Connie Willis - Le grand livre

Здесь есть возможность читать онлайн «Connie Willis - Le grand livre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1994, ISBN: 1994, Издательство: J’ai lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le grand livre: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le grand livre»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Quoi de plus naturel, au XXI
siècle, que d’utiliser des transmetteurs temporels pour envoyer des historiens vérifier sur place l’idée qu’ils se font du passé ?
Kivrin Engle, elle, a choisi l’an 1320, afin d’étudier les us et coutumes de cette époque fascinante qu’aucun de ses contemporains n’a encore visitée : le Moyen Age.
Le grand jour est arrivé, tous sont venus assister au départ : Gilchrist, le directeur d’études de Kivrin ; l’archéologue Lupe Montoya, le docteur Ahrens ; sans oublier ce bon professeur Dunworthy, qui la trouve trop jeune et inexpérimentée pour se lancer dans pareille aventure et qui s’inquiète tant pour elle.
Ses craintes sont ridicules, le professeur Gilchrist a tout prévu ! Tout, mais pas le pire…

Le grand livre — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le grand livre», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La porte s’ouvrit, sur la religieuse qui remit un téléphone sans fil à Dunworthy puis ressortit.

— Je dois informer Brasenose que je suis ici, déclara Gilchrist.

Sans en faire cas, Dunworthy appela la secrétaire du recteur.

— Il me faut les coordonnées de vos techs, dit-il dès qu’elle apparut sur l’écran. Ils sont tous en vacances, je présume ?

Cette supposition était fondée. Il nota leurs noms et adresses sur une des brochures, dit merci et composa le premier indicatif de la liste.

Il entendit le signal d’occupation et passa aux suivants, avec le même résultat. Finalement, une voix de synthèse lui annonça :

— En raison de l’encombrement momentané des lignes, veuillez renouveler ultérieurement votre appel.

Il essaya Balliol, le réfectoire et son bureau. Rien. Finch avait dû conduire les Américaines à Londres, pour leur montrer Big Ben.

Gilchrist attendait le téléphone. Latimer tentait de brancher la bouilloire électrique. La paramed s’éveilla et alla lui donner un coup de main.

— Avez-vous terminé ? demanda sèchement Gilchrist.

— Non.

Il essaya à nouveau de joindre Finch. Sans plus de résultats que les fois précédentes. Il raccrocha.

— Je veux que votre tech récupère Kivrin avant qu’elle ne s’éloigne.

— Vous le voulez ? Vous oubliez que c’est mon transfert !

— L’Université a pour principe de tout annuler au moindre problème.

— Dois-je également vous rappeler que si nous avons des ennuis, c’est parce que le tech que vous nous avez fourni est un drogué ? C’est à moi, et à moi seul, de décider s’il convient ou non de ramener Kivrin à notre époque.

Gilchrist s’empara du combiné. Il sonna au même instant.

— Oui ? Une seconde…

Il le rendit à Dunworthy.

— C’est vous, monsieur ? demanda Finch. Dieu soit loué. Il y a longtemps que j’essaie de vous joindre.

— J’ai été retardé, déclara Dunworthy sans lui laisser le temps d’entrer dans les détails. Allez prendre le dossier de Badri Chaudhuri au bureau de l’économe. Le docteur Ahrens en a besoin. Téléphonez-lui à l’hôpital. Elle vous précisera quelles informations lui sont utiles.

— Bien, monsieur, dit Finch en prenant des notes dans son calepin.

— Vous irez voir ensuite le doyen des directeurs d’études. Demandez-lui de m’appeler ici. Précisez que c’est une urgence, que nous devons joindre au plus tôt Basingame.

— Je doute que ce soit possible.

— Que voulez-vous dire ? Il lui est arrivé malheur ?

— Pas que je sache, monsieur.

— Alors, demandez aux membres du personnel et aux étudiants s’ils savent où il est. Pendant que vous y êtes, tâchez d’apprendre s’il ne reste pas un tech à Oxford.

— Bien, monsieur. Que dois-je dire aux Américaines ?

— Que j’ai eu un empêchement. Elles partent pour Ely à seize heures, je crois ?

— C’est ce qui était prévu, mais…

— Mais quoi ?

— Éh bien, je les ai emmenées voir Great Tom, Old Marston Church et le reste, mais quand j’ai voulu les conduire à Iffley, nous avons été arrêtés.

— Arrêtés ? Par qui ?

— La police, monsieur. Elles s’inquiètent pour leur concert.

— La police ?

— Oui, monsieur. Un barrage sur la A4158. Dois-je les installer dans Salvin ? William Meager et Tom Gailey y sont logés, mais Basevi est en cours de réfection.

— Je ne comprends pas. Pourquoi vous a-t-on empêchés de passer ?

