de la médecine avaient depuis longtemps éliminé les caractères physiques disharmonieux. Les sinzus d’Arbor, seule race qui soit assez proche des Terriens pour que les intermariages soient possibles, étaient renommés pour la beauté de leurs femmes. Certaines races humanoïdes, telles que les hiss ou les h’rbens étaient peut-être plus belles encore, puis que les humains admiraient leurs compagnes sans qu’aucune attraction sexuelle fut possible. Mais Akki jugea que si l’expression chef-d’œuvre naturel avait un sens, elle s’appliquait à la duchesse.

Elle était très jeune encore, peut-être dix-huit ou dix-neuf ans, grande, avec une chevelure de cuivre. La tête était bien formée, hautaine, les yeux vert foncé, le nez droit et fin, la bouche petite et rouge, le teint doré. Le corps souple et sinueux semblait posséder une force toujours prête à bondir, comme d’une panthère. Les yeux verts se fixèrent sur les yeux gris d’Akki. Il s’inclina.

— Ah ! dit-elle d’une voix chantante, voici l’envoyé de… quel est donc ce sot nom ? La Ligue des Terres humaines, je crois. »

Il n’y avait cependant dans son ton ni hostilité ni dédain. Rien que l’affirmation d’une solide confiance en soi. Pourtant, les jeunes nobles ricanèrent. L’un d’eux se leva, et Akki reconnut Onfrey de Nétal.

« Voici donc mon adversaire, persifla-t-il. Ou plutôt celui qui eût pu être mon adversaire, si le Duc ne l’avait protégé. »

Akki ignora l’injure. Un jour, quand sa mission serait accomplie, il se donnerait le plaisir de rosser cet insolent.

« Approchez, noble étranger. Car je suppose qu’étant ambassadeur, et non simple héraut, vous êtes noble ?

— Non, Votre Altesse, répondit-il. Sur nos mondes, il n’y a pas de nobles.

— Cela n’a aucune importance. Nos ancêtres n’étaient pas nobles, non plus. Je crois même me souvenir, Nétal, que le vôtre était boulanger. Ai-je raison ? »

Nétal rougit, puis pâlit sans répondre.

« Eh bien, messires, j’ai besoin de parler à cet ambassadeur. Ce que nous avons à nous dire ne regarde que nous-mêmes. À tout à l’heure, gentils seigneurs. »

Cachant leur rage sous des sourires, les jeunes nobles partirent.

« Votre Altesse…, commença Akki.

— Laissons les Altesses, voulez-vous ? N’êtes-vous pas las de ce carnaval archaïque ? Heureusement, dans la bibliothèque qui fut sauvée, il n’y avait que les œuvres de ce Walter Scott. Je frémis en pensant qu’elle aurait pu contenir autre chose. Me voyez-vous en princesse turque cloîtrée ?

— Vous connaissez l’histoire terrestre ?

— Mon excellent parrain Roan a veillé sur mon éducation. Pas assez d’ailleurs, à son point de vue. Mais asseyez-vous donc. Non, ici, à côté de moi. Vous fais-je peur ?

— Non, certes.

— Je ne vois pas comment je pourrais vous faire peur. Vous êtes tellement plus puissants que nous ! Combien de mondes représentez-vous ? Cinquante mille, comme me l’a dit mon père ? C’est plutôt vous qui devriez m’effrayer. Vous venez de si loin. »

Elle laissa errer son regard sur la péninsule. La mer se brisait en écume blanche sur la plage, quelques nuages flottaient.

« Avez-vous vu quelquefois une planète aussi belle que la nôtre ? »

Un moment, Akki fut tenté de répondre affirmativement, d’assurer que Nérat pâlissait auprès d’Arbor, d’Ella, de Novaterra. Puis il n’en fut plus si sûr. Après tout, ces trois derniers mondes étaient tous, plus ou moins, sa patrie. Sans doute, pour chacun, son propre pays était-il toujours le plus beau. Il pensa aux Xirii, si fiers de leur petite boule âpre et dénudée.

« Non. J’en ai vu d’aussi belles, mais pas de plus belles. »

Elle s’épanouit.

« J’étais sûr que Nérat vous plaisait ! Mais cela me charme de vous l’entendre dire, à vous qui en connaissez tant. »

Elle se leva, traversa la terrasse. Au loin, derrière la forêt, se dressait les montagnes Rouges.

« Là habitent les Vasks. Je ne les hais point. Si seulement ils voulaient s’allier à nous contre les brinns. Nous aurions vite nettoyé le continent, et alors, nous pourrions fonder une vraie civilisation, comme il y en a eu sur la Terre.

— Il n’est pas nécessaire d’exterminer les brinns pour cela, dit-il doucement. N’avez-vous jamais pensé qu’ils sont aussi humains que vous ?

— Aussi humains ! »

Elle siffla. D’un arbuste descendit une petite créature, à pelage brun verdâtre, à longue queue bifide. Le visage vert avait un vague air simiesque.

« Je croirai plutôt que Per, mon oron, est mon frère !

— Vous ne pouvez pas nier, cependant, que les brinns nous ressemblent, qu’ils bâtissent des villages, qu’ils font du feu, qu’ils…

— Pffut ! Les fournis aussi construisent des villes. Quant au feu… Et même s’ils sont lointainement nos semblables ? Sur Terre aussi, les races inférieures ont été balayées.

— Oui, les races considérées comme inférieures, et qui sait ce que l’humanité terrestre y a perdu !

— Oui, peut-être. Changeons de sujet, voulez-vous ? Celui-ci nous est pénible, pour des raisons différentes. Parlez-moi un peu de vos voyages. Je me sens si ignorante, si… (Elle hésita un instant) si barbare ! Vous devez avoir vu de splendides cités.

— Je ne saurais vous les décrire. Nos mondes n’ont pas tous des villes, d’ailleurs. Sur Ella, les hiss, qui ressemblent étroitement à ces brinns que vous méprisez, ont cessé d’en construire depuis des siècles. Mais je pourrais vous donner des photographies. Vous savez ce que c’est qu’une photographie ?

— Oui. Mais nous ne pouvons plus en faire.

— En attendant, je vais essayer de vous montrer quelques images. Regardez-moi bien en face, et laissez votre pensée vide. »

Elle leva vers lui ses immenses yeux verts. Il plongea son regard en eux, se concentra, comme il était nécessaire pour transmettre des images à une race non télépathique. Un flot de paysages passa dans sa mémoire, puis un souvenir s’imposa.

Elle secoua la tête, rompant le charme.

« C’était très beau, mais ce n’était pas une ville. Cependant, ces hautes montagnes dorées, ce torrent bleu, ce lac si calme au milieu des arbres pourpres… Où était-ce ? »

Il sursauta. Un seul lieu correspondait à la description, la vallée de Tar, sur Arbor. La vallée de Tar, où les jeunes couples passaient leurs premiers jours d’union. La vallée de Tar, où un jour, lui aussi… Sa famille avait toujours suivi la coutume sinzue, quoiqu’ils fussent au moins à moitié Novaterriens. Dans sa tête sonna la voix de Roan : « Vous êtes jeune, elle est très belle. » Allait-il tomber amoureux d’Anne ? Oh ! Cela ne changerait rien à sa décision finale, mais pourrait la rendre plus pénible.

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