Connie Willis - Le grand livre

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Quoi de plus naturel, au XXI
siècle, que d’utiliser des transmetteurs temporels pour envoyer des historiens vérifier sur place l’idée qu’ils se font du passé ?
Kivrin Engle, elle, a choisi l’an 1320, afin d’étudier les us et coutumes de cette époque fascinante qu’aucun de ses contemporains n’a encore visitée : le Moyen Age.
Le grand jour est arrivé, tous sont venus assister au départ : Gilchrist, le directeur d’études de Kivrin ; l’archéologue Lupe Montoya, le docteur Ahrens ; sans oublier ce bon professeur Dunworthy, qui la trouve trop jeune et inexpérimentée pour se lancer dans pareille aventure et qui s’inquiète tant pour elle.
Ses craintes sont ridicules, le professeur Gilchrist a tout prévu ! Tout, mais pas le pire…

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— Désolé ? répéta-t-elle en levant le manche comme pour le frapper. C’est tout ce que vous trouvez à dire ?

Il porta la main à son front mais se ressaisit et repartit au pas de course. Il franchit le portail de Brasenose, traversa la cour et entra par une porte latérale. Quand Dunworthy le rejoignit dans le laboratoire, il était penché sur la console et fixait un moniteur.

Dunworthy craignait que l’écran ne fût couvert de charabia ou, pire, vierge. Mais il y vit les colonnes de chiffres et les graphiques d’un relèvement.

— C’est ça ? s’enquit-il, le souffle court.

— Oui.

L’homme se tourna. Il tremblait, et son expression était étrange. Il paraissait remettre de l’ordre dans ses pensées.

— Lorsque je…

La porte de verre claqua. Gilchrist et Mary entrèrent, suivis de près par Latimer qui se colletait avec son parapluie.

— Qu’y a-t-il ? Que s’est-il passé ? voulut savoir Mary.

— Quand ? demanda Dunworthy.

— J’ai obtenu le relèvement, dit Badri.

Il désigna le moniteur et Gilchrist se pencha sur son épaule pour demander :

— Que signifient ces symboles ?

— Quand ? répéta Dunworthy.

Badri se toucha le front.

— Ce n’est pas normal.

— Quoi ? Le décalage ?

— Est-ce que ça va, Badri ? s’enquit Mary.

Il avait à nouveau un air étrange, comme s’il estimait que la réponse réclamait mûre réflexion.

— Non, dit-il enfin.

Et il s’effondra sur la console.

3

Elle entendait le carillon, des tintements grêles qui lui rappelaient la musique jouée au lycée pour les fêtes de fin d’année. La salle était insonorisée mais les sons cristallins lui parvenaient chaque fois qu’on ouvrait la porte de l’autre pièce.

Le docteur Ahrens était arrivée la première, suivie peu après par M. Dunworthy. Elle redoutait un report du transfert. Ahrens avait souhaité tout interrompre en découvrant une boursouflure rouge sous son bras, là où elle lui avait inoculé les antiviraux.

— Vous n’irez nulle part avant un retour à la normale, avait-elle déclaré.

Et elle avait refusé de lui délivrer une autorisation de sortie de l’hôpital. Kivrin souffrait toujours de démangeaisons mais s’abstenait d’en parler au médecin, qui aurait pu en informer M. Dunworthy. L’angoisse rongeait cet homme, depuis qu’elle lui avait annoncé son départ.

Il y a pourtant deux ans que je l’ai informé de mes intentions, pensa-t-elle. Mais la veille, lorsqu’elle était allée lui montrer son costume, il avait une fois de plus tenté de la convaincre de renoncer à ses projets :

— Le Médiéval ne m’inspire pas confiance. Et même si les précautions d’usage étaient prises, je m’opposerais à ce qu’une jeune femme aille seule au Moyen Âge.

— Tout a été prévu. Je suis Isabel de Beauvrier, fille de Gilbert de Beauvrier, un noble qui a vécu dans l’East Riding de 1276 à 1332.

— Et qu’étiez-vous censée faire sans escorte sur la route reliant Oxford à Bath ?

— J’étais accompagnée de serviteurs et j’allais au monastère d’Evesham chercher mon frère agonisant, quand des voleurs nous ont attaqués.

— Des voleurs…

— L’idée est de vous. Vous m’avez dit que les jeunes femmes de bonne famille ne voyageaient jamais seules. Mes gens ont pris la fuite quand ces bandits sont venus s’approprier mes chevaux et mes biens. M. Gilchrist trouve cette histoire plausible. Les Probabilités…

— Elle est plausible parce que les brigands étaient très nombreux, à l’époque.

