John Barnes - La mère des tempêtes

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La mère des tempêtes: краткое содержание, описание и аннотация

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Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

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Mais comme elle arrive en haut des marches, elle se rend compte que ses compagnons poussent des cris de détresse. Elle baisse les bras et découvre l’épave.

C’est une petite voiture autonome, et à en juger par les cadavres sur sa banquette arrière, les deux enfants qui l’occupaient ignoraient qu’elle était coupée du système de guidage et ne pouvait fonctionner qu’en mode manuel. Certes, il existe bien un système de secours – un signal radar qui guide le véhicule vers un endroit sûr où ses occupants ne risquent pas d’avoir un accident –, mais peut-être n’a-t-il pas fonctionné, ce qui arrive lorsque la voiture est en mode manuel, ou alors peut-être qu’elle se trouvait dans un endroit sûr avant que la tempête ne l’emporte.

Les enfants n’avaient pas bouclé leur ceinture, et à en juger par l’état de la carrosserie, la voiture a dû faire plusieurs tonneaux. Ce n’est plus qu’une carcasse de métal cabossée et couverte de boue ; impossible d’en distinguer la couleur.

Les enfants ressemblent à des poupées cassées ; en principe, rien n’aurait pu les blesser dans l’habitacle, mais ils ont été secoués comme des souris dans un bocal, et leurs corps sont couverts d’hématomes, leurs vêtements de sang séché. Leurs membres sont complètement désarticulés ; leurs os ont été littéralement réduits en pièces.

Leurs visages sont méconnaissables ; leurs crânes ont été fracassés en plusieurs endroits, leur sang a coulé à profusion sous la peau, et on croirait voir des masques de carnaval, de grotesques faces bleues aux yeux bouffis.

Autour de Naomi, on commence à se demander ce qu’il faut faire. Cette question trouve sa réponse quelques instants plus tard, avec l’apparition de deux policiers sur un tas de gravats.

Ils prient les occupants de l’abri de regagner leurs propriétés et de les surveiller « en évitant d’avoir l’air de pillards », c’est-à-dire en s’abstenant de déménager leurs objets personnels. L’armée est censée arriver sur les lieux le lendemain matin ; les représentants de la policia se contentent de hausser les épaules quand on leur demande ce qui a retardé les militaires, de lever les yeux au ciel quand on se permet d’insister. Les voies de l’armée sont impénétrables, tout le monde le sait.

Les sauveteurs volontaires sont invités à se présenter au Zócalo, ainsi que les personnes qui ont tout perdu.

Comme Naomi n’avait aucune possession à perdre, elle décide de se rendre au Zócalo, puis s’aperçoit une fois sur place que ceux qui s’y trouvent ne sont pas en majorité des volontaires. Ils sont assis par terre, tantôt hagards, tantôt désespérés, et attendent que l’on prenne soin d’eux. Elle se demande si ça devrait l’inquiéter. Il est difficile de distinguer une personne incapable d’aider qui que ce soit d’une autre qui n’en a tout simplement pas envie.

Elle remarque que le Zócalo est inondé de soleil, que le vent l’a complètement dénudé, qu’on voit de toutes parts des piles de gravats – Tehuantepec ressemble bel et bien aux images des villes ravagées par la guerre –, que les palmiers qui abritaient la petite place sont réduits à l’état de souches hautes de un mètre à peine, qu’une douce chaleur se dégage du sol et qu’elle aurait bien envie de s’allonger pour faire la sieste.

Finalement, elle n’a pas tellement changé ; elle commence déjà à s’ennuyer, et c’est avec un immense soulagement qu’elle voit arriver le premier camion de ramassage des volontaires.

On l’intègre à un groupe exclusivement composé de femmes. Elles ont pour mission d’ausculter les piles de gravats avec des bols ou des casseroles au cas où un survivant y serait enfoui.

