Connie Willis - Le grand livre

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Quoi de plus naturel, au XXI
siècle, que d’utiliser des transmetteurs temporels pour envoyer des historiens vérifier sur place l’idée qu’ils se font du passé ?
Kivrin Engle, elle, a choisi l’an 1320, afin d’étudier les us et coutumes de cette époque fascinante qu’aucun de ses contemporains n’a encore visitée : le Moyen Age.
Le grand jour est arrivé, tous sont venus assister au départ : Gilchrist, le directeur d’études de Kivrin ; l’archéologue Lupe Montoya, le docteur Ahrens ; sans oublier ce bon professeur Dunworthy, qui la trouve trop jeune et inexpérimentée pour se lancer dans pareille aventure et qui s’inquiète tant pour elle.
Ses craintes sont ridicules, le professeur Gilchrist a tout prévu ! Tout, mais pas le pire…

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— Tout est magnifique, ici.

EXTRAIT DU GRAND LIVRE
(000249-000614)

Éh bien, monsieur Dunworthy, me voici à destination. Je pense être dans le secteur prévu, mais à environ cinq cents mètres au sud de la route Oxford-Bath, sur un chemin secondaire. Je vois Oxford à une dizaine de milles.

J’ignore à quelle heure je suis partie, mais si c’était midi comme prévu le décalage est d’approximativement quatre heures. C’est le début de l’hiver. Les feuilles sont tombées mais toujours intactes et seul un champ sur trois a été labouré. Je ne pourrai préciser quel jour nous sommes qu’après avoir atteint un village et interrogé quelqu’un. Mais vous le savez sans doute déjà, grâce au relèvement.

Je sais quant à moi que je suis au XIV esiècle. De la petite colline où je me trouve je vois ces champs allongés et étroits propres au Moyen Âge, arrondis aux extrémités par le demi-tour des bœufs. Les pâturages sont délimités par des haies, saxonnes pour un tiers et normandes pour le reste. Les Probabilités donnaient un rapport de 25 %, mais ces calculs s’appliquaient au Suffolk, qui est situé plus à l’est.

Au sud et à l’ouest s’étend une forêt de feuillus. Wychwood ? À l’est, j’aperçois la Tamise. Il me semble voir Londres, mais c’est impossible. En 1320, la ville doit s’arrêter à cinquante milles d’ici. Mais je discerne sans l’ombre d’un doute les murailles d’Oxford et la tour Carfax.

Tout est magnifique, ici, mais je n’ai pas l’impression d’avoir voyagé dans le temps. Je suis persuadée que si je descendais cette colline et allais à Oxford, je vous trouverais réunis dans le labo de Brasenose : Badri devant ses écrans, Mlle Montoya impatiente de reprendre ses fouilles, et vous, monsieur Dunworthy, inquiet comme une mère poule veillant sur ses poussins. Non, je n’arrive pas à croire que tant de siècles nous séparent.

4

Badri s’affaissa et son coude heurta la console. Pendant que Dunworthy regardait l’écran pour s’assurer qu’il n’avait pas enfoncé une touche et brouillé l’affichage, le tech s’effondra sur le sol.

Latimer et Gilchrist n’eurent pas, eux non plus, la présence d’esprit de le retenir. Latimer paraissait même ne rien avoir remarqué. Mary tendit la main, mais elle était en retrait et ne put saisir que sa manche. Elle s’agenouilla pour allonger l’homme sur le dos tout en glissant un écouteur dans son oreille.

Elle fouilla dans son cabas, en sortit un biper et garda la touche d’appel enfoncée pendant cinq secondes.

— Badri ? fit-elle d’une voix forte.

Et ce fut seulement à cet instant que Dunworthy prit conscience du silence. Gilchrist s’était figé et avait l’air furieux. Je vous assure que nous avons tout prévu. Cette possibilité n’avait pas dû lui effleurer l’esprit.

Mary relâcha le bouton et secoua les épaules de Badri. Pas de réaction. Elle inclina la tête de l’homme en arrière et se rapprocha. Il respirait encore. Sa poitrine se soulevait et s’affaissait. Mary se redressa et toucha la veine jugulaire. Après ce qui parut durer une éternité, elle colla le biper à sa bouche.

— Je suis à Brasenose, dans le labo d’histoire. Un cinq-deux. Chute. Syncope. Pas de symptômes de crise cardiaque.

Elle libéra le bouton et remonta les paupières du tech.

— Syncope ? répéta Gilchrist. Que s’est-il passé ?