— À cause de la quarantaine, voyons. Il y a Fisher, notez bien. Le chauffage a été coupé pour la durée des vacances, mais il reste les cheminées.

EXTRAIT DU GRAND LIVRE
(000618–000735)

Je suis revenue au point de transfert. Je compte tirer le chariot jusqu’à la route pour augmenter mes chances d’être vue, mais si personne ne passe au cours de la prochaine demi-heure j’irai à Skendgate. J’ai repéré l’emplacement de ce village grâce aux cloches qui sonnaient les vêpres.

Je souffre des effets du décalage temporel. J’ai une forte migraine et je tremble de froid. Les symptômes sont plus violents que ne le disaient Badri et le docteur Ahrens. Je suis heureuse que Skendgate soit proche.

5

En quarantaine. Dunworthy aurait dû s’en douter. Mary avait envoyé le paramed chercher Montoya, posé des questions sur les déplacements de Hadri, fait isoler tous les gens qui avaient eu des contacts avec lui et chargé une infirmière de monter la garde devant la porte.

— Je choisis Salvin ? demanda Finch. Pour loger les Américaines ?

— Les policiers ont-ils précisé les raisons de…

Il n’acheva pas sa phrase. Gilchrist l’observait mais ne devait pas voir l’écran. Latimer avait des difficultés à ouvrir un sachet de sucre. La paramed dormait.

— De cette mesure ?

— Non, monsieur. Seulement qu’elle concernait Oxford et sa banlieue et qu’il fallait contacter le ministère de la Santé pour en savoir plus.

— L’avez-vous fait ?

— J’ai essayé, mais les lignes interurbaines sont saturées. Les carillonneuses n’ont même pas pu téléphoner à Ely pour annuler leur concert.

Oxford et ses environs. Ils avaient dû interrompre le trafic du métro et du T.G.V. de Londres, en plus de barrer les routes. L’encombrement des lignes n’était pas étonnant.

— Il y a combien de temps ?

— Vers quinze heures, monsieur. J’ai essayé de vous joindre, puis j’ai pensé que vous deviez être au courant et j’ai tenté ma chance à l’hôpital.

Je l’ignorais, se dit Dunworthy. Il pensa aux cas où un secteur pouvait être mis en quarantaine. Dans l’hystérie due à la Pandémie, les autorités avaient décrété que de telles mesures se justifiaient sitôt qu’on signalait « une maladie potentiellement contagieuse ». Mais les esprits s’étaient apaisés depuis et de nombreux amendements avaient été déposés. Il ne connaissait pas la teneur des dispositions actuelles.

Quelques années plus tôt, la quarantaine ne s’appliquait plus qu’aux « maladies infectieuses graves ». On en avait beaucoup parlé dans les journaux, quand la fièvre de Lhassa avait semé la panique dans une ville espagnole. Les législateurs avaient souhaité limiter le recours à de telles mesures mais il ne savait pas si leurs propositions avaient été adoptées.

— Dois-je leur attribuer des chambres dans Salvin ?

— Oui. Non. Mettez-les dans le dortoir des juniors. Trouvez le dossier de Badri et rappelez ce numéro. Je serai là même si le docteur Ahrens doit s’absenter. Ensuite, trouvez le recteur. Il est plus important que jamais de le localiser. Installer les Américaines peut attendre.

— Elles sont dans tous leurs états, monsieur.

Moi aussi, pensa Dunworthy.

— Dites-leur que je me renseigne sur la situation et que je vous tiendrai informé.

L’écran vira au gris.

— Vous bouillez d’impatience d’annoncer à Basingame que le Médiéval a subi un échec, n’est-ce pas ? fit Gilchrist. Vous oubliez que c’est votre tech qui a compromis ce transfert parce qu’il s’était drogué.

Dunworthy regarda sa montre. Seize heures trente. Selon Finch, la police avait établi des barrages une heure et demie plus tôt. Oxford n’avait été mis en quarantaine qu’à deux occasions, ces dernières années : une réaction allergique à un vaccin et une farce d’étudiants. Les mesures avaient été levées dès l’obtention des résultats des analyses, soit quinze minutes plus tard. Mary avait fait une prise de sang à Badri dans l’ambulance et le paramed avait remis les flacons dès leur arrivée aux Urgences. Ils auraient dû être fixés depuis longtemps.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le grand livre»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le grand livre» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Connie Willis - Zwarte winter
Connie Willis
Connie Willis - Black-out
Connie Willis
Connie Willis - Passage
Connie Willis
Connie Willis - Rumore
Connie Willis
Connie Willis - All Clear
Connie Willis
Connie Willis - Fire Watch
Connie Willis
Connie Willis - Remake
Connie Willis
Connie Willis - Doomsday Book
Connie Willis
Connie Willis - L'anno del contagio
Connie Willis
Отзывы о книге «Le grand livre»

Обсуждение, отзывы о книге «Le grand livre» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x