Le vent a sculpté ces piles, les transformant en petits pics acérés. À présent que le vent est tombé, elles commencent à s’effriter. En outre, la plupart des débris qui les composent sont loin d’être stables. De sorte que les femmes courent un danger certain en sondant les piles. Elles le comprennent bien vite et décident que la meilleure chose à faire est de tendre l’oreille et d’examiner le plus grand nombre de piles possible sans trop s’en approcher.

Elles en ont éliminé plus d’une douzaine – Tehuantepec se réduit à un panorama de murs mutilés et de dunes de décombres – lorsqu’elles entendent des sanglots. Armées de pelles, de pioches et de démonte-pneus, les femmes se mettent à l’œuvre en silence, craignant déjà le pire – et si elles tombaient sur un homme à l’article de la mort, voire trop commotionné pour avoir conscience de leur présence ? Et si elles retrouvaient un enfant couché sur le cadavre de sa mère ?

C’est bien un cadavre qu’elles trouvent, mais c’est celui d’un vieil homme, à en juger par ses cheveux gris ; vu l’état de son crâne, il n’a pas dû souffrir très longtemps.

Son corps est lourd et mou ; Naomi se rappelle avoir lu quelque part que la rigidité cadavérique finissait par s’estomper au bout d’un temps, à moins que le cadavre n’ait été disloqué par la masse de débris qui pesait sur lui. L’odeur qui s’en dégage reste supportable, mais sa peau se révèle aussi visqueuse que glaciale. Elles doivent se mettre à quatre pour le soulever – il devait peser au moins cent vingt kilos –, et Naomi s’est vu assigner les genoux, ce qui n’est pas le plus facile. Elles le transportent dans l’une des allées séparant les piles de gravats et le glissent dans l’un des sacs à viande fournis par la police de Tehuantepec.

— Est-ce qu’on ne devrait pas dire une prière ? demande l’une des femmes.

— Laisse ça aux prêtres – ils seront ici bien assez tôt, réplique une autre, et toutes rejoignent leur groupe.

En chemin, elles entendent un gémissement – serait-ce un bébé ? Un bébé aurait-il pu survivre à ce cataclysme ? Naomi se rappelle tous les berceaux de fortune qu’elle a pu voir – et si on avait placé un bébé dans une caisse en métal, voire dans un bidet ?…

Les quatre femmes se mettent à courir, impatientes de retrouver un survivant.

— Sous cette poutre en fer ! s’écrie l’une d’elles.

Elles entreprennent de dégager ladite poutre de façon à pouvoir la soulever sans rien renverser. En dépit de leurs efforts, cette tâche semble leur prendre une éternité. Puis elles agrippent la poutre…

Lentement, lentement, elles la soulèvent, la laissent retomber de côté.

Un chat s’enfuit à toute allure. Ses miaulements ressemblent à s’y méprendre à des pleurs de bébé.

Elles entendent des cris à quatre autres reprises. Par deux fois elles sont bloquées par des débris trop lourds pour leurs maigres forces et obligées de faire appel à des hommes mieux outillés qu’elles, attendant leur arrivée pour reprendre leurs recherches. Elles dénichent un cochon dans les débris. Une des piles qu’elles fouillent s’effondre et elles n’entendent plus rien ; elles creusent avec une ardeur renouvelée, mais sans succès.

Elles trouvent tellement de cadavres qu’elles sont obligées de demander des sacs à viande supplémentaires. À la fin du jour, lorsque la chaleur s’infiltre dans le sol, les cadavres commencent à empester sérieusement ; jadis, Naomi avait une compagne de chambrée prétendument végétarienne qui avait oublié une glacière de hamburgers en déménageant, et les cadavres qu’elle dégage ont un peu la même odeur ; dès qu’ils sont exposés à l’air, on ne sent plus que le parfum âcre du sang et la puanteur atroce de la merde. Il lui semble que ce répugnant bouquet imprègne désormais ses cheveux et ses vêtements, mêlé à l’odeur de sa sueur, et elle regrette amèrement de ne pas pouvoir prendre un bon bain.

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