T. Brass - Le Dieu-Baleine

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Dans un avenir lointain, des trillions de Néchiffes à quatre orteils habitent des fourmilières souterraines où ils mènent une existence programmée d’hommes-insectes. Les Agrimachines cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile. Les ratisseurs de plancton ont fait de même à la surface des océans jusqu’à ce que les mers elles aussi deviennent stériles.
Mais les humains sauvages et les renégats des cités s’efforcent en toute innocence de maintenir les anciennes valeurs de l’humanité. Avec d’étranges alliés comme le
, un navire robot qui a la nostalgie des grandes pêches d’antan… Ou comme Trilobite, le petit cyber sentimental.
Dans la tradition du
d’Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici la suite d’
, et un nouveau roman tout aussi étrange et inquiétant que le premier sur un avenir écologique possible de l’humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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À l’aube, Palourde se reprit et arpenta le radeau. Il ne restait plus rien de son village. Tous les dômes vivants avaient été systématiquement détruits. Il y avait d’autres villages, sur les autres récifs. Il fallait les prévenir. Il arracha le harpon brisé. Et il lui fallait venger ses morts, tous les morts !

Rorqual poursuivait une bande de Thunnus thynnus ; il transmit les données à la console de Larry. Le semi-humain se tortilla dans son hamac et lut le rapport.

« Thon Bleu, » murmura-t-il. « Deux cents livres. » Il descendit et dévala l’escalier pour se rendre au poste de commandes. Ce qu’on voyait sur le vaste écran était impressionnant. Les yeux de la grue G-2 étaient perçants et captaient tous les détails, la coloration et les courtes nageoires pectorales. ARNOLD vint le rejoindre.

« Un joli troupeau ! » dit Larry. « En capturons-nous quelques-uns pour les îliens ? »

— « Pourquoi pas ? Un par famille, ça n’anéantira pas le troupeau. Et nous en donnerons quelques-uns aux femmes et aux hommes d’équipage, également. » Le capitaine tapota le pupitre du bateau. « Vas-y, mon vieux. Attrapes-en quelques-uns. »

Les grues arrière produisirent des lignes, des cuillères et des leurres, avec des hameçons de douze centimètres. On prit des échantillons de la bande de poissons. Quarante-huit spécimens identiques tombèrent sur le pont arrière, charnus, les yeux fixes. Les matelots néchiffes aux épaisses combinaisons entouraient les Océanides nues qui choisissaient posément les plus beaux pour le repas du soir.

« Lequel voulez-vous ? » demanda ARNOLD.

Six de ses épouses, couvertes de sueur, le regardaient approcher. Leurs bras étaient mouchetés de sang et d’écailles. Elles tenaient des crochets et des couteaux dans leurs mains. Il alla de l’une à l’autre, bavardant, plaisantant et les caressant. Le soleil était haut, le travail pénible. Des coulées de sueur striaient leurs corps. Il s’arrêta devant une jeune mère dont la peau moite était sillonnée des filets blancs de la lactation. Il tendit la main.

« Donne-moi ton couteau. Va nourrir ton enfant. »

Elle passa sous la douche, se rinça à l’eau de mer, et courut allègrement vers l’ascenseur. ARNOLD tourna et retourna le couteau, pensif.

« Il n’y a pas si longtemps, elle aurait essayé de me l’enfoncer dans le corps, » fit-il, rêveusement.

À la tombée du jour, il découvrit l’homme-tronc perché sur le rebord du sabord arrière. Une lumière orangée provenant des logements auréolait la petite forme. Des voix de femmes, de bébés et des bruits d’ustensiles emplissaient l’air.

« Viens manger avec nous, » dit le géant.

— « Je ne prendrai qu’un sandwich de pain complet à la laitue, » dit Larry, descendant du sabord en s’aidant d’une corde à nœuds.

L’une des filles, Langouste, mère de triplés, salua le semi-humain d’un cri aigu et lui offrit une place à côté d’elle. La table était ronde, d’un diamètre de quatre mètres cinquante et haute de cinquante centimètres. Autour d’elle étaient disposés des coussins et des oreillers. Elle avait été installée au milieu de l’ascenseur, qui était arrêté au second niveau. ARNOLD descendit les échelons et aida à porter le lourd plat de steaks de poissons. Ventre Blanc noua autour d’elle son lavalava (en provenance de la fourmilière) et fit le tour de la table, distribuant des corbeilles de pain aux quinze acides et des godets de thé de cirier. Elle fit une place au capitaine auprès d’elle, puisqu’elle était la mère du fils aîné d’ARNOLD. Les autres épouses arrivèrent tout en conversant. Elles apportaient de la salade de pieuvre, du varech comestible, des palourdes à la vapeur, des crabes bouillis, et un assortiment de plats plus anonymes confectionnés par Rorqual.

« Nous devrions atteindre la première île demain, » dit ARNOLD.

— « C’est bon de les voir à nouveau verdoyantes, » dit Larry. « Je comprends pourquoi le gros Har a voulu s’installer là-bas. Je lui ai rempli la tête de visions d’endroits semblables quand nous étions dans l’Entre-Murs. Je suis sûr qu’il ne pourrait être heureux nulle part ailleurs. »

Rorqual pénétra dans la petite baie et posa son menton sur le sable. Il n’y avait aucune trace d’habitation sur l’île verte et luxuriante. Ventre Blanc était inquiète.

« Es-tu sûr que nous ne nous sommes pas trompés d’île ? »

Le bateau superposa posément les deux cartes et projeta l’image obtenue. La topographie et les coordonnées concordaient.

« J’aurais cru qu’en deux ans ils auraient fait quelques aménagements : des maisons, des bateaux, des filets. Mais l’endroit semble plus sauvage que jamais. Est-il possible qu’ils soient partis dans une autre île ? »

— « Ils sont ici, » dit Rorqual. Un examen aux infrarouges sensibles de la végétation révéla des formes plus ou moins carrées : des habitations dissimulées derrière un écran d’arbrisseaux et de plantes grimpantes. « Ils préfèrent qu’on ne sache pas trop que l’île est habitée, c’est tout. »

ARNOLD scruta la plage. « Souviens-toi qu’ils n’étaient que douze. Et il y a bien cent ou cent cinquante hectares de terrain. Que les épouses aillent à terre avec les présents. Nous laisserons ici deux catamarans, un de sept mètres et un de dix. Des outils de jardinage. Des pointes de javelot. Invitez-les à bord pour le repas du soir. »

Ventre Blanc emporta ses deux enfants sur la partie défrichée. Har et Opale s’élancèrent vers elle et la serrèrent dans leurs bras. Ils parlaient avec volubilité ; les enfants passaient de bras en bras.

Plus tard, Har monta sur le pont pour parler à Larry le semi-humain. Tous deux avaient considérablement bruni et s’étaient endurcis depuis l’époque de l’Entre-Murs. Ils choquèrent leurs verres et portèrent un toast à ARNOLD. « Puisse le roi toujours régner sur la mer. »

Le souper fut ponctué de chants et de danses. Le bateau fabriqua toutes sortes de jouets de polymère aux couleurs vives pour les enfants. La vie insulaire avait rendu les femmes Océanides encore plus coriaces et résistantes. Musclées, avec un large bassin, elles avaient une grossesse par an. La population de l’île atteignait la vingtaine. Les épouses d’ARNOLD les comblèrent de menus cadeaux : ustensiles de cuisine et matériel de couture. Rorqual récolta des boisseaux de graines et mit en cage de petits animaux sauvages et comestibles, pour les transplanter sur d’autres îles.

« Nous sommes très heureux ici, » dit Har. « Vous devriez cesser vos pérégrinations et vivre avec nous. »

— « Non, » dit Larry. « J’aime ces voyages avec Rorqual Maru. Nous jetons des graines et les regardons pousser. Les petits cochons sauvages se multiplient partout. Je ne sais pas pour quelle raison ces îles étaient devenues stériles, mais cela m’amuse de les repeupler. »

Har hocha la tête. « Cela ressemble à ce que tu m’avais raconté à propos de L’Arche de Dever. Seulement, c’est ici, sur la Terre, que tu sèmes la vie. »

— « Oui. Je crois que cela me procure les mêmes plaisirs qu’à un pionnier interstellaire, sans les périls que cela comporte. »

Les invités passèrent toute la nuit sur le bateau. À l’aube, un point noir à l’horizon vint les perturber. La seconde paire de grues de Rorqual se dressa. L’image fut projetée sur l’écran d’ARNOLD.

« Un outrigger. L’un des nôtres, » dit le capitaine. Larry et Har allèrent s’appuyer au bastingage.

« Il vient du nord-est. Qui cela peut-il être ? »

L’histoire de Palourde était incohérente, avec des alternances de rage et de désespoir. La grue D-2 fureta dans le canoë et remonta une couverture de bébé et le harpon ensanglanté. 1

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