Robert Wilson - Les Chronolithes

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Scott Warden était là à Chumphon, Thaïlande, quand le premier chronolithe est apparu : un obélisque de plus de cent mètres de haut, d’un bleu impossible, gelant un paysage de jungle dévasté ; un monument commémorant une victoire, celle du seigneur de la guerre Kuin, victoire qui n’aura lieu que dans vingt ans et trois mois. Mais qui est Kuin ? Un tyran, le sauveur d’une humanité à la dérive, un extraterrestre aux traits indubitablement asiatiques, un futur dirigeant chinois, une rumeur qui, grâce à la turbulence Tau, deviendra réalité ? Et que sont réellement ces chronolithes qui ravagent le monde ? C’est à toutes ces questions que Scott et son ancien professeur de physique, Sulamith Chopra, devront répondre, non sans avoir à parcourir le globe, de Chumphon à Jérusalem, du Mexique au Wyoming.
Après
, voici le second roman de Robert Charles Wilson dans la collection Lunes d’encre, un thriller temporel comme vous n’en jamais lu, qui a valu à son auteur une nomination méritée au prestigieux prix Hugo.

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Je reconnais qu’il a fait son possible pour me mettre à l’aise, du moins ce soir-là. Il m’a ouvert la porte de sa maison à étage, découpant sa silhouette dans la chaude lumière jaune. Il a souri. Whit était l’un de ces grands types mous taillés comme un ours en peluche et à peu près aussi velus. Pas bel homme, mais avec ce physique que les femmes appellent « mignon ». Il avait dix ans de plus que Janice et commençait à se dégarnir, mais cela lui allait bien. Son sourire était expansif, quoique affecté, et ses dents d’une blancheur éclatante. J’étais presque sûr qu’il avait le meilleur dentiste, le meilleur cariotome radial et la meilleure voiture de tout le quartier. Je me suis demandé si Janice et Kaitlin avaient du mal à être la meilleure épouse et la meilleure fille.

« Entre donc, Scott ! s’est-il exclamé. Enlève tes bottes, réchauffe-toi près du feu. »

Nous avons mangé dans la vaste salle à manger, où des fenêtres à verre cathédrale de provenance distinguée vibraient dans leurs cadres. Kait a un peu parlé de l’école. (Elle avait quelques problèmes cette année-là, surtout en maths.) Whit a parlé avec bien plus d’enthousiasme de son travail. Janice, qui s’occupait toujours de synthèses de protéines plutôt routinières à Clarion, n’a pas parlé du tout du sien. Laisser Whit fanfaronner semblait lui convenir.

Kait a quitté la table la première et s’est précipitée dans une pièce adjacente où le marmonnement de la télévision servait de contrepoint au bruit du vent. Whit a sorti une carafe de brandy. Il nous a servis gauchement, comme un Occidental qui s’essaierait à la cérémonie japonaise du thé. Whit ne buvait pas beaucoup.

« J’ai bien peur d’avoir monopolisé la conversation, a-t-il dit. Et pour toi, Scott ? Comment va la vie ?

— « La fortune offre des biens inattendus. »

— Scotty cite encore un poème, a expliqué Janice.

— Je voulais dire qu’on m’avait proposé un boulot.

— Tu penses à quitter Campion-Miller ?

— Nos chemins se sont séparés il y a déjà une quinzaine de jours.

— Oh ! Une décision courageuse, Scott.

— Merci, Whit, mais cela n’en avait pas l’air à l’époque. »

Janice s’est montrée plus perspicace : « Et alors, tu travailles où, maintenant ?

— Eh bien, rien n’est fait, mais… tu te souviens de Sue Chopra ? »

Elle a froncé les sourcils, puis son regard s’est éclairé. « Ah oui ! À Cornell, c’est ça ? La jeune prof qui donnait ce cours loufoque aux première année ? »

Janice et moi nous étions connus à l’université. La première fois que je l’ai vue, elle traversait le labo de chimie avec un flacon d’aluminium-lithium à la main. Elle aurait pu nous tuer si elle l’avait lâché. Première règle d’une relation stable : ne pas lâcher ce foutu flacon.

C’est Janice qui m’avait présenté à Sulamith Chopra, une postdoc ridiculement grande et potelée dont la réputation croissait dans le département de physique. On avait chargé Sue (sans doute en punition d’une quelconque indiscrétion académique) d’un cours de deuxième année interdisciplinaire, du genre de ceux que l’on présente aux étudiants en anglais comme une unité de valeur scientifique et aux étudiants en sciences comme une UV d’anglais. Elle avait renversé la situation en rédigeant pour ce cours une présentation si intimidante qu’elle avait fait fuir tout le monde, à part quelques prétendus artistes naïfs ou informaticiens troublés. Et moi. La bonne surprise, c’est que Sue ne voyait pas l’intérêt de coller quelqu’un. Sa description de cours visait à décourager les parvenus. Tout ce qu’elle demandait au reste d’entre nous, c’était une conversation intéressante.

Ainsi « Métaphore et modelage de la réalité en littérature et en sciences physiques » était-il devenu une espèce de salon hebdomadaire, et le seul critère requis pour décrocher l’UV consistait-il à prouver qu’on avait lu le programme du cours de Sue et à pouvoir en discuter sans la barber. Pour obtenir la moyenne, il suffisait de lui demander de parler de ses sujets de recherche favoris (la géométrie Calabi-Yau, la différence entre les forces antérieures et contextuelles) : elle tenait alors le crachoir pendant vingt minutes et vous notait en fonction de la plausibilité de l’air captivé que vous aviez affiché.

Mais Sue était également quelqu’un avec qui on avait plaisir à déconner, aussi la plupart de ses cours devenaient-ils de longues sessions de déconnades. À la fin du semestre, je ne voyais plus en elle une excentrique mal sapée d’un mètre quatre-vingt-dix aux yeux globuleux, mais la femme drôle et férocement intelligente qu’elle était.

« Sue Chopra me propose du boulot », ai-je annoncé.

Janice s’est tournée vers Whit pour lui expliquer : « Une de nos profs à Cornell. Les journaux en ont parlé il n’y a pas longtemps, il me semble. »

Sans doute, mais on s’aventurait en terrain mouvant. « Elle appartient à un groupe de recherche financé sur fonds fédéraux. Elle a le bras assez long pour embaucher un assistant.

— Et c’est toi qu’elle est venue chercher ?

— Il doit y avoir une façon plus sympa de le dire, a fait observer Whit.

— Ne t’inquiète pas, Whit. Janice se demande ce qu’une universitaire du calibre de Sulamith Chopra peut bien vouloir d’un pisseur de code comme moi. La question est légitime.

— Et quelle est la réponse ? a demandé Janice.

— Je suppose qu’ils ont besoin d’un pisseur de code de plus.

— Tu lui avais dit que tu cherchais un boulot ?

— Eh bien, tu sais ce que c’est. On reste en contact. »

(Je saurais te retrouver en cas de besoin, Scotty, ne te fais pas de soucis)

« Ah bon », a dit Janice, sa manière de me faire comprendre qu’elle n’était pas dupe. Mais elle n’a pas insisté.

« Eh bien, c’est super, Scott, a estimé Whit. Les temps sont trop durs pour rester sans travail. Donc, c’est super. »

Nous n’avons plus abordé ce sujet avant la fin du repas, au moment où Whit s’est levé de table. Janice a attendu qu’il soit hors de portée de voix pour me demander : « Il y a une chose dont tu n’as pas parlé ? »

Il y en avait même plusieurs. J’en ai mentionné une. « Le poste est à Baltimore.

— Baltimore ?

— Baltimore, dans le Maryland.

— Tu veux dire que tu vas déménager à l’autre bout du pays ?

— Si on me donne ce boulot. Cela reste à faire.

— Mais tu n’as rien dit à Kaitlin.

— Non, pas encore. Je voulais t’en parler d’abord.

— Ah bon. Eh bien, que pourrais-je te répondre ? Je veux dire, c’est si soudain. La question est de savoir à quel point cela va bouleverser Kait. Mais je n’en sais rien. Sans vouloir te vexer, elle parle moins souvent de toi qu’avant.

— Je ne vais quand même pas disparaître de sa vie. On peut se rendre visite.

— Se rendre visite et élever un enfant, ce n’est pas la même chose, Scott. Une visite, c’est… c’est un truc d’oncle. Mais je ne sais pas. Ce n’est peut-être pas plus mal. Whit et elle s’entendent plutôt bien.

— Même si je n’habite plus dans le coin, je reste son père.

— Dans la mesure où tu l’as été un jour, oui, c’est vrai.

— Tu as l’air en colère.

— Non. Je me demande juste si je ne devrais pas l’être. »

Whit est redescendu et nous avons bavardé encore un peu, mais le vent a forci, de la neige dure a cogné aux fenêtres et Janice s’est inquiétée à voix haute des conditions de circulation. Aussi ai-je salué Whit et Janice avant d’attendre comme à l’accoutumée sur le seuil que Kait vienne me serrer dans ses bras pour me dire au revoir.

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