— Vous ne voyez pas qu’il s’est évanoui ? répondit-elle avec irritation avant de s’adresser à Dunworthy : Passez-moi ma trousse. Dans mon cabas.

Elle l’avait renversé pour sortir le biper. Il tria le fouillis de paquets et trouva une boîte en plastique, qu’il ouvrit. Elle était pleine de papillotes enveloppées de papier métallisé rouge et vert. Il remit le tout à l’intérieur.

— Grouillez-vous, bon sang, fit Mary en déboutonnant la chemise du tech.

— Je ne…

Elle lui arracha le sac des mains et le retourna.

Les bonbons roulèrent de toutes parts. Le cache-nez tomba de sa boîte. Mary saisit son sac à main, tira la fermeture à glissière et sortit une trousse. Elle y trouva un bracelet qu’elle glissa au poignet du malade puis se tourna pour lire sa tension sur un moniteur de poche.

Dunworthy ne savait pas interpréter la courbe sinusoïdale et l’expression de Mary ne lui fournissait aucun indice. Peut-être n’était-ce qu’un simple évanouissement. Mais les gens ne s’effondraient ainsi que dans les romans et les films. Il devait être blessé, ou malade. Il était déjà en état de choc, à son entrée dans le pub. Une bicyclette l’avait-elle percuté ? Cela eût expliqué ses propos décousus, son agitation.

Mais pas le fait qu’il était sorti sans manteau et lui avait dit : « Venez. Ce n’est pas normal. »

Dunworthy se tourna vers l’écran du transmetteur. Les matrices n’avaient apparemment pas changé. Il ignorait leur signification, mais il ne leur trouvait rien d’inquiétant. En outre, le tech avait précisé que Kivrin était bien arrivée à destination. Mais aussi qu’il se passait quelque chose d’anormal.

Mary tapota ses bras, sa cage thoracique, ses jambes. Il cilla, et referma les yeux sitôt après.

— Savez-vous s’il a des problèmes de santé ?

— C’est le tech de M. Dunworthy, dit Gilchrist.

Sur un ton accusateur, pour indiquer qu’il suspectait son collègue d’avoir voulu saboter son projet.

— Pas que je sache, répondit ce dernier. Il a dû passer un examen complet au début du trimestre.

Mary prit un stéthoscope et écouta son cœur, vérifia sa tension, reprit son pouls.

— Est-il diabétique, ou sujet à des crises d’épilepsie ?

— Non.

— Lui arrive-t-il de prendre de l’endorphine ou des stupéfiants prohibés ?

Sans attendre une réponse, elle réutilisa son biper.

— Ici Ahrens. Pouls à 110. Tension 100/60. Je vais analyser son sang.

Elle déchira un sachet contenant de la gaze.

Si Badri avait pris de la drogue, cela eût expliqué sa surexcitation, ses propos décousus. Mais l’examen médical comportait un test de dépistage, et il n’aurait pu terminer les calculs compliqués du transfert. Ce n’est pas normal.

Mary planta un cathéter dans le bras de son patient, qui rouvrit les paupières.

— Badri, m’entendez-vous ?

Elle emboîta un petit appareil à la sonde puis plongea la main dans la poche de son manteau et en sortit une pastille rouge vif.

— Avalez cette thermosonde, ordonna-t-elle.

Elle la glissa entre ses lèvres, mais il la recracha.

Elle fouilla dans sa trousse.

— Avertissez-moi dès que vous verrez quelque chose apparaître sur le moniteur, dit-elle à Dunworthy.

Elle fit disparaître tout le reste dans la pochette puis s’intéressa au contenu de son sac à main.

— Où est-ce que j’ai bien pu fourrer ce thermomètre épidermique ?

— Ça y est, annonça Dunworthy.

Mary prit son biper et lut des nombres.

— Vous devez… commença Badri, avant de murmurer : J’ai froid.

Dunworthy retira son pardessus. Le vêtement était trop humide pour qu’il pût en couvrir le malade et il chercha du regard autre chose. Si l’incident s’était produit avant le départ de Kivrin, ils auraient utilisé son manteau. Il vit la veste du tech, roulée en boule sous la console. Il s’en saisit et l’étala sur le torse de son propriétaire.

— Je gèle…

Il frissonnait. Mary cessa de dicter des chiffres.

— Qu’a-t-il dit ?

Badri murmura des propos incompréhensibles puis, plus distinctement :

— Migraine.

— Avez-vous des nausées ?

Il secoua imperceptiblement la tête. Non.

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