— Ainsi que les malades contagieux, les chevaliers en maraude et autres individus peu recommandables. N’y avait-il pas des gens fréquentables, au Moyen Âge ?

— Ils étaient occupés à dresser des bûchers pour immoler les sorcières.

Elle avait décidé de changer de sujet et s’était tournée pour lui permettre d’admirer sa cotte bleue et son manteau doublé de fourrure blanche.

— Je suis venue vous montrer mon costume. Je laisserai mes cheveux tomber sur les épaules, bien sûr.

— Porter du blanc est ridicule. C’est bien trop salissant.

Son humeur ne s’était pas améliorée depuis. Il faisait les cent pas derrière la séparation de verre tel un futur papa dans une maternité. Elle craignait qu’il ne décidât de réclamer l’interruption de l’expérience.

Il y avait déjà eu des retards et des reports. M. Gilchrist s’était fait un devoir de lui expliquer le fonctionnement de l’enregistreur, comme à une élève de première année. Nul n’avait confiance en elle, sauf peut-être Badri. Et même le tech était d’une prudence exaspérante. Il passait son temps à tout effacer pour saisir des séries complètes de nouvelles coordonnées.

Elle avait cru que le moment du départ ne viendrait jamais et à présent qu’il était proche, l’attente devenait insoutenable. Allongée sur le dos, les yeux clos, elle se demandait ce qui se passait autour d’elle. Latimer déclara à Gilchrist qu’il s’interrogeait sur l’orthographe de son prénom, comme si elle risquait de rencontrer des gens qui savaient lire. Montoya vint lui rappeler qu’elle reconnaîtrait Skendgate aux fresques du Jugement dernier de son église, comme si elle ne le lui avait pas déjà rabâché une douzaine de fois.

Quelqu’un, sans doute Badri, vint déplacer légèrement son bras et tirer sur sa jupe. Le sol était dur, et un objet lui meurtrissait les côtes. Elle entendit la voix de M. Gilchrist et à nouveau les tintements.

Elle craignait que le docteur Ahrens fût allée lui chercher un vaccin supplémentaire, ou que M. Dunworthy eût décidé de se rendre à la Faculté d’Histoire pour réclamer une révision de classification.

Elle entendait toujours le carillon, sans reconnaître la mélodie. Ce n’était qu’un son cristallin lent et régulier, et elle pensa : Ça y est, je suis de l’autre côté.

Elle gisait sur le flanc gauche, les jambes écartées, l’avant-bras sur le visage pour parer un coup assené vers sa tempe. Dans cette position, elle pouvait entrouvrir les yeux, mais elle se contentait pour l’instant de tendre l’oreille.

Les tintements étaient les seuls bruits audibles. Si elle était sur une route au XIV esiècle, il aurait dû y avoir des oiseaux et des écureuils. Son apparition soudaine ou le halo miroitant du transmetteur avait dû les réduire au silence.

Finalement, un gazouillis. Un autre. Des bruissements à proximité. Un écureuil ou un mulot. Des murmures. Sans doute le vent dans les branches. Et toujours cette cloche dans le lointain.

Qu’annonçait-elle ? Les vêpres ou les matines ? Badri n’avait fait aucun pronostic sur l’importance du décalage temporel. Il souhaitait reporter son départ pour effectuer une série de tests, mais M. Gilchrist avait rétorqué que les Probabilités donnaient une moyenne de 6,4 heures.

Elle était sortie de la salle de préparation à onze heures moins le quart — Mlle Montoya avait jeté un coup d’œil à sa montre et elle s’était renseignée — mais elle n’aurait pu dire combien de temps s’était écoulé ensuite.

Son départ avait été prévu pour midi. S’il n’y avait eu aucun contretemps et que les calculs des Probabilités étaient fiables, il devait être dix-huit heures, trop tard pour les vêpres.

Était-ce une messe, un enterrement ou un mariage ? Au Moyen Âge, on sonnait les cloches pour annoncer les invasions et les incendies, aider un enfant égaré à retrouver le chemin de son village et même essayer d’éloigner les orages.

M. Dunworthy eût opté pour l’hypothèse des funérailles. Ne lui avait-il pas dit :

— Au XIV esiècle, l’espérance de vie était de trente-huit ans. À condition d’échapper au choléra, à la variole et la septicémie, de ne pas ingérer de la viande avariée ou de l’eau polluée et de ne pas être piétiné par un cheval ou brûlé vif pour sorcellerie.

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