Francis Carsac - Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux.
L’auteur de
nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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— Et le douzième cas ? » S’enquit le Duc.

Akki resta silencieux. Hassil dit, sèchement :

— Annihilation. »

Le silence pesa.

« Soit, dit enfin le Duc. Je réunirai le Conseil demain, et après-demain je convoquerai les États généraux du duché. Je ne les crains pas. Mais que va dire Anne ? » fit-il avec une grimace, en se tournant vers Roan.

Chapitre IV

Notre Terre sous le ciel…

Akki et Hassil examinaient la situation, pour la centième fois, quand un héraut vint leur annoncer la visite de Roan. Ils le reçurent d’autant plus volontiers que le vieil homme était fort sympathique, et qu’il faisait partie du Conseil du Duc.

« Qu’a décidé le Conseil ?

— Il s’est rangé à l’avis du Duc : convocation des États généraux. Étant donné la médiocrité de nos moyens de communication, ils ne pourront se réunir que dans vingt jours au mieux. Et comme ils ne se tiennent jamais dans la capitale, c’est ma cité de Roan qui aura cette fois l’honneur de les accueillir. Je compte que vous me ferez la joie d’être mes hôtes ?

— Mais certainement, et avec le plus grand plaisir, comte. Savez-vous que vous êtes le seul homme ici, avec le capitaine Boucherand des Monts et sans doute le Duc, que nous puissions comprendre, ou espérer pouvoir comprendre ?

— Boucherand est un homme remarquable, qui gaspille son intelligence comme capitaine. Il aurait mieux fait de m’écouter, et de venir à Roan, mais je crois savoir pourquoi il reste ici. Quand au Duc, je vais vous dire un secret : c’est un homme pacifique ! Pour moi, je vis bien plus dans les astres et avec les livres d’histoire que dans la Bérandie d’aujourd’hui ! »

Ils parlèrent astronomie un long moment. Hassil était une mine de renseignements, et le vieux comte posait des questions qui prouvaient qu’il avait tiré le meilleur parti possible de ses médiocres instruments et de ses vieux livres. Akki se taisait, écoutant, observant. Plus la visite se prolongeait, plus il avait l’impression que le vieil homme était venu pour parler de tout autre chose que d’astronomie, quelque intérêt que cela pût présenter pour lui. Doucement, il fit dévier la conversation vers la Bérandie, puis sur le Duc. Dès que cela fut possible, il demanda, innocemment :

« Quelle est donc cette terrible Anne, à qui le Duc fit allusion hier ? Sa femme ? Sa maîtresse ?

— Non certes, seigneurs ! C’est sa fille, ma filleule, le plus charmant démon que la race humaine ait engendré ! Vous aurez des difficultés avec elle, sans doute. Au fond, c’est elle qui gouverne la Bérandie, plus que le Duc, peut-être. »

Des cris montèrent de la cour, et une ombre tomba sur le château, obscurcissant la fenêtre. Ils bondirent sur la terrasse.

Très bas, très lentement, un immense ellipsoïde aplati dérivait. Sa coque métallique lisait au soleil, et sur la proue, en caractères novaterriens, peu différents des anciens caractères latins de la Terre, brillait son nom : Ulna. Dans le château, c’était la panique. Les soldats couraient aux postes de combat, tête levée et épaules basses, comme s’ils craignaient la chute de cette énorme masse, et tiraient de futiles volées de flèches. Parti d’un scorpion, sur une tour, un carreau heurta la coque et rebondit.

« Vite, comte, dites aux gardes que ce n’est rien de grave ! Ce n’est que mon astronef qui nous rend visite avant de partir en exploration. Vos flèches ne peuvent rien contre elle, mais je serais désolé que quelqu’un soit blessé chez vous par le ricochet d’un trait ! »

Roan béait.

« Quelle civilisation, celle qui peut bâtir de si monstrueux navires astraux ! »

Il partit en courant.

« Eh bien, dit Akki, nous nous demandions quelle farce stupide allait encore faire Elkhan. Nous sommes fixés maintenant : passer avec un jour de retard, et au ras des toits ! Mais quel magnifique pilote ! »

Lentement d’abord, puis de plus en plus vite, l’ Ulna prit de la hauteur, se perdit dans le ciel bleu. Essoufflé, Roan revint.

« Je vais vous confier un secret, ce qui pourrait, si on le savait, me coûter la vie. Même le Duc serait incapable de me protéger. Je vous le confie car je pense qu’il peut, quand vous prendrez votre décision, influer sur elle, et assurer au peuple auquel j’appartiens plus de bienveillance que vous ne seriez peut-être disposés à lui porter. Ne niez pas, seigneurs. Je sais que vous êtes impartiaux, et je ne suis pas capable, d’autre part, de lire vos pensées. Mais je sens que vous méprisez ce peuple.

— Mais, comte, nous ne le méprisons pas !

— Si, vous le méprisez, seigneur Akki. Et, jusqu’à un certain point, il mérite votre mépris. La Bérandie est un échec. Oh ! Je n’accuse pas nos ancêtres. Ils ont fait du mieux qu’ils ont pu, dans des circonstances difficiles. Mais, comme vous l’avez dit vous-même, il y a longtemps que ce stade pseudo-féodal aurait dû être dépassé ! La noblesse, composée au début des meilleurs hommes, les plus courageux, les plus intelligents, sinon les plus honnêtes, mais cela fut aussi le cas parfois, la noblesse s’est encroûtée dans ses privilèges et sa routine. Par paresse d’esprit, nous continuons des rites sociaux auxquels nous ne croyons plus. Et chez les plus éclairés des nobles, c’est par un froid calcul que les hommes du commun sont maintenus dans l’ignorance. C’est volontairement qu’aucun effort n’a été fait pour finir cette interminable guerre avec les Vasks. Et la haine et le mépris des brinns sont artificiellement induits chez tous les Bérandiens. On vous a peut-être dit qu’il y a encore quelques mois, trois esclaves brinns se sont jetés sur une femme et l’ont égorgée ? Cela se passait à Bauclair, un petit hameau à quelques kilomètres d’ici, à la tombée de la nuit. Nul témoin proche. Les brinns assassins se seraient ensuite enfuis dans la forêt. Eh bien, la vérité est que ces brinns n’étaient autres que trois jeunes pages, âgés de quinze à dix-sept ans, peints en vert. La femme leur résistait, ils l’ont tuée. Par hasard, ils s’en sont vantés après boire dans une hôtellerie de mon comté, où dînait un de mes gardes. Je les ai fait saisir sous un autre prétexte, et pendre.

« Maintes fois, j’ai demandé au Duc – son père fut un de mes amis d’enfance – d’affranchir les brinns, comme je l’ai fait moi-même. Au fond, il partage mon avis, mais il est faible et paisible, bien que physiquement brave, et le parti adverse est trop puissant. De temps en temps, une ferme brûle, vers la frontière. Les Vasks, ou les « Verdures », dit-on. C’est parfois vrai. Mais une fois, du côté des marais Salés, je suis arrivé à l’improviste sur le théâtre d’un tel massacre. La maison flambait, les paysans étaient égorgés, et, dans l’ombre des arbres, des silhouettes s’agitaient, portant la coiffure de guerre des brinns. Une volée de flèches à pointe de pierre tomba sur nous, mes archers ripostèrent. Et quand la place nous resta, il n’y avait dans les fourrés que des traces de sang rouge !

— Et quel est le chef de ce parti de la guerre ? demanda Akki.

— Officiellement, c’est Onfrey de Nétal. Jeune noble intelligent, arrogant, assez instruit, même s’il est mal instruit, et très populaire parmi les gens du commun qu’il comble de largesses. Mais j’ai peur que le véritable chef ne soit ma filleule, la duchesse Anne.

— Et le chef du parti de la paix ?

— Ce serait moi… s’il y avait un parti de la paix ! Mais nous sommes cinq, entendez-vous, cinq dans toute la Bérandie, au moins parmi ceux qui comptent ! Le Duc, le comte de Haver et son fils, Boucherand et moi. Et encore : Boucherand est aveuglément fidèle à la Bérandie. Que son pays ait raison ou tort, c’est son pays. Peut-être trouverions-nous quelque support chez les proscrits ? Mais à côté de gens très honorables, il y a aussi des brigands chez eux ! Pour tout dire, seigneurs, votre proposition sera certainement repoussée. Un univers où ils seraient mis sur le même pied que les brinns ou d’autres humanoïdes n’intéresse pas nos jeunes nobles. Il est probable qu’ils considéreront cette proposition comme une injure. Son Altesse et moi-même ferons ce que nous pourrons, mais n’espérez rien. Aussi, je vous demande de vous souvenir qu’en soi, notre peuple n’est pas plus mauvais qu’un autre. Il a été mal éduqué. Il courbe sous le poids de préjugés qui étaient déjà, sur Terre, il y a plus de cinq cents ans, d’un autre âge. Je vous en prie, seigneurs, ne l’annihilez pas